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Description du groupe
Ecriture différente, créative, passion des poèmes… Vous aimez écrire un roman, une nouvelle ou quelques lignes le dimanche ? Surdoué, zèbre, Haut Potentiel Émotionnel (HPE), Haut Potentiel Intellectuel (HPI)… Partageons nos créations d’écrivain à rayures ✒
Ecrire (poésie, nouvelles, etc…)
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Ecrire (poésie, nouvelles, etc…)
cinematographe a répondu il y a 2 mois, 2 semaines 16 Membres · 37 Réponses
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Bonjour, quel plaisir de lire des HP en création!
Voici pour vous un petit poème intitulé :
J’écris comme un enfant
J’écris comme un enfant
Qui se cache bien souvent
De peur d’être jugé
Puni ou mal aimé
Car ce que j’veux dire
C’est pas pour faire plaisir
Ni juste un poème
Pour que plus on m’aimeJ’écris comme un enfant
Sans souci, sans talent
Ici je m’exprime
Pas juste pour que ça rime
J’écris sans y penser
Et sans rien contrôler
Ne jouant qu’avec les mots
Qui s’emballent en cadeauxJ’écris comme un enfant
Très raisonnablement
Ce qui m’donne la chance
De dire : tout c’que j’pense
Voulant vulgariser
Le fond de mes pensées
Je fabrique des phrases
Qui se branchent en phaseJ’écris comme un enfant
Pour nous tous tout l’temps
Pour dire c’que j’ai compris
Quand j’étais tout p’tit :
Si on veut être heureux
Y faut garder nos jeux
Quant à nos rêves
Et nos espoirs
Y faut jamais
Cesser d’y croireCarlos66 ♥
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Je suis mental
Un cas fondamental
Fait de passions
Et de rêves très profonds
Quand j’imagine
Ces festins de rimes
Moi même sans son
Je les vois en chansonsJe suis mental
Un peu fou c’est normal
Mon cœur de troubadour
Sème partout l’amour
J’ai tant de proverbes
À vous offrir en gerbes
Qu’aucune autre salade
N’égalera mes sérénadesJe suis mental
Un humain – animal
Rien qu’un enfant adulte
Qui sursaute et qui culbute
Tous ceux que je côtoie
Peuvent bien croire en moi
Car, sans jamais voir où
Moi, je donne toujours toutJe suis mental
Et très souvent j’ai mal
Quand j’entends qu’le monde
Se lancent encore des bombes
Ce que j’aimerais le plus
C’est de trouver l’astuce
Pour offrir aux morts
Un tout autre sort -
Les pensées immaculées encrées dans l’ambre grise
En alerte, défiant un vent d’incohérence incessant
Indifférent à ce qu’ils disent, au vide qui les divise
Je préfère les cris d’un livre au silence des vivants.
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Merci pour cette petite envolée !
Je préfère les cris d’un livre au silence des vivants.
J’aime beaucoup ce dernier vers, c’est très joliment dit 🙂
J’aime bien les poèmes fugaces comme ça, à la limite de l’Haïku.
Allé, ma petite contribution (qui accompagne une photo prise dans mon cher pays Auvergnat !) :
Le feuillage se chamarre
D’ombre et de lumière
Manteau de buvard,
Par Gaïa costumière
La nature fait de l’art
Avant tout, la première
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Membre Inconnu
Membre5 avril 2021 à 22 h 14 minKhooo, quel bonheur de vous lire tous, celui sur le temps, juste magnifique de mon point de vu, un régal tous vos écrits, du coups je me joins à vous avec celui-ci, ecrit pour sortir de la dépression.
Que la vie soit un grand champs d’expérimentations
Je suis artiste, scientifique, pygmalion
Que la vie ne soit qu’un songe
Moi Morphé je le prolonge
Que la vie soit un champs de bataille
Je suis une guerrière intraitable.
Je suis en phase avec toi vie
Tu es en moi et j’en joui
Je te ressens dans les trefonds de mon corps
Je te cheri comme le plus précieux trésors
Vie tu es là
Vie je suis toi
Je t’acceptes tel que tu es
Je te vis tel que je suis
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Membre Inconnu
Membre21 août 2022 à 19 h 21 minExtrait de mon prochain romain
D’un point de vue extérieur, on aurait pu juste la croire saoule, le pas légèrement chancelant, à s’en aller pieds nus comme ça, dans la nature. La vérité, c’est que Charlie n’était jamais vraiment saoule jusqu’à l’extinction totale. Évidement, l’alcool la désinhibait, mais en réalité, c’était presque un prétexte pour être encore plus elle-même. Sans retenue. D’ailleurs, par moment, l’alcool servait surtout à tuer les pensées parasites qui la saturaient et ne restait que la réflexion pure. Elle s’était vue tenir des conversations de haut vol que certains n’auraient su avoir sobres.
Mais lorsqu’elle était comme ça, elle était comme en transe. Connectée à la nature et aux éléments. Oh, rien de mystique là-dedans, juste ses sens aiguisés à leur paroxysme.
Ses pieds foulaient l’herbe de fin d’été. Rien à voir avec les films romantiques où le sol était un doux tapis moelleux. Non, les herbes étaient sèches, éparses, dures sous la plante sensible du pied. Un peu douloureuses même. La poussière s’enfonçaient entre ses orteils et sous ses ongles mais Charlie s’en fichait. Elle ressentait tout et voulait tout ressentir. Elle huma l’air chargé des odeurs de la faune et de la flore qui ont chauffées toute la journée sous le soleil cuisant. Celle, plus ténue, de la terre, qui ne se révélerait vraiment qu’à la prochaine pluie. Celle, encore, de l’air, lourd, sec, presque pâteux.
Elle entendait les grillons crisser au seuil de leur terrier. Elle s’assit au milieu du pré, le nez levé vers les étoiles, savourant la légère brise qui courait sur sa peau par moment. Elle savait qu’elle n’était pas seule, même si elle avait ignoré sciemment qu’on la suivait à distance. Elle ne tourna pas la tête lorsque Nohlan s’assit à ses côtés.
– Désolé, je vois que je te dérange dans un moment entre toi et toi-même, dit-il en lui offrant un sourire doux.
– Tu te trompe, c’est un moment entre moi et elle.
Pas besoin de la nommé, c’était explicite. Charlie glissa ses doigts dans l’herbe comme on le ferait dans les cheveux d’une maîtresse. Puis elle les resserra, assez fort mais sans arracher les brins, comme lors qu’on est prit de passion mais sans le désir de faire mal.
Il allait exploser sa bulle, l’obliger à revenir dans la réalité. Elle était si bien, elle ressentait chaque élément si fort, elle aurait voulu qu’il la laisse tranquille. Elle inspira une grande goulée de l’air du soir. Ah, ses fragrances magnifiques.
– Alors je vais me taire.
Il bascula sur le dos et s’abîma lui aussi dans la contemplation du ciel.
Il n’avait pas explosé sa bulle, il était entré dedans.
Charlie sourit à son tour. Elle se retourna pour le regarder, il était beau avec sa barbe presque hirsute. De cette beauté sauvage qui se fond si bien dans la nature. Il était à sa place. Alors, simplement, elle s’allongea aussi et posa sa tête dans le creux de son épaule. Son odeur se mêla harmonieusement aux autres. Sa chaleur contrastait avec la brise fraîche. Sa respiration rythmait les bruits de la nuit. Le moment était parfais. Elle posa sa main sur son torse, la paume juste au creux du plexus, son endroit préféré. Comme si elle pouvait sentir, entre les reliefs, l’énergie qui se dégageait de son cœur, ses entrailles, ses ressentis les plus intenses, ceux qui vous retourne les tripes. En vérité, elle n’aurait su l’expliquer, mais elle sentait vraiment quelque chose.
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