[Membre Inconnu]

@ Anonyme

“Moi, j’apprends à respirer, c’est tout ce que j’ai trouvé. …, j’ai appris à me faire une raison, c’est
comme ça, c’est la vie. C’est pas très rationnel mais qu’est-ce qu’on
peut faire d’autre. La douleur, j’ai appris à faire avec, elle fait
partie de ma vie.”

Oublier, trouver un/une autre,… peut être. Mais il reste aussi la solution d’analyser ce qui ne va pas chez soi (pourquoi l’autre n’a plus voulu) et de corriger cela,… je ne sais pas si c’est possible, mais en tous cas cela permets de passer vraiment à autre chose et à un/une autre.

[Membre Inconnu]

@ Hanae “Ce que je veux dire par là c’est qu’il ne sert à rien de courir après quelque chose qui ne sera plus.” Pourquoi ce pessimisme ? (humour: les zèbres peuvent tout faire)

Ce n’est qu’une hypothèse, correspondant à un ressenti: le problème c’est dans le cas où on se sert du partenaire pour combler des manques (fonction affective de la mère, fonction reconnaissante du père) ou si c’est un “simple” amour.

Donc si l’autre était utilisé pour combler des manques affectifs/cognitifs, non seulement cela le ferait partir, mais la douleur serait terrible.

Par contre si c’était un amour “normal”, non seulement la douleur serait supportable, mais il n’y en aurait pas car l’autre ne partirait pas).

PS pour Hanae, tu penses comme la majorité, que de parler de nos douleurs profondes de zèbre ne fait que ré ouvrier inutilement les blessures des zèbres. Si j’en ai parlé c’est parce que je pensais que la parole permettait de dépasser/guérir.

Mais il y a collectivité et … respect des règles majoritaires, donc je n’évoquerai plus ces sujets, sauf en MP

[Membre Inconnu]

Hemera “l’attachement et la dépendance affective pour certains vont de pairs.”

problème: fait-on jouer au partenaire le rôle qu’un des 2 parents n’a pas fait?
Sauf complémentarité dans la dépendance, en général le partenaire ne peut supporter cela sur le long terme…. (ce n’est que du ressenti)

[hemera]

Norbert, selon moi, chacun est responsable de son histoire et personne ne peut demander à son partenaire de venir “jouer le rôle d’un des deux parents, en le réussissant cette fois”. Je vois bien ce dont tu parles et je le partage.

Le questionnement pour moi qu s’ensuit est : sommes nous dans une relation amoureuse, tout à fait affranchi de nos blessures existentielles et donc guerri ? …puisque l’autre n’est pas là pour nous guérir…donc nous serions en capacité de nous guérir seul, en dehors du lien à l’autre. Or c’est souvent le lien qui est à l’origine de la blessure et nous sommes des êtres de liens, donc difficile de se “réparer” absolument seul, nous avons aussi besoin de l’autre (personne ressource ) dans ce processus de réparation… est ce réaliste de penser que dans les faits la personne ressource ne sera jamais le partenaire du couple ?
donc il faudrait rentrer en couple tout à fait “adulte”, avec nos vieilles blessures totalement réglées, en étant soi-même un très bon parent pour notre enfant intérieur blessé si jamais à une occasion il pointait son bout du nez (ou quand il repointera etc….)… à mon sens dans la réalité constatée, c’est pas gagné !!

autre question : la relation amoureuse est-elle un espace de sublimation du meilleur de nous-mêmes ? pour moi, “une relation réussie” (je n’aime pas le mot ) serait une relation ou chacun révèle le meilleur de lui-même et permet à l’autre de révéler le meilleur de soi-même…et où en même temps chacun peut être totalement lui-même, y compris dans ses zones d’ombres tout en restant en sécurité….

bref, en plus de tous ce qui a pu être dit, (et je n’ai pas relu les posts ) je rajouterai la responsabilité individuelle et une grande conscience de ce qui se joue….ce qui sont pour moi deux critères importants de maturité….

voilà, voilà…ce qui est bien c’est qu’il y’a toujours du taf 😉

[Membre Inconnu]

alors là, pas de recette miracle pour apprendre à faire sans, juste le temps de réaliser, ses erreurs, et puis vient le temps des remords….

[casia09]

Bonjour tous,

A mon point de vue, pas de recette miracle, mais aussi cela va dépendre du type de désamour et de la relation.

Peut être je vais me faire lincher, mais pour moi a été si différent entre une relation normo pensant(j’aime pas trop le terme)-zèbre et une relation zèbre-zèbre. A mon expérience, mes désamours avec des gens non HP sont douloureux mais en quelque sorte je sentais c’était à la fin un peu libérateur car l’autre n’arrivait pas à me comprendre et souvent ça finissait mal. En ce moment je vis une rupture avec un HP et c’est le martyr. On avait une relation fusionnelle et assez complémentaire, pas besoin d’expliquer, de prétendre, c’était juste simple et une entente innée. La personne en question a mis fin à la situation et le désarroi est immense. Comme jamais.

Le temps? comme j’ai lu dans un autre commentaire, on reste marqué à vie et une partie de nous s’en va avec l’autre.

Une autre personne? bon, il n’y a pas tant de zèbres en liberté que ça.

Pour chaque personne bien évidemment est différent, mais en tout cas ce n’est jamais simple et encore moins agréable ou facile à surmonter.

L’attachement? c’est pareil, cela va changer par rapport à la relation, au lien existant. Je considère, l’attachement dans certaines cas est inévitable et cela ne veut pas dire que ça soit mauvais ou bon, juste il existe. Après il faut être prêt pour apprendre à le gérer et que ça ne dérive pas en dépendance. Cet attachement peut faire peur (dans mon cas une des raisons pou les quelles on m’a quitté) , ici je crois ça va jouer aussi la maturité sentimentale de chacun.

Pour certains comme moi il ne va pas nous rester et je cite un autre commentaire : réapprendre à respirer.

[cinematographe]

Personnellement cela ne m’inspire rien, je n’ai jamais été amoureux de qui que ce soit …

[byaku]

Personnellement cela ne m’inspire rien, je n’ai jamais été amoureux de qui que ce soit …

@cineaste

Pourquoi ça ne m’étonne pas 😛
Y’a même pas une petite intelligence artificielle qui te tape dans l’oeil ? Allez avoues ! Cortana n’est pas si mal je trouve

[corvus_corax]

Bonne question dont j’aimerais connaitre la réponse ….
Après plus de 20 ans avec la personne dont on était certain d’être la clé mutuelle de nos vies, comment faire pour parvenir à ne plus avoir d’espoir d’avenir ?