[Membre Inconnu]

Merci pour le lien. 🙂

[neoplume]

@jabberwocky, je pense à la lecture de cette réponse que nous sommes assez proches dans notre vision des choses sur le terme “Mademoiselle”… que mon “ami” me dise “Mademoiselle” ne me dérange nullement au contraire, je trouve cela “cute” pour reprendre un message précédent. Mais dans ma vie publique, professionnelle, je ne l’accepte pas…

Toutefois de par ma formation, je suis très attachée au langage, aux mots… et leur symbolisme est pour moi essentiel. Le langage est structurant, il nous permet d’avancer, d’enrichir notre pensée… je suis assez Vygotskienne mais si je suis passée par De Saussure et ses Sa/Sé.

Je pense que c’est comme l’humour on peut tout dire mais à n’importe qui.

Jean-Pierre LEBRUN joue aussi beaucoup avec les mots, leur symbolisme comme beaucoup de psychanalystes. Un de ces livres qui m’a beaucoup parlé à l’époque :
https://www.editions-eres.com/ouvrage/2098/des-lois-pour-etre-humain

[neoplume]

@jabberwocky,j’ai oublié, je partage votre aversion de cette connerie d’écriture inclusive qui rend maintenant illisible les textes…

[olbius]

Un article qu’on vient de me faire passer, qui pourrait vous intéresser :
Jordan Peterson et la revanche de la masculinité

Ce psychologue canadien auteur d’un best-seller conteste la critique féministe du «patriarcat». Des dizaines de milliers d’hommes disent qu’il a changé leur vie.

[foliedouce]

Illustration du patriarcat: ou comment un homme devise sans aucun complexe sur la façon dont les femmes devraient vouloir s’appeler, avec pour argument ultime que c’est “romantique”, tout en insultant vulgairement celles qui ont demandé un changement d’usage. C’est brillant d’absurdité!

Alors cher Monsieur, puisque vous n’êtes pas femme, il serait premièrement de bon ton de ne pas penser à leur place (oui, elles pensent – et ont une âme si vous voulez tout savoir), aussi, il serait préférable de se documenter un peu, surtout lorsqu’on prétend essayer élever le débat. Mademoiselle fait d’une femme une personne sous la tutelle de son père ou de son frère, une personne qui ne peut agir librement. Il se transforme en Madame lorsque la femme est mariée et donc sous la tutelle de son mari MAIS, et ce mais est d’importance, si le mari disparaît ou que le divorce est prononcé, Madame garde tous ses droits et capacités acquises lors de son mariage. Madame est donc utilisé pour parler d’une femme en pleine possession de ses moyens (avec ou sans mari donc!)

Alors oui, on est poli, on supprime Mademoiselle de son vocabulaire, parce que les femmes naissent entièrement responsables et capables, et on les appelle Madame, parce que mariées ou non, elles ont acquis l’égalité des droits. Et surtout, surtout, on s’abstient de penser à la place de ceux qui vivent une situation, on respecte le fait que tout mâle que l’on est, on ne peut pas tout comprendre.

Les mots structurent la pensée, et il serait positif de commencer par utiliser des mots respectueux, ou tout du moins pas doublement dégradants (CF connasses – heureusement qu’on est entre personnes de QI élevé). Peut-être nos enfants auront un monde un peu plus en paix.

Bonne journée à tous.

[ver1976]

Il s’entendrait bien avec Eric Zemmour ^^

https://www.youtube.com/watch?v=KPwKmOYdOP8

[Membre Inconnu]

L’homme idéal ?
( Quelqu’un l’a mentionné dans les chansons préférées; personnellement, je préfère le lire – poème de Kipling):
Le voici … (l’homme idéal) :
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou, perdre d’un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et, te sentant haï sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leur bouche folle,
Sans mentir toi-même d’un seul mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors, les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un Homme, mon fils !

[paquerettedesbois]

ça marche aussi pour les femmes @jbar 😉

[Membre Inconnu]

@paquerettedesbois je pense que oui

[daisy]

@paquerettedesbois ça le fait !
@jbar tout un programme.

Tu seras une femme ma fille

Si tu peux voir mourir une grande histoire d’amour
Sans refermer ton coeur pour qu’il aime à nouveau,
Ou te savoir trahie, sans trahir à ton tour,
T’en aller pour voler plus haut ;

Si tu peux tout donner sans te perdre pourtant,
Si tu peux être douce sans jamais te soumettre,
Apprécier, célébrer, admirer ton amant, sans jamais faire de lui ton maître ;
Si tu peux ignorer les langues de vipères
Les jalouses, les méchantes occupées à médire
Et entendre derrière leurs discours de mégères, un mystère à n’en plus finir ;

Si tu peux être belle sans jamais être fière, faire de ta vérité, l’essence de ta beauté ;
Si tu peux préserver un peu de ton mystère, ne pas tout dire ni tout livrer ;
Si tu sais accueillir et ouvrir ta maison, sans jamais t’entourer de quelques vaines cours,
Aimer à la folie pour trouver la raison
Parler sans n’être que discours ;

Si tu peux être pure sans jamais être sage,
Si tu peux être forte sans refermer ton cœur,
Si tu sais être tendre, si tu sais être orage, sans jamais faire reines tes humeurs ;

Si tu peux affronter le temps sans faire naufrage,
Sans te sentir déchue ni même destituée,
Si tu trouves ton chant au plein cœur de chaque âge
Quand les autres s’abîment à le nier

Alors, Reines et Déesses, Vénus et Madones
Te feront révérence et seront ta famille
Et tu te trouveras dans l’amour que tu donnes,
Tu seras une femme, ma fille.