A propos du désamour

  • Membre Inconnu

    Membre
    29 juin 2020 à 21 h 30 min

    @Hemera

    Tu l’avais peut-être déjà précisé auparavant sans que je le remarque mais tu es psychologue, psychiatre ou quoi exactement ?…

  • Membre Inconnu

    Membre
    29 juin 2020 à 22 h 16 min

    @Hemera

    Et oui, c’est pour cela que la connaissance de soi est la priorité, le travail de base, et l’accepter est une formidable leçon d’humilité. Ensuite vient : réussir à le communiquer, et la communication est différente dans chaque relation. C’est en parlant de la communication qu’on l’améliore : la méta-communication, et pas seulement de ce qui est dit mais comment on le dit. La communication non-verbale représente 70% du message. “j’aime pas quand tu me parle sur ce ton”, “tu te recroqueville, là, désolé, redresse-toi, je voulais pas te vexer”, “tes yeux contredisent ce que tu me dis que tu penses”, etc.

    Un jeu/exercice consiste à dire à l’autre comment on le voit, et vice versa, et comment on voit l’autre nous voir, puis comment on voit l’autre nous voir le voir. Ça débrouille certains nœuds et enlève des questions. Ça peut même être drôle.

  • hemera

    Membre
    29 juin 2020 à 22 h 37 min

    @paradox

    tout à fait d’accord avec toi, et pour “agir” sur la communication non verbale, sur ce qu’on émet de façon non verbal, être au clair avec soi, ce qui nous habite, sommes nous dans l’ouverture du coeur, réellement disponible, dans une présence en conscience, ou au contraire, sommes nous “ailleurs”, non disponible, dans un état émotionnel ou physique qui ne nous permettent pas d’être en relation…

    et souvent tu parles de méta-communication ;-), je suis d’accord, apprendre à décoder la modalité de communication dans une relation, ce que l’on joue, ce que l’on répéte, les rituels de communication, en faire un lien de complicité aussi…les codes implicites..mais parfois, il m’est arrivé que certains partenaires (en amour ou en amitié…) soient résistants à cette communication, dans la représentation que la communication devait être simple et ne nécessite aucun réajustement…pffttt…

    @Momosse

    oui je suis du métier, mais j’aime bien ici poser ma casquette, je suis dans l’échange avec vous tous, c’est surtout un lieu que j’aimerais pour moi d’expression de ce rapport au monde bien particulier que peut avoir un zèbre hpe…si tant est que je le sois ! et où je me suis autorisée à parler du bout des lèvres d’un chagrin d’amour, quand l’amour est toujours présent (et sans doute le restera )mais que le travail du détachement doit se faire, pour trouver l’apaisement …

  • Membre Inconnu

    Membre
    29 juin 2020 à 23 h 33 min

    @Hemera

    Je ne doute pas que tu sois honnête ou que le fait de partager ou d’analyser (ce que l’on fait tous) ce que l’on se communique dans nos échanges ici t’apporte également et ce, que ce soit personnellement ou professionnellement mais tu n’as pas répondu à ma question précise (dénuée de sous-entendu) s’agissant de “la couleur” de “cette casquette” que tu poses ou remet à volonté au demeurant… Tu peux bien évidemment t’y refuser et je l’entendrais (sans bien le comprendre dans la mesure où tu t’annonces toi-même en tant que thérapeute en ce domaine distinctif)…

  • hemera

    Membre
    30 juin 2020 à 12 h 10 min

    @Momosse

    pour répondre précisément, mon premier métier est dans le paramédical (kiné), puis j’ai un master 1 de psychologie clinique puis une formation en psychothérapie et je suis donc psychothérapeute.

  • farguas

    Membre
    27 juillet 2020 à 10 h 29 min

    Je suis novice pour ma part.

    Je n’ai jamais connu de relation durant mon adolescence (je dirais même que je ne l’ai pas vécue).

    Ma femme actuelle est la seule que j’ai connu.

    Ma rencontre a été … étrange.

    Ne supportant plus ma solitude, j’avais fini par trouver le courage de m’inscrire dans une agence matrimoniale.

    La femme en face de moi me parlait mais je captais pas tout ce qu’elle me disait tellement j’étais stressé.

    Elle m’a alors dit que deux personnes correspondaient à mes “critères”.

    Je me souviens juste que l’autre jeune femme était secrétaire.

    Puis elle m’a demandé qui je voulais rencontrer en premier et m’a proposé deux prénoms.

    En pleine panique intérieur, j’ai choisi Karine. Je ne savais même plus qui elle était ou ce qu’elle faisait.

    A notre première rencontre, j’ai découvert que l’on avait tout les deux des parcours très similaires. Je me suis trouvé en elle. Notre relation à été fusionnelle et je dirais que j’ai plus aimé être aimé qu’aimé (non pas que je ne l’aimais pas, mais mon amour pour elle était lié à ce sentiment d’être aimé) et cela m’a suffit.

    Aujourd’hui, cela fait 20 ans que l’on est ensemble et il m’arrive de repenser à ce moment dans l’agence matrimoniale.

    Notre relation c’est essoufflé. Nous avons deux enfants que j’adore plus que tout mais le reste de notre relation c’est étiolé.

    J’ai malgré tout des sentiments pour elle et je sais qu’elle m’aime toujours autant qu’à nos premiers jours.

    Cela c’est donc rajouté aux autres problèmes que j’ai accumulé au fil du temps tel un nœud Gordien. Et je pense que je n’ai pas l’épée nécessaire pour le défaire.

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 septembre 2020 à 15 h 21 min

    Juste un avis: Ne renonce pas. Si tu en aimes un autre, (ce n’est pas personnel) tu oublieras le premier.: pas d’autre solution je pense.

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 septembre 2020 à 15 h 25 min

    Hanae “Je pense que cela dépend si on est initiateur de la fin de la relation ou non.”

    Il y a aussi le cas où ca ne démarre pas du tout. un amour non partagé.

  • hanae

    Membre
    3 septembre 2020 à 17 h 06 min

    Norbert, oui dans le cas où on tombe amoureux et si ce n’est pas réciproque. C’est douloureux effectivement d’une certaine manière. Mais cela n’est probablement pas comparable avec la perte d’un amour consommé, du deuil d’une relation. Ce n’est pas le même investissement, la même déception au bout du compte. D’un côté il y a le fantasme d’une vie à deux, de l’autre les souvenirs qui font souffrir et qu’on n’arrive pas à chasser, devoir renier le passé et ce qui a été construit, oublier les projets et aussi les souhaits.

    <font face=”inherit”>J’ignore ce que l’on peut ressentir quand on est amoureux d’une personne qui ne nous aime pas, je ne peux que l’imaginer comme étant un coup porté au </font>cœur<font face=”inherit”> comme lorsqu’on est rejeté, sauf qu’on est toujours attaché à cette personne et qu’on a pas envie qu’elle s’en aille.</font>

  • hemera

    Membre
    10 septembre 2020 à 10 h 25 min

    il y’a aussi des cas où on sent que l’amour perdure, est là, bien réel, où cela est énoncé, vécu dans un lien non amoureux, de part et d’autre…. mais où l’un des deux ne veut pas que l’amour s’incarne dans une relation amoureuse par peur que le quotidien , les difficultés viennent abimer le lien idéal….accepter que l’amour, même partagé ne soit pas incarné dans une réalité physique….laisser le temps faire son oeuvre, apaiser la douleur, et peut-être continuer à aimer ou sentir l’amour disparaitre…aimer ailleurs, aimer plusieurs …

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