C’est quoi la romance ?


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  • Membre Inconnu

    Membre
    3 février 2020 à 21 h 30 min

    Ca me dérange assez fortement cette idée de se réduire à un objet qui peut-être façonné,

    A l’origine le gars il cherchait une femme pas un miroir, il n’y a plus rien a apprendre dans sa propre création..

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 février 2020 à 21 h 31 min

    @bagayaga “mais c’est sûrement propre à  moi et à  une certaine forme d’autisme  liée à  ma maltraitance” 

    Je ne peux que ressentir avec mes tripes ce que tu dis

    Ce besoin irascible de sensations ultra forte (en lisant la prose, j’avais une image sous-jacente d’héroïne mais passe la cocaïne ^^), pour s’ancrer  dans le présent et ne plus se sentir arrachée de nos propres entrailles par ses démons 

    Moussa Nabati  a écrit un livre juste phénoménal, d’une  finesse d’analyse rare , “Comme  un vide en moi” et “explique “comment habiter son présent 

    Je recommande vivement 

    Ton texte m’a  donné  une fois de plus l’envie  d’enfiler ma cape de superheros (^^) et de secourir cette vulnérabilité qui a fait un écho  de ouf en moi ^^( malheureusement)

  • bagayaga

    Membre
    3 février 2020 à 21 h 42 min

    @rosedesvents

    Je note la référence^^

    @krevitz

    On fait ce que l’on peut avec ce que l’on a à l’instant T.

    Une choses est sûre. C’est que de cette passion je suis sortie infiniment triste. Mais grandi. J’ai appris.

    Je ne sais pas vous. Mais je n’ai pas une vie intérieure très riche. Je suis aphantasiste. 

    Du coup mes réflexions et apprentissages se font en dehors de moi,il me faut un support dyadique, et bien entendu c’est empirique. La théorie n’ayant aucune place chez moi. 

    Je n’ai aucune certitude sur ce qui est bien ou mal me concernant. Je cherche. A me comprendre. Et a incarner un peu plus mon corps. 

    Et pour avancer je n’ai d’autre choix que d’essayer des choses. De suivre ma curiosité net mes instincts. 

    Et c’est ça qui sort de tout ça. C’est brut et indomptable.

    C’est ma réalité.

    Par contre je ne vis jamais deux fois les mêmes choses. J’évolue en permanence.

    Et ce texte est périmé^^ 

    C’est un instantané d’une folie furieuse,mais qui a été un temps délectable^^

  • cinematographe

    Membre
    3 février 2020 à 21 h 47 min

    La romance ?

    Je ne connais pas …

    En revanche un de mes films s’appelle “Romance d’Automne” !

    Mais je n’ai pas de visuel à montrer ici, à faire valoir depuis un lien hypertexte ..

    .

    Peut être que celui-là assez proche,  “Un automne à Paris”, fera l’affaire sans trop friser le hors sujet de la discussion ici ?

    https://www.youtube.com/watch?v=mIOBb5klMi8&t=16s

  • bagayaga

    Membre
    3 février 2020 à 21 h 53 min

    Un lien honnête.

    De quoi est-il question ici ?

    Ici, comme là-bas, c’est des rencontres que l’on cherche.

    Farfouillant l’humanité dans l’espoir d’une trouvaille digne.

    Puis vient le jour, cet instant, où dans un vertige, on comprend que l’alter arrive.

    Il est là devant, ses mouvements provoquent des chamades.

    Il est là tout près,ces mots caressent en cascade.

    Il est là contre soi, et se forme l’originelle dyade.

    Ce qui est le plus délectable n’est pas qu’il soit avenant, ce n’est pas qu’il soit pertinent, non, ce qui est agréable c’est qu’il dit vrai.

    Il regarde pur, il pense sensé.

    Rien de ce qu’il fasse n’est jamais vide de sens.

    Il a une pensée juste et droite.

    C’est reposant.

    Car il n’y a pas de craintes sur ses intentions.

    Il les dicte intelligiblement. Spontanément ou à la demande.

    Bien sûr que c’est à double tranchant. Bien sûr qu’il n’est pas complaisant.

    Et c’est là tout son charme.

    Son regard mi amusé mi-perçant.

    Ses particularités et son détachement.

    Des fois, je le sonde pour voir s’il y a des choses à trouver, des choses terrées.

    Il n’y a qu’une petite zone d’ombre.

    Minuscule mais profonde.

    Il a peur.

    Il retient son cœur et l’ensevelit sous une pléthore de dictons.

    Un cheptel de commandements.

    Pour régir la tristesse au cas où.

    Son cœur est encore un peu froissé.

    Et il ne veut pas que cela revienne.

    Alors il le repasse calmement et érige

    des barrières.

    C’est alors que j’arrive.

    Malheureusement, je suis une éternelle compétitrice.

    Comment, un cœur fermé ?

    Avec aucun espoir de le ravir….

    Je suis piquée de curiosité et de désir.

    Je déploie savamment mes tentacules et cherche à soulever le mouchoir de sécurité.

    Puis je me ravise.

    L’homme en question est honnête, l’homme en question est bon.

    Que vas-tu encore tout salir, pour nourrir ton Narcisse cupide.

    Si tu n’as pas la noblesse de ce lumineux poète, va-t-en.

    Il n’est pas un trophée.

    Tu en as bien assez et quelle gloire tirer de cette amère compétition.

    Si tu n’es pas prête à arrêter de courir.

    Si tu n’es pas disposée à juste l’observer et apprendre.

    Tu ne dois pas continuer.

    La rose n’a pas besoin d’être cueillie.

    Ne serait-il pas judicieux de juste fouler le jardin et respirer son parfum à son abord…

    Remplir tes yeux de sa beauté…

    Te bercer les oreilles de ses murmures…

    Il n’est pas n’importe qui.

    Contente-toi de ce qu’il offre.

    C’est un courant d’air épicé et doux.

    Rieur, puis intensément indigné.

    Haut en couleur, mais terriblement timide.

    Contradictoire.

    Ça te rappelle quelqu’un.

    Il est un peu comme toi.

    Il a un trou, là, de la taille d’une fille.

    Dans le cœur.

    Il n’y a rien que tu puisses faire.

    Un cœur, c’est petit.

    Un seul gros trou suffit.

    Que pourrais-tu lui apporter, toi, dont le cœur est imperméable ?

    Tu lui trouves des peurs, mais toi la tienne est innervée.

    Jamais tu n’as déposé ton cœur aux pieds d’un homme.

    Ton orgueil tout au plus.

    Ta vanité.

    Mais ton cœur ?

    Bordel ton cœur ?

    Il est vierge.

    Le sait-il seulement qu’il existe ?

    Le sait-il seulement que passer sa vie sans aimer est fade et vain ?

    Le sait-il que la peur n’a pas le droit de remplacer l’amour.

    Pourras-tu la chasser de ton cœur ?

    Je ne sais pas, arrêtes !

    Je ne sais pas ce dialogue n’a jamais eu lieu auparavant.

    Je ne te parle jamais mon cœur, depuis si longtemps, je te néglige.

    Je ne sais que voler celui des autres pour te remplir.

    Je ne sais pas m’aimer.

    Je ne sais pas aimer.

    Comment te réchauffer.

    Tu veux quoi ?

    Tu veux que je te trouve enfin ?

    Que j’arrête de mourir à petit feu… ?

    Oui ?

    Tu veux que je vive, que je me déploie, que je naisse à nouveau.

    Les cendres de la terreur ne sont plus si chaudes.

    Le vent souffle est les voilà qui chavirent…

    Tu es qui?

    Tu es la somme de ces délires.

    Tu es nue.

    Ça y est les cendres coulent dans la douche de la vie.

    Nue et blanche.

    Seule sans tes démons.

    Ton cœur, ton corps se battent.

    Oui, tu veux aimer.

    Parce que tu t’aimes.

    Oui, tu veux gagner contre la Haine.

    Cette compagne du gris, du néant, du brasier de l’enfer.

    Ton amie.

    Il est temps de la déposer.

    Ta douleur.

    Ta noirceur.

    Déjà, la peinture s’écaille.

    Le plumage de félicitée fait éclater l’armure.

    Tes couleurs resplendissent…

    Oh, comme tu es belle et pure.

    Comme ton regard est doux.

    Comme ton cœur bat vite et fort.

    Le tambour de la vie dévale tel un torrent de printemps.

    Il rafale en toi et emporte tout.

    Oui, aime toi enfant.

    Aime toi jeune femme, aime toi petite mère.

    Aime toi femme fœtale.

    Je suis la terre nue.

    Je plante la graine de l’amour et de la vie.

    Je pleure une bonne fois pour toute la femme tristesse.

    Et je chasse les orages qui cernent mon regard de mélancolie sans fin.

    L’étincelle a toujours été là.

    Attendant le jour béni.

    Et maintenant page vierge.

    Le vent te tourbillonne à travers le monde.

    Tu peux venir caresser son visage au poète.

    Il te saisira.

    Il te décrira.

    Et ce sera une symphonie.

    Il te rangera sur son étagère peut-être.

    Il te glissera contre son cœur.

    Et le tien ira déposer des baiser doux et sains sur tout le sien.

    Tu te blottiras dans le trou de sa tristesse. Et tu y coudras un édredon.

    Rapiécé avec toutes tes petites attentions.

    Tu lui souffleras des poèmes.

    Des épopées !

    Des mélopées, des flopées de mots en tout genre.

    Il aura peur.

    Il reculera et tu le laisseras sans aller.

    Tu lui diras juste que la porte est ouverte.

    Ouverte à jamais.

    Et que tu as préparé le foyer.

    Qu’il suffit qu’il l’allume.

    Pour que telle la chavande de l’été, tu brûles d’amour.

    Tu lui diras que cela peut être lui.

    Mais qu’il fasse attention.

    Car tu es tout juste prête.

    Et que s’il ne peut contenir ce brasier.

    Il lui faudra être honnête.

    L’allumette, tu pourrais lui placer entre les doigts, mais tu préférerais qu’il décide lui-même.

    Tu veux qu’il brûle de concert avec toi. Pas que sur des brasillons, il soufflette.

    Ô, poète de la nuit, voudrais-tu accomplir une danse de la vie ?

    Voudrais-tu réveiller ce qui sommeille ?

    Ô poète je te vois tout nu.

    Je ne te consommerai pas.

    Je te dégusterai.

    Tu seras mon jardin.

    Je prendrai soin de nous.

    Nous pourrions prendre soin l’un de l’autre.

    Nous donner la réplique.

    Ô, poète de la nuit, voudrais-tu accomplir une danse de la vie ?

    Voudrais-tu réveiller ce qui sommeille ?

    Quoi cet amour est impossible ?

    C’est la meilleure façon d’aimer.

    Je prendrai soin de nous.

    Je viens de naître est le temps n’a plus d’emprise sur moi.

    Ni l’espace.

    Je pourrais t’aimer même si tu n’existais pas.

    Alors pourquoi vouloir nous infliger un calibre de convenances stériles.

    Nous ne vivrons pas ensemble ?

    Est-ce si important ?

    Nous pourrions prendre soin l’un de l’autre.

    Comme une porte derrière chaque face il y a toi, puis moi.

    Et si on l’ouvre, le reste du monde peut bien crever la bouche pantelante.

    Tu ne le sens pas toi l’appelle de nos deux cœurs grondant ?

    Et si on l’ouvre, le reste du monde peut bien crever la bouche pantelante. 

    Seule nue dans la tempête de mes sentiments ?

    Je veux vibrer.

    Corps et âme de concert avec toi.

    Un point c’est tout.

    Je ne me résoudrais plus jamais à faire semblant de tout.  

  • elha

    Membre
    3 février 2020 à 21 h 56 min

    @byaku

    Oui Byaku, je suis de ton avis ! La romance est à inventer pour ceux et celles pour lesquels cela compte !

    S’inventer, se surprendre soi même à donner de soi, comme un trésor à l’autre! 

    Comment faire autrement avec l’élu de con coeur ?!

    Ne pas se vendre, mais se donner…et pourqu’elle raison attendre une date?!

    Enfin si j’avais un amoureux/amoureuse ce serait mon plaisir que de le/la surprendre amoureusement.

    Oh la, je m’arrête là 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 février 2020 à 22 h 01 min

    @bagayaga et l’homme de répondre “c’était sympa!” avant de s’endormir à côté ^^

  • bagayaga

    Membre
    3 février 2020 à 22 h 14 min

    @krevitz

    Pourquoi cet homme est tant dérangé. Ce ne sont que l’extériorisation d’émotions qui me parcourent. Ça a été ce que j’ai ressenti en septembre. 

    Ce que je ressens aujourd’hui est encore une fois différents. Ce sont des instantanés. 

    Mais je ne vois pas pourquoi je devrais faire quelque choses qui n’est pas mois pour que cet homme cesse d’esquiver. Si il n’est pas intéressé eh bien qu’il le dise. On ne le force pas. 

    Qu’il prenne connaissance du dossier et se désengage en connaissance de cause. 

    Je montre mon cheminement ,le chemin que je parcours pour me sortir d’un edonisme déviant. L’homme n’a pas l’air de l’appréhender et de le comprendre. Ça l’agace.

    Eh bien il existe des femmes toutes simples et rationnelles. Ici ce n’est pas le cas. Mais c’est une femme qui avance. Une optimiste. Elle apprend. En continue. Jamais ne s’arrête.

    Visiblement tu n’y es pas sensible. Je comprends. Mais c’est ma réalité. 

    Et l’écriture me permet de m’en affranchir. C’est mon retour. Il n’est pas moins légitime qu’un autre. Il est juste flippant et bancale. Mais faut bien tout de même qu’il puisse exister. Au moins pour moi. Sinon mon esprit continue à battre la campagne et je fais n’importe quoi avec mon corps. Je cherche des solutions. J’essaye toujours des nouvelles pistes. Et j’avance. Ce n’est pas impossible de partir d’un champ de mine pour arriver à un jardin luxuriant.

    Ça prend du temps. Et ça demande courage et honnêteté. Alors si l’homme a peur de la femme nuage,il peut sortir du lit^^ La femme nuage s’aime maintenant et elle n’a plus besoin d’être aimée. Elle aime cependant. Mais ne retiens rien ni personne,surtout si malaise il y a .

  • byaku

    Membre
    3 février 2020 à 22 h 14 min

    Momosse : La romance, c’est mon contraire.

    Lourd … léger … professionnel ! Rofl

  • cinematographe

    Membre
    3 février 2020 à 22 h 16 min

    @krevitz les envolées lyriques se dégonflent-elles aussi tôt, pour s’écraser tout raplapla dans les abîmes de l’oublie ?

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