Amour amitié surdoués

  • laradelia

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    4 octobre 2019 à 22 h 28 min

    > un couple HP : j’aimerai maintenant abordé ce thème. J’ai eu plusieurs couples avec des non HP, jusqu’à ma dernière relation avec un HP et qui fut aussi ma plus longue (4 ans continu). Avoir quelqu’un qui vous comprend car il est intelligent c’est super, mais à contrario effectivement sa nature à pouvoir fortement s’adapter risque de le faire se perdre lui-même.

    J’ai eu ce problème avec mon ami car il n’arrivait pas à exprimer ses émotions / sentiments (et mon besoin n’arrangeait rien), l’une des raisons est parce qu’adolescent sa petite copine lui a dit d’arrêter de sourire tout le temps et que plus tard la jeune fille avec qui il s’est pacsé la abandonné peu de temps après leur emménagement afin de créer une famille.

    Cela fait écho à la part “féminine” des hommes et il y a de l’espoir, car comme moi il a appris des erreurs de notre histoire pour ne pas les reproduire. Ainsi avec sa nouvelle compagne (sûrement HP et de 33 ans) il communique plus, il exprime ses sentiments/émotions/doutes/craintes, il est plus câlin, il a enfin trouvé son équilibre entre trop et pas du tout en faisant la méthode des petits pas (l’un après l’autre). Happy ending : il vient de faire sa demande en mariage (à 37 ans) et elle a accepté 😀

    NB : la fidélité, avec mon ami c’est bien la 1ère fois de ma vie que j’ai envisagé une relation sans avoir le moindre doute sur sa / ma fidélité. Un HP à un sens du respect et de la justice très élevé et ressent des émotions fortes, je doute qu’il y est du coup des infidélités (ce qui n’empêche pas des fin de relations pouvant être difficiles).

    > une autre forme de couple : vivez votre vision du couple ! qu’elle soit un stéréotypes ou pas. Pour ma part ma grand-mère maternelle était fille-mère (pour sa 1er fille) avec un caractère bien trempé et à son époque c’était inenvisageable/impensable/hérétique. Elle a ainsi éduquer ses 3 filles à être indépendante quoi qu’il en coute (même après plus de 50 ans de mariage) et l’a appliqué jusqu’à sa propre mort. Et selon elle l’homme parfait se compose de 3 hommes avec un pour le travail (maison, jardin, argent), un pour la tête (intellectuel, discutions, sorties culturels) et un pour le corps (sentiments, émotions, sexe).

    Une génération plus tard ma mère à elle trouvé son équipe (après 17 ans de mariage et un divorce) en étant chez elle seule du mardi au jeudi, puis chez son compagnon du vendredi au lundi et ça fait des années que ça dure. Monsieur est selon toute vraisemblance atteint d’asperger mais son intelligence émotionnelle satisfait ma mère (qui garde toujours en coin de tête la définition de sa mère de l’homme parfait avec quelques variantes).

  • laradelia

    Membre
    4 octobre 2019 à 23 h 05 min

    > la testostérone : pour finir (bien que j’aimerai également parler longuement de sexualité) la femme “masculine” qui a une aura à la Lara Croft / Buffy Summers / Emma Swan ba c’est tout moi également 😀 comme la définition de @bagayaga (je suis) et @onepiece (j’adore). Par contre quels sont ces mouvements de femme “masculine” ? Et je ne pense pas que cela soit plus simple maintenant qu’avant, car j’aimerai ne pas être influencé par toutes mes hormones (menstruelles) / mes émotions comme peuvent l’être les hommes.

    Mais surtout de devoir me justifier chaque jour d’agir comme une femme ou un homme selon la situation. Si par exemple je choque les hommes lorsque enfin je peux parlé sexualité sans tabou et leurs apprendre des choses, alors que les femmes ne comprennent pas que je ne veuille pas d’enfants quand elles me voient avec mon âme d’enfant jouer comme une folle avec les leurs et être une super tata/marraine. Pour mes rares proches cela est normal et explique également ma sexualité vue que je suis bisexuelle, peut-être une piste.

    Du coup ma curiosité ne pouvait attendre les sources que je suis allée chercher (merci google). Selon L“Étude des caractéristiques psychologiques et psychobiologiques des enfants à haut potentiel” de la revue Enfance 2010 et “L’état de la recherche sur les enfants dits surdoués” du CNRS 2004 tout se passe lors de la gestation durant la création des hémisphères du cerveau normalement l’un après l’autre du fœtus.

    Dans certaines conditions (comme une grossesse stressante) la mère crée un affut de testostérone à son bébé. Cela a pour conséquence de développer en même temps les hémisphères (ce qui est pas top) et d’inhiber certaines aires du gauche en en favorisant d’autres (surcompensation) du droit. Du coup organisation cérébrale atypique et boom effet papillon.

    Je n’ai rien trouvé concernant l’âge adulte mais pour info je vais aller à cette conférence sur Lausanne (suisse) par curiosité qui traite du cerveau d’un HP, avec l’éclairage des neurosciences pour mieux le comprendre et le vivre. Je pourrais faire un retour à celui-celle qui veut. Bye 😉

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 octobre 2019 à 20 h 10 min

    Je la poste ici

    https://youtu.be/h9-OzSzCDWo

    Une solitude parfois bien méritée, mais oui est-ce signe de complaisance, ou juste un passage, obligé, pour aller vers soi dans un premier temps afin de pouvoir envisager une relation saine, loin de tout sentiment de toxicité que l’on peut éprouver à son propre égard, car oui la relation à l’autre réveille tant de choses…

    @byaku, je vois ce que tu veux dire, j’ai moi-même ressenti cela, si tu ne sautes pas sur tout ce qui bouge alors forcément tu es homo, quel raccourci on est bien d’accord mais c’est oublier que la confiance est le baromètre intérieur, qu’il faut carresser l’âme de l’autre, que l’homme aussi (certains en tout cas) est un être pudique et doué de sensibilité.

    En résumé, je dirai que le plus grand défi est d’être en phase avec soi, homme ou femme, de faire cette rencontre avec son véritable SOI, loin de tous jugements sociétales, qui ne sont qu’arbitraires.

     

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 octobre 2019 à 20 h 24 min

    Pour conclure, “seule l’union de deux êtres si imparfait mais parfait l’un pour l’autre est parfaite”, reste à le/la trouver. A. De Musset, on ne badine pas avec l’amour.

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 octobre 2019 à 20 h 30 min

    Et j’ajouterai, j’ai toujours vu cette citation chez les parents sur une assiette en porcelaine, “En amour, plus la préface est longue, plus l’ouvrage dure”. C’est ce que nous voulons tous, j’en suis convaincu, aimé et être aimé, malheureusement cela ne se fait pas sans douleur, il faut peut-être donc être prêt à accepter cette douleur, sans quoi rien ne peut se faire, Rome ne s’est pas construite en un jour 😉🤗

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 octobre 2019 à 20 h 45 min

    Sur ce qui est de la vie in-utéro, d’après mes conclusions/déductions de ce que j’ai pû entendre, et bien oui, ma mère elle était limite en dépression durant la gestation, elle a arrêté de travailler à ma naissance et s’est mise petit à petit assistante maternelle, sa vocation, nous s’étaient secondaire mes soeurs et moi (en exagérant un peu j’avoue), mais voilà d’où vient ce sentiment intrusif, entr’autre, des autres, car s’était la semaine, les weekends et la nuit, ajoutaient à cela un comportement castrateur de sa part, sa névrose, pas une miette par terre sinon son monde s’écroule…

    Enfin voilà, je fais part d’une partie de moi, je ne sais pas si je fais bien mais je le fais c’est tout. Désolé pour ceux que ça dérange, passez…

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