Ecrire (poésie, nouvelles, etc…)

  • carlos66

    Membre
    2 mai 2020 à 15 h 22 min

    Bonjour, quel plaisir de lire des HP en création!

    Voici pour vous un petit poème intitulé :

    J’écris comme un enfant

    J’écris comme un enfant
    Qui se cache bien souvent
    De peur d’être jugé
    Puni ou mal aimé
    Car ce que j’veux dire
    C’est pas pour faire plaisir
    Ni juste un poème
    Pour que plus on m’aime

    J’écris comme un enfant
    Sans souci, sans talent
    Ici je m’exprime
    Pas juste pour que ça rime
    J’écris sans y penser
    Et sans rien contrôler
    Ne jouant qu’avec les mots
    Qui s’emballent en cadeaux

    J’écris comme un enfant
    Très raisonnablement
    Ce qui m’donne la chance
    De dire : tout c’que j’pense
    Voulant vulgariser
    Le fond de mes pensées
    Je fabrique des phrases
    Qui se branchent en phase

    J’écris comme un enfant
    Pour nous tous tout l’temps
    Pour dire c’que j’ai compris
    Quand j’étais tout p’tit :
    Si on veut être heureux
    Y faut garder nos jeux
    Quant à nos rêves
    Et nos espoirs
    Y faut jamais
    Cesser d’y croire

    Carlos66 ♥

  • carlos66

    Membre
    3 mai 2020 à 21 h 07 min

    Je suis mental
    Un cas fondamental
    Fait de passions
    Et de rêves très profonds
    Quand j’imagine
    Ces festins de rimes
    Moi même sans son
    Je les vois en chansons

    Je suis mental
    Un peu fou c’est normal
    Mon cœur de troubadour
    Sème partout l’amour
    J’ai tant de proverbes
    À vous offrir en gerbes
    Qu’aucune autre salade
    N’égalera mes sérénades

    Je suis mental
    Un humain – animal
    Rien qu’un enfant adulte
    Qui sursaute et qui culbute
    Tous ceux que je côtoie
    Peuvent bien croire en moi
    Car, sans jamais voir où
    Moi, je donne toujours tout

    Je suis mental
    Et très souvent j’ai mal
    Quand j’entends qu’le monde
    Se lancent encore des bombes
    Ce que j’aimerais le plus
    C’est de trouver l’astuce
    Pour offrir aux morts
    Un tout autre sort

  • shan

    Membre
    9 mai 2020 à 19 h 34 min

    Les pensées immaculées encrées dans l’ambre grise

    En alerte, défiant un vent d’incohérence incessant

    Indifférent à ce qu’ils disent, au vide qui les divise

    Je préfère les cris d’un livre au silence des vivants.

  • fannybellule

    Membre
    16 février 2021 à 11 h 21 min

    Merci pour cette petite envolée !

    Je préfère les cris d’un livre au silence des vivants.

    J’aime beaucoup ce dernier vers, c’est très joliment dit 🙂

    J’aime bien les poèmes fugaces comme ça, à la limite de l’Haïku.

    Allé, ma petite contribution (qui accompagne une photo prise dans mon cher pays Auvergnat !) :

    Le feuillage se chamarre

    D’ombre et de lumière

    Manteau de buvard,

    Par Gaïa costumière

    La nature fait de l’art

    Avant tout, la première


  • Membre Inconnu

    Membre
    5 avril 2021 à 22 h 14 min

    Khooo, quel bonheur de vous lire tous, celui sur le temps, juste magnifique de mon point de vu, un régal tous vos écrits, du coups je me joins à vous avec celui-ci, ecrit pour sortir de la dépression.

    Que la vie soit un grand champs d’expérimentations

    Je suis artiste, scientifique, pygmalion

    Que la vie ne soit qu’un songe

    Moi Morphé je le prolonge

    Que la vie soit un champs de bataille

    Je suis une guerrière intraitable.

    Je suis en phase avec toi vie

    Tu es en moi et j’en joui

    Je te ressens dans les trefonds de mon corps

    Je te cheri comme le plus précieux trésors

    Vie tu es là

    Vie je suis toi

    Je t’acceptes tel que tu es

    Je te vis tel que je suis

  • Membre Inconnu

    Membre
    21 août 2022 à 19 h 21 min

    Extrait de mon prochain romain

    D’un point de vue extérieur, on aurait pu juste la croire saoule, le pas légèrement chancelant, à s’en aller pieds nus comme ça, dans la nature. La vérité, c’est que Charlie n’était jamais vraiment saoule jusqu’à l’extinction totale. Évidement, l’alcool la désinhibait, mais en réalité, c’était presque un prétexte pour être encore plus elle-même. Sans retenue. D’ailleurs, par moment, l’alcool servait surtout à tuer les pensées parasites qui la saturaient et ne restait que la réflexion pure. Elle s’était vue tenir des conversations de haut vol que certains n’auraient su avoir sobres.

    Mais lorsqu’elle était comme ça, elle était comme en transe. Connectée à la nature et aux éléments. Oh, rien de mystique là-dedans, juste ses sens aiguisés à leur paroxysme.

    Ses pieds foulaient l’herbe de fin d’été. Rien à voir avec les films romantiques où le sol était un doux tapis moelleux. Non, les herbes étaient sèches, éparses, dures sous la plante sensible du pied. Un peu douloureuses même. La poussière s’enfonçaient entre ses orteils et sous ses ongles mais Charlie s’en fichait. Elle ressentait tout et voulait tout ressentir. Elle huma l’air chargé des odeurs de la faune et de la flore qui ont chauffées toute la journée sous le soleil cuisant. Celle, plus ténue, de la terre, qui ne se révélerait vraiment qu’à la prochaine pluie. Celle, encore, de l’air, lourd, sec, presque pâteux.

    Elle entendait les grillons crisser au seuil de leur terrier. Elle s’assit au milieu du pré, le nez levé vers les étoiles, savourant la légère brise qui courait sur sa peau par moment. Elle savait qu’elle n’était pas seule, même si elle avait ignoré sciemment qu’on la suivait à distance. Elle ne tourna pas la tête lorsque Nohlan s’assit à ses côtés.

    – Désolé, je vois que je te dérange dans un moment entre toi et toi-même, dit-il en lui offrant un sourire doux.

    – Tu te trompe, c’est un moment entre moi et elle.

    Pas besoin de la nommé, c’était explicite. Charlie glissa ses doigts dans l’herbe comme on le ferait dans les cheveux d’une maîtresse. Puis elle les resserra, assez fort mais sans arracher les brins, comme lors qu’on est prit de passion mais sans le désir de faire mal.

    Il allait exploser sa bulle, l’obliger à revenir dans la réalité. Elle était si bien, elle ressentait chaque élément si fort, elle aurait voulu qu’il la laisse tranquille. Elle inspira une grande goulée de l’air du soir. Ah, ses fragrances magnifiques.

    – Alors je vais me taire.

    Il bascula sur le dos et s’abîma lui aussi dans la contemplation du ciel.

    Il n’avait pas explosé sa bulle, il était entré dedans.

    Charlie sourit à son tour. Elle se retourna pour le regarder, il était beau avec sa barbe presque hirsute. De cette beauté sauvage qui se fond si bien dans la nature. Il était à sa place. Alors, simplement, elle s’allongea aussi et posa sa tête dans le creux de son épaule. Son odeur se mêla harmonieusement aux autres. Sa chaleur contrastait avec la brise fraîche. Sa respiration rythmait les bruits de la nuit. Le moment était parfais. Elle posa sa main sur son torse, la paume juste au creux du plexus, son endroit préféré. Comme si elle pouvait sentir, entre les reliefs, l’énergie qui se dégageait de son cœur, ses entrailles, ses ressentis les plus intenses, ceux qui vous retourne les tripes. En vérité, elle n’aurait su l’expliquer, mais elle sentait vraiment quelque chose.

  • cinematographe

    Membre
    11 février 2024 à 21 h 42 min
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