[Unknown Member]

Salut,

Disons que pour les petits malins comme moi qui utilisent direct la recherche de synonymes dans Google afin d’obtenir le bon résultat, c’est légèrement faussé 😅

[yana]

Bonjour,

Je veux bien apporter ma contribution et l’idée m’intéresse, mais est-il possible de passer les tests sans se connecter à Google? Ce sont des “Google Forms” et je n’ai pas d’adresse Google – et ne souhaite pas en avoir une…

Merci d’avance de votre réponse,

Yana

[bartorn2]

Salut. Même test que mensa… je joue pas, c’est ça qui m’a cramé pour y rentrer. En même temps, y a pas foule pour y répondre.

C’est quoi le but? Juste nous divertir ou les données ont pour vocation à être exploitées ?

[arkan_3710]

Yana, je peux éventuellement te faire une version PDF du test.

Si ça t’intéresse, mon mail : mysterium84@gmail.com

[arkan_3710]

Comment ça “même test que Mensa. Je joue pas…” ?

Quand j’ai posté ce message, je manquais de données pour garantir un étalonnage fiable de mon test d’habileté Lexicologique. Depuis, plus de 130 personnes l’ont passé, et les normes jointes au test sont à présent d’une robustesse satisfaisante.

Mon but, c’était donc d’optimiser les normes pour proposer un test gratos qui permette d’approximer ce que mesure l’ICV des test Weschler (à savoir la composante verbale/culturelle du facteur G). Je n’ai rien trouvé de tel en Français sur internet, donc je l’ai fait. Aussi simple que ça.

[bartorn2]

Ok, je joue alors. Mais c’est quand même le même test de français que le test d’admission mensa.

[bartorn2]

Ok, je joue alors. Mais c’est quand même le même test de français que le test d’admission mensa pour la première feuille.
Bon pour un gars comme moi qui ne lit pas depuis 25 ans, qui a arrêté en seconde et qui est resté très prolo, je m’en sors pas trop mal avec un 12 😄.
Mon avis : y a trop de mots dans la langue française 🤣J’ai jamais voulu m’enrichir spécialement en vocabulaire ce qui n’empêche pas de pouvoir élaborer et exprimer des idées avec des mots simples, c’est juste plus long. Avec mon langage simple, je peux tenir tête à beaucoup de monde si l’idée ne me paraît pas bien fondée ou incohérente. L’utilisation d’un vocabulaire supérieur par certains me laisse croire qu’ils tiennent à garder à distance des gens moins cultivés qu’eux en rendant un discours inintelligible. Mais dans le fond, l’idée peut sonner parfaitement creux, c’est pas un problème pour eux, ils sont pas compris et se la pètent avec de grands mots.

Pourquoi donc corréler une capacité d’élaboration (si tel est le but?) avec une richesse de vocabulaire?

Je n’y connais rien, hein, je pose des questions, je suis curieux et j’ai mes idées reçues et pas plus con qu’un autre si on utilise un langage basique…

[arkan_3710]

Tu veux dire le même “genre de test” que ceux de Mensa ? Parce que celui que je propose ici, c’est un test que j’ai créé, et que je n’ai aucune idée de ce à quoi ressemble le test d’admission de Mensa. Aussi, ce serait une bien drôle de coïncidence quand même que ce derniers soit à ce point similaires au mien.

Pour ce qui est du lien entre la richesse du vocabulaire et l’habileté intellectuelle de manière plus globale, faut savoir que les tests de QI sont entièrement fondés sur un modèle statistique se bornant à rendre compte objectivement des corrélations les plus significatives entre différentes tâches cognitives, et ce à l’échelle de la pop générale. Or, à cette échelle, on observe une très forte corrélation entre le niveau intellectuel global (facteur G) et le capital culturel en terme de culture G et d’étendue du vocabulaire. Autrement dit, quand bien même la richesse du vocabulaire puisse être légitimement suspectée de tout un tas de biais relatifs à la vanité culturo-mondaine de certains, le fait est que, à l’échelle de vastes cohortes, ça n’en demeure pas moins un bon prédicteur de l’habileté intellectuelle dans des tâches cognitives qui ne sollicitent pas la dimension verbale.

C’est en raison de cette forte corrélation (saturation en G) qu’on retrouve un subtest de vocabulaire et de culture G dans la WAIS, et que cette dimension proprement culturelle constitue 1/3 du test total.

Après, il est certain que ces corrélations collectives charrient avec elles des corrélations sociologiques inhérentes à tout ce que la structure de la société peut avoir d’inéquitable, et qu’elles sont donc plus ou moins biaisées par tout un tas de variables extrinsèques liées à des logiques de classes sociales. En conséquence, certainement que la mesure du niveau intellectuel des bourges ayant hérités d’un capital culturel riche tend à être surévaluée, et que, à contrario, celle des prolos qui ont grandis dans un environnement culturellement pauvre tend à être sous-évaluée. Ceci dit, ça n’est là encore que corrélations à l’échelle de grands groupes, et non des déterminismes. Par ailleurs, par delà ces biais/distorsions d’ordre sociologique, il subsiste bel et bien une corrélation entre l’habileté intellectuelle innée et la propension à développer un vocabulaire riche.

Pour te donner un exemple, perso, mon “QI verbal/culturel” est >99% de la pop générale (classes sociales favorisées comprises donc), et pourtant, il s’avère que j’ai grandi dans un environnement culturellement arriéré qui me situait peut-être parmi les 1 à 5% les plus défavorisés à l’échelle Française. Si le “QI verbal” était si biaisé que ça par des variables sociologiques, alors, en toute logique, la seule manière d’expliquer une telle aberration statistique pour ce qui est de mon cas individuel, ce serait de supposer que j’ai intentionnellement cherché à me bourrer le crâne de capital culturel pour compenser vaniteusement un probable complexe social (ça n’est pas rare). Or, dans les faits, cette hypothèse tombe à l’eau : Je lis relativement peu et – comme toi – je me défie énormément de l’esbrouffe culturo-mondaine des classes bourgeoises. Partant de là, l’autre hypothèse explicative, c’est précisément celle sur laquelle est fondée le modèle du facteur G, à savoir que, quand, par chance, on dispose d’un potentiel intellectuel très élevé, bah même en venant d’un milieu prolo défavorisé, on tend quand même, en général, par le biais notamment de l’efficience de sa mémoire et la vivacité de sa curiosité intellectuelle, à développer au fil du temps et sans vraiment le chercher un très bon niveau de culture G et de vocabulaire.

[bartorn2]

Ok, merci.

Le test de français mensa est comme le premier volet de ton test.

Vu comment tu causes, t’as certainement dû manger quelques bouquins sur des bancs universitaires, même si tu annonces ne pas lire beaucoup. Et la mémoire joue certainement un rôle important dans cet apprentissage, oui. Plus, certainement un grand intérêt à te sortir de cette classe défavorisée. Ce qui n’enlève rien de tes capacités apparemment hors normes, bien évidemment.

C’est quoi ton taf?

Ça m’a donné envie de faire ton test de culture, j’ai pris un revers, mama… bon, je sais pertinemment que c’est un domaine où je suis franchement mauvais. La culture g, ça me gave.

C’est contrariant de savoir que ce genre de tests peuvent mesurer une capacité intellectuelle… suffit d’apprendre et retenir des choses qui servent à pas grand chose et banco, on a l’air intelligent… mouais.

[arkan_3710]

Jamais foutu les pieds à l’université. Arrêt au Bac.

Après oui, j’ai lu, mais relativement peu. Quantitativement, je dois être à peine dans la moyenne des Français, et elle doit pas être fameuse cette moyenne. En revanche, qualitativement, c’est autre chose..

Actuellement au RSA, et sinon, j’ai surtout travaillé dans le gardiennage et les espaces verts… Donc à mille lieus des milieux cultivés.