[Membre Inconnu]

@max alors oui, et j’ai bientôt 50 ans administrativement mais déjà toute petite j’avais l’impression de vivre plus que les autres . J’étais plutôt en mode “survie” mais par la suite, avec le recul, je me dis que j’ai vécu des choses qui en fin de compte m’ont beaucoup appris et m’ont surtout permis d’évoluer, d’apprendre à me comprendre, me connaître … j’aime beaucoup cette phrase de ” c’est du chaos que naissent les étoiles” 🙂

[Membre Inconnu]

https://www.youtube.com/watch?v=qrUlMWET2cU

[Membre Inconnu]

tout compte fait, je vais mettre la lettre complète, elle est tellement belle je trouve !

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment.

Et alors, j’ai pu me relaxer. Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions. Aujourd’hui je sais que cela s’appelle…l’Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, J’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle. Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment… Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… le Respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme. Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… l’Amour propre.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grands plans, j’ai abandonné les méga-projets du futur. Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime quand cela me plait et à mon rythme. Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison, et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé. Aujourd’hui, j’ai découvert …l’Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe. Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois. Et cela s’appelle… la Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon coeur, elle devient une alliée très précieuse ! Tout ceci, c’est… le Savoir vivre.

Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter. Du chaos naissent les étoiles.

Charlie Chaplin, ….. pas si clown que ça….

[max]

@krevitz c’est une des meilleures à mon avis

@isabelle1970 cette lettre, je ne la connaissais pas, est un véritable manuel de vie pour zèbre, je vais l’écrire sur un mur de la maison

[Membre Inconnu]

@max personnellement c’est un exemple à suivre, une sorte de “mantra” pour moi .. je peux la lire, la relire , la rerelire, juste pour le plaisir de me remettre tout ça en tête et en “conscience”

Et pourtant je ne suis pas une “fan” de Chaplin 🙂

[byaku]

Ahahahha ! Tu viendras pas dire que je suis sur tous les sujets ! Pti salopard va 

Mais oui, complètement … Et si je devais expliquer pourquoi, je dirais qu’à partir d’un certain age … pour moi je dirais aux environ des mes 8 ou 9 ans … J’ai commencé à vivre dans ce que je pourrais qualifier de ” multi-timelines ” ou ” multi-dimensions “. Le moment présent a été de plus en plus parasité à partir de cet age là par des moments passés et des potentiels moments futurs toujours présent dans ma tete en superposition au moment présent. Mon attention s’est de plus en plus focalisé sur ces ” autres réalités ” que sur la vraie et le moment présent … A tel point qu’aujourd’hui, très rares sont les moments ou je ne suis que dans le moment présent sans être parasité par des mondes passés de ma propre vie, ou des mondes passés imaginés sans forcément de rapport avec moi … et pareil concernant le futur, des futurs potentiels pour moi même en fonction des décisions multidirectionnelles que j’aurais à choisir quand je serais confronté à telle ou telle situation, ou des futurs pas forcément en rapport directe avec moi, qui peuvent concerner un proche, la planète, l’humanité dans 100 ans, dans 3000 ans.

Ma vision de ce qu’on appel le présent ( pour moi le présent est une illusion et n’existe pas vraiment, mais je vais pas expliquer ça aussi maintenant ^^ ( sauf si ça intéresse vraiment quelqu’un ) parce que c’est déjà bien assez long comme ça d’expliquer cette impression d’avoir vécu plus que mon age ) est donc complètement parasité, et mon attention focalisée ailleurs. Le présent passe souvent complètement en arrière plan par rapport aux autres dimensions que je vis dans ma tete, et je le vis donc un peu en ” veille ” tout le temps. Ce qui me donne l’impression d’avoir vécu plus longtemps que 33 ans, puisque depuis mes 8 ou 9 ans, j’ai du passer des années et des années dans des passés ou futurs imaginés dans ma tete, en même temps que mes 33 années d’existence dans cette triste ” réalité “.

[max]

@byaku C’est exactement ce que je ressens ! Et je regarde mes collègues avec pitié en me disant “les pauvres ils n’ont qu’une vie” et eux me regardent avec… (je ne sais pas) en se disant “il est complètement perché !”

[cinematographe]

@byaku ce commentaire me rappelle une des rares séries TV que j’aimais bien suivre, quand j’étais adolescent puis jeune adulte, une adaptation télévisuelle du long métrage de David Cronenberg « Dead Zone », elle même déjà adaptée d’un roman éponyme (je crois ?) de Stephen King …

Le protagoniste principal de la série était un médium avec une dominante de psychométrie , qui lui faisait ressentir avec acuité et tous ses sens , le passé aussi bien que le futur proche , de toutes les nouvelles rencontres de personnages au fil des scénarios qui se profilaient, pas toujours ou seulement à thématique d’intrigues et d’énigmes policières… 

La dimension fantastique était assez solidement ancrée dans le réel, à contrario d’une série des années 2000, comme «X files » par exemple,qui elle jouait surtout sur l’ésotérisme, le sensationnel des situations, la mystification des faits, et la conspiration paranoïaque du complot organisée à l’échelle etatique…

[byaku]

Tu m’intrigues sur le roman de Stephen King … C’est l’auteur préféré de ma mère … Il est fort possible qu’elle l’ait du coup, je le lui demanderais puisque je me suis repris d’affection pour la lecture depuis 1 an.

[Membre Inconnu]

@byaku ha un bon stephen king !!! 🙂