Paroles de paternels

  • Paroles de paternels

    Publié par Membre Inconnu le 22 janvier 2020 à 19 h 47 min

    Une nouvelle discussion pour poster ces mots qui nous marquent – positivement ! – lorsque l’on a été enfant, adolescent ou adulte.

    Comme des citations, sauf qu’il ne s’agit pas de “grands hommes” mais simplement d’êtres qui nous sont proches : pères, mères, tuteurs, frères, soeurs, professeurs, ami(es), collègues. Qui nous ont marqués. Qui ont été un petit coup de pouce dans les moments de difficultés ou qui ont révélé leur sagesse au fil des années.

    Membre Inconnu a répondu il y a 4 années, 3 mois 5 Membres · 19 Réponses
  • 19 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    22 janvier 2020 à 19 h 51 min

    Mon père, après mon premier véritable chagrin d’amour: 

    – “Que t’arrives-t-il ? Pourquoi pleures-tu ma chérie ? 

    – J’ai rompu avec Mathis….ca fait tellement mal. 

    –  Je suis content que tu pleures. 

    – Pourquoi tu me dis ca ?! T’es horrible !

    – Non. Si tu pleures, cela veut dire que tu l’as aimé profondément et , ma chérie, moi je te souhaite d’aimer profondément et d’aimer beaucoup dans ta vie”. 

  • Membre Inconnu

    Membre
    22 janvier 2020 à 19 h 57 min

    Moi, en pleurs, comme d’habitude, quand j’étais adolescente puis dans mes débuts professionnels (18/19 ans): 

    – “Papa, des élèves à l’école sont méchants avec moi. Je ne leur fait rien pourtant, je les laisse tranquilles, je ne comprends pas. 

    –  Papa, des collègues de travail sont méchantes avec moi Je ne leur fait rien pourtant, je les laisse tranquilles, je ne comprends pas. 

    – Papa, ma sœur est méchante avec moi. Je l’évite pourtant, je ne comprends pas.” 

    Mon père, inlassablement, face à moi qui ne comprenais pas: 

    – “Ma fille, il n’y a pas de bourreau sans victime. “

  • bagayaga

    Membre
    22 janvier 2020 à 20 h 19 min

    C’est un homme avisé^^ Je pense lui piquer la réplique^^ Faudrait presque me laisser son blaze que je ne lui vole pas la vedette^^ 

    Je n’ai plus son nom, il était scénariste de théâtre et il passait pour témoigner pendant mes études. Il nous a confié qu’il fallait prendre au moins ,tout les jours un risques par jours. C’est à dire oser. À partir de ce jour, j’ai mis en œuvre ce laïus. Et finit les regrets^^ 

  • bagayaga

    Membre
    22 janvier 2020 à 20 h 36 min

    Ma mère beaucoup moins magnanime, -“Si tu as l’attitude corporelle ou mentale d’une victime,tu en seras une. Demande toi qui les prédateurs attaquent en premier dans les troupeaux.” 

  • Membre Inconnu

    Membre
    22 janvier 2020 à 20 h 39 min

    @bagayaga : hahahahah Joy , le fond est là , le fond est là …..”gratitude dans nos coeurs” !!!! Rofl Merci les petits vieux !

  • bagayaga

    Membre
    22 janvier 2020 à 20 h 44 min

    J’ai chopé mon père une fois en train de faire un dessin avec ma fille aînée Louise,elle devait avoir à peine deux ans et demi/trois ans. 

    Je regarde par dessus son épaule. Dans le brouhaha personnes ne les calcules. 

    Papa a dessiné un troupeau de points, et un Point tout seul. Séparés mais au même niveau sur le même plan(Ça m’a paru important, le point tout seul aurait été situé au dessus,je l’aurai mal pris.) 

    Il lui dit, en montrant le troupeau, ça c’est la masse. Et en montrant le point , et ça c’est toi. 

    Je n’ai pas eu le loisir de l’interroger sur ce message à mon enfant. Sur le coup je me suis demandé même si c’était adéquat. Mais c’est une personne pour qui j’ai une certaine forme de respect. Et une certaine forme de confiance. L’avenir me dira si ma fille était le point désigné sur le schéma ou non^^ 

  • Membre Inconnu

    Membre
    22 janvier 2020 à 21 h 29 min

    Je crois que toi et moi, nous sommes gâtées. 

    J’adore observer mon “beau-cousin” avec mon neveu et ma nièce. 

    C’est un homme qui au quotidien est très “dur”, du moins c’est le masque de l’homme fort qu’il porte constamment. Il porte beaucoup sur ses épaules, il se mets une pression de fou d’ailleurs pour incarner ce rôle, une stabilité. Etre “fiable” et pour beaucoup il peut paraître très froid. 

    Bref, ce que j’adore, c’est qu’il y a UN moment en particulier o`u le masque s’écroule complètement et pendant lequel il ne peut rien y faire. ….c’est lorsqu’il regarde ses enfants jouer. C’est automatique. Et alors, automatiquement, un espèce de grand sourire niais et plein d’amour se pose sur son visage, tu  sens presque sa gorge qui se serre… Tu sens qu’ils sont les choses les plus précieuses qu’il à au monde. 

    Et alors il prend la tête de son fils dans ses mains et celle de sa fille, les embrasse chacun sur le front et leur dit, avec tout cet amour de père ” T’es beau mon fils/T’es belle ma fille, je t’aime”.

    Moi mon père ne me disais pas que j’étais jolie quand j’étais petite, il m’appelait son “petit crapaud”  (le salaud). Moi je lui rétorquais que je lui devais ma beauté. ^^  Il m’a poussé à développer d’autres talents…c’est pas plus mal. “gratitude dans nos coeurs” Rofl

  • Membre Inconnu

    Membre
    22 janvier 2020 à 22 h 07 min

    Et bien @bagayaga, @Gaiain, je vais témoigner aussi, de ce que représente mon père, ce daron que j’aime par dessus tout, qui m’a à la fois tant fait souffrir, et que pourtant je respecte par dessus tout, c’est sûrement la seule personne même que je respecte -je me comprends- il m’a transmis tout ce que je suis, je le vois comme un modèle, un phare dans la pénombre.

    Oui, il m’a fait souffrir, tant par sa présence, son charisme, cette force qu’il dégageait et dégage toujours, avoir tellement souffert et être tellement humble, comment est-ce seulement possible pour un être humain. Oui je le surestime sûrement, et pourtant je ne pense pas tellement je connais sa vie, et puis n’est-il pas mon père. Cette souffrance, on se la transmet de père en fils, il me l’a transmise comme son père, mon grand-père lui a transmise et je veux croire que je suis là pour stopper ce cycle, oui c’est prétentieux, carrément et j’en suis conscient, que je ne ferai jamais mieux que lui -mais il est permis de rêver non- tellement il nous a mis a l’abris moi et mes deux sœurs du haut de sa pauvre petite fonderie où il a tellement souffert, allant jusqu’à faire une dépression pour ces pauvres petits connards de patrons, qui maintenant se la coule douce, ignorant le mal qu’ils ont pu faire, lui, le rabaissant plus bas que terre, mais lui, n’abdiquant jamais, et même malgré la dépression se levant une semaine sur deux à 4h du matin, et ne se plaignant jamais même de ressortir du taf tout noire de suie. Ce travail ingrat, ça fatigue, ça use et pourtant il est toujours là, et plus fort que jamais même, malgré deux stents dans les artères et là, je me rappelle, en souriant, ce qu’il me dit toujours : plus tu en chies jeune, plus tu profites par la suite, et je commence à comprendre le sens et la portée de cette parole, de sage… Mon père, il sera toujours présent, j’en suis convaincu, et ce même disparu tant les souvenirs sont nombreux. Oui, il est loin d’être parfait, j’en suis conscient, et pourtant il l’est à mes yeux, du moins ce soir, car ça n’a vraiment pas toujours été le cas bien évidemment, que l’on s’est même déjà battu, que je l’ai déjà fait pleurer et que je me pardonne tout de même, tout comme il me pardonne, que maintenant nous nous entendons à ravir et que je resterai sur ce souvenir, que j’en ai la chance de ne pas rester sur un conflit et que j’en mesure toute la portée. Mon père, ce héro, et bien oui, à coup sûr car je pense être le seul à vraiment le connaître, que les autres ne voit que la face émergée de l’iceberg, que dans la famille nous sommes des taiseux, de caractère, et que lui, de par son enfance, son éducation en a bien plus que moi, ça c’est une histoire d’époque, que si l’ éducation s’attendri c’est bien au détriment du caractère. Enfin bref, il est la personne que je respecte et respecterai toujours le plus au monde, et si je suis incapable de l’appeler “papa” -à mon plus grand regret- mais plutôt par son prénom, et bien ce n’est sûrement pas par hasard ni pour rien, mais parce-qu’il est et qu’il a toujours été ce qu’il est, c’est à dire une personne franche et entière comme je n’en ai jamais (re)croisée…

    Et ce soir, je lui rend hommage, puisqu’ incapable de lui dire en face…par cette chanson que je partage, comme un hommage à tous nos darons, sans qui nous ne serions pas là, n’aurions pas la chance de goutter à toute cette merde, si triste mais si plaisante parfois, et que n’oubliez surtout pas cette parole de sage “si tu en chies si jeune, c’est une chance dont tu connaîtras le sens, mais plus tard” et également celle-ci que j’ai entendu maintes fois “si j’étais à ta place et que je savais ce que je sais maintenant”…

    https://www.youtube.com/watch?v=x8l43czQAy4

    Et il y a aussi le fait que je sois content pour mes neveux et nièces, qu’il ait la chance de connaître ce grand-père formidable, j’aurai aimé connaître plus le mien, parti pour mes 6 ans, c’est ainsi.

  • bagayaga

    Membre
    22 janvier 2020 à 22 h 17 min

    Très bel hommage senseed^^ C’est le moment de prendre un risque par jour et de lui envoyer ce mail^^

    Tendresse à toi. Et merci pour ce courageux et très riche récit. Je suis très émue. 

  • Membre Inconnu

    Membre
    22 janvier 2020 à 22 h 18 min

    Mon oncle ( paix à son âme) = pour moi un papa.

    J’ai vécu mon adolescence dans le Sud-Ouest et j’étais bien, épanouie.

    Il m’a toujours conseillé et aller vers le haut= impasse,. Désespoir, douleur, rejet, ( famille = père. ) moquerie des autres.

    Il trouvait toujours les bons mots, pour me réconforter ( ça me manque).

    Quand je l’ai vu sur son lit et qu’il allait partir pour toujours = j’espère le revoir dans l’au-delà.

    Je garderai à jamais ces mots, même si des fois je tombe au plus bas, mais c’est la seule personne qui me sort du gouffre quand je pense à lui.

    Il était combatif, souriant jamais baisser les bras = il me disait tout le temps que je lui ressemblait, mais j’avais pas cette impression.

    Il me manque beaucoup beaucoup, j’ai au moins les souvenirs et des photos c’est mieux que rien.

    C’est la personne qui a été positif, ainsi que ma mère.

    Elle me disait tout le temps tu auras des épreuves dans ta vie, des hauts et des bas= mais je sais ma fille, que tu les surmontera, peut-être que ça prendra du temps, mais tu arriveras et ne baisse jamais les bras= face à ce qui ne te comprennent pas.

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