Thérapie : pour ou contre?

  • Membre Inconnu

    Membre
    24 juin 2020 à 17 h 39 min

    @dianette

    Quand je suis avec ma psychothérapeute elle m’oblige pas à parler.

    Ça arrive pendant la séance je ne dis pas un mot.( J’ai installé depuis petit une barrière avec beaucoup de couches) ( acier).

    Par contre ce que j’aime bien c’est qu’il y a de la créativité ( elle sait que j’aime la danse et la musique).

    Du coup ça m’évade, quand elle emploi ce système.

    En tout cas pour ma part, en tant que HP je suis pas con, je sais où elle veut en venir.

    C’est juste pour apercevoir mes ressentis et mes émotions.

    Comme je l’ai expliqué dans mon précédent message j’ai tellement, vu des psychothérapeute que je connais leur système de fonctionnement.

    Par contre c’est vrai qu elle est à part ( formation de surdoué).

    Je sais qu’elle est là pour m’aider, mais j’ai beaucoup de mal à me livrer, ce que j’aime bien chez elle c’est qu’elle est très patiente/ bienveillante.

    De mon côté c’est pas une perte de temps.

    Car je me sens quand même dans mon élément, pendant mes séances avec elle, même si je me livre pas.

    Je pense que les séances vont durer longtemps ( même si c’est un cout)( après bien sûr chacun c’est moyen).( Mais je le fais pour mon bien-être).

    Je sais qu’elle essaie de m’aider, ( ressentis), elle me comprend ( pas d’agacement comme les autres).

    Pour revenir à ta question, pour le moment je suis toujours au point de départ.

    Peut-être qu’un jour je vais me livrer à elle ou peut-être pas.

    Seul l’avenir le dira.

  • hanae

    Membre
    24 juin 2020 à 19 h 45 min

    J’ai eu deux thérapeutes (freudien et lacanien) avant de trouver ce qui me convient.

    C’est à travers une analyse transgénérationnelle et l’interprétation des rêves que ça marche le mieux pour moi. Le rêve reflétant ce qui nous encombre, l’analyser permet de dévoiler ce que l’inconscient a enfouit afin de chasser les angoisses et la souffrance passée. Bientôt deux ans que je l’ai commencé, c’est vraiment un échange et je sens qu’elle s’investit comme moi pour avancer. Je n’y vais pas à reculons, je prends cela très au sérieux.

    Psychanalyse freudienne ou lacanienne, c’était très angoissant pour moi avant chaque séance. Réfléchir à quoi dire, je somatisais pendant, ça n’allait pas. Ça m’a permis de comprendre qu’il y avait des choses anormales quand j’étais gamine mais ce n’était pas assez poussé.

  • Membre Inconnu

    Membre
    24 juin 2020 à 23 h 39 min

    Le souci que rencontrerait tout spécialement un “profil atypique” (“zèbre”) par rapport à un autre “normo-pensant” relativement aux suivis psychologiques, c’est que je pense que dès lors qu’il aura atteint une certaine maturité notamment (sorti de l’enfance et de l’adolescence) et qu’il sera donc normalement à même de se prendre en charge (bien ou mal, complètement ou non) lui-même assez globalement, il rencontrera de grandes difficultés à trouver quelqu’un auprès de qui se confier suffisamment en ce qu’il le jugerait “digne” de lui apporter son assistance puisque son propre fonctionnement l’amènera souvent à analyser son thérapeute (peut-être plus que ce dernier ne le fera pour son client) à travers ce qu’il lui communiquera (en voyant son attitude, en estimant son sérieux ou en discernant vite là où son psy’ veut l’amener et s’il le fait à bon escient selon son avis), ce qui le conduira forcément à avoir un regard assez critique et qui deviendrait vite défiant vis-à-vis des aptitudes et capacités de ce professionnel de santé qu’il a choisi de voir et qui lui apparaîtrait facilement faillible après l’accumulation des “mauvais signaux” que le consultant aura envoyé au consulté… Il ne pourra guère lui donner sa confiance s’il estime qu’il ne le comprend pas ou s’il néglige de l’écouter et de porter une attention suffisante aux informations et indices objectifs que le lui donnera volontairement son patient particulier pour le guider dans sa démarche et l’orienter vers là où il souhaiterait utile de creuser dans les arcanes de son esprit…

    Car il en va couramment de la mécanique de réflexion spécifique de ces profils spécifiques qu’ils arrivent souvent dans ces cabinets de consultation en ayant déjà entrepris leurs propres auto-analyses, en ayant développés une réflexion élaborée sur leurs problématiques, elle qui les amènera parfois à acquérir un sentiment diffus ou plus clair mais assez objectif sur leur état d’être et ce, de telle sorte qu’ils viennent donc d’emblée avec une idée préconçue et construite (bonne ou mauvaise) de ce problème qu’ils rencontrent et pour lequel ils attendent d’obtenir un soutien extérieur afin de démêler le tout en utilisant les éléments dont ils disposent et qu’ils transmettent (eux sur lesquels ils ont raisonnés au préalable) plutôt que de “partir de zéro” comme c’est peut-être le protocole conventionnel… Je crois en substance que les psy’ ne s’attendent pas à ce qu’un de ces patients atypiques soient autant dans l’analyse ou qu’ils l’a mésestime et que même s’ils ne déconsidèrent a priori personne, ils peuvent en venir à sous-estimer l’entendement de ceux qui réclament leur assistance en ne leur accordant pas l’attention ou le crédit distinct nécessaire.

    Il est bien évident que cette incompréhension mutuelle est très préjudiciable à la résolution de la perturbation personnelle que voudrait obtenir quiconque en entamant un suivi à cet égard et pour ne pas trop condamner les psy’ dans leurs manques probables concernant ce qui a trait à “la douance” de leur interlocuteur, il me semble que ceux des “zèbres” qui désirent ce soutien devraient tout aussi bien systématiquement prendre en compte ce décalage latent en le formalisant clairement à leurs thérapeutes sans le présenté comme un frein potentiel mais comme un état ressenti (validé ou non) et tout en se montrant eux-mêmes assez humble pour admettre que leurs convictions personnelles ne sont que des informations et des impressions et qu’en tout état de cause, elles ne leur ont pas permis de s’auto-réguler de façon suffisante, ce pourquoi ils sont là.

  • hanae

    Membre
    25 juin 2020 à 13 h 51 min

    Il est préférable de trouver un thérapeute qui ne soit pas détaché de son patient, donc avec une empathie non dissimulée et beaucoup de bienveillance. Comment peut-on se livrer à un étranger qui ne montre aucune émotion. Il ne doit pas se contenter d’écouter, mais donner des pistes de réflexion, aiguiller, aider à faire des ponts entre le présent et l’origine de la souffrance.

    Il est selon moi indispensable pour les HP de consulter auprès d’un spécialiste de la surdouance pour ne pas perdre de temps.

    Je viens de repenser à une anecdote de mon enfance qui montre que les psychanalystes doivent se montrer plus souples avec leurs propos. Je me rappelle d’avoir entendu mon psy me dire que je souffrais d’un complexe d’infériorité et de masochisme. Superbe. Evidemment ces termes ne m’ont pas du tout plus et ne me correspondant pas, j’ai donc par la suite omis de dire tout ce qui pouvait s’apparenter à cela pour lui. C’est dommage car il ne s’agissait certainement qu’une mauvaise estime de soi et pour laquelle il est important de savoir quelle en est la source.

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 juin 2020 à 15 h 03 min

    J’ai repris mon dernier post parce qu’en le relisant j’en avais les yeux qui me piquaient !…

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    Le souci que rencontrerait tout spécialement un “profil atypique” (“zèbre”) par rapport à un autre “normo-pensant” relativement aux suivis psychologiques, c’est que je pense que dès lors qu’il aura atteint une certaine maturité notamment (sorti de l’enfance et de l’adolescence) et qu’il sera donc normalement à même de se prendre en charge (bien ou mal, complètement ou non) lui-même assez globalement, il rencontrera probablement de grandes difficultés à trouver quelqu’un auprès de qui se confier suffisamment en ce qu’il le jugerait “digne” de lui apporter son assistance puisque son propre fonctionnement l’amènerait potentiellement à analyser son thérapeute (peut-être plus que ce dernier ne le ferait pour son client) à travers ce qu’il lui communiquera (en voyant son attitude, en estimant son sérieux ou en discernant vite là où son psy’ veut l’amener et s’il le fait à bon escient selon son sentiment), ce qui le conduira forcément à avoir un regard assez critique et qui deviendrait possiblement défiant vis-à-vis des aptitudes et capacités de ce professionnel de santé qu’il a choisi de voir et qui lui apparaîtrait facilement faillible après l’accumulation des “mauvais signaux” que le consulté aura envoyé au consultant… Le second ne pourrait guère donner sa confiance au premier s’il estime qu’il n’est pas entendu ou si le psy’ néglige de l’écouter en portant une attention suffisante aux informations et “indices” objectifs que lui donnerait volontairement son “patient particulier” dans le but de le guider dans sa démarche pour qu’il oriente sa recherche professionnelle vers là où l’atypique souhaiterait utile de creuser dans les arcanes de son esprit… C’est du moins ma conception de ce que pourrait être cette relation entre ces deux personnes et de l’ambiguïté qui pourrait en ressortir.

    Car il me semble qu’il en irait couramment de la mécanique de réflexion spécifiques de ces profils “rayés” tels que j’envisage qu’ils arriveraient dans ces cabinets de consultation en ayant déjà entrepris leurs propres auto-analyses, en ayant développé une réflexion élaborée sur leurs problématiques, elle qui les amènerait à en avoir acquis un sentiment diffus ou plus clair mais qui serait assez honnête sur leur état d’être et ce, de telle sorte qu’ils viendraient donc d’emblée avec une idée préconçue et construite (bonne ou mauvaise) de ce problème qu’ils rencontrent et pour lequel ils attendent d’obtenir un soutien extérieur afin de démêler le tout en utilisant les éléments dont ils disposent et qu’ils transmettent en dédaignant de “partir de zéro” comme c’est peut-être le protocole conventionnel… Je crois également que les psy’ ne s’attendent pour la plupart pas à ce qu’un de ces patients atypiques soit à ce point dans une auto-analyse poussée ou qu’ils mésestiment ces évaluations et ce qu’elles disent de cet “énergumène”… Voir encore que sans déconsidérer quiconque, ils sous-estimeraient sûrement l’entendement de celui qui réclamerait une assistance adaptée (parce qu’il croit que cela correspond mieux à ses besoins) et qu’ils ne leur accorderaient pas l’intérêt ou le crédit approprié.

    Il est à mon avis concevable que cette incompréhension initiale et mutuelle qui découlerait des décalages inhérents entre “zèbres” et “non zèbres” serait forcément très préjudiciable à la résolution de la perturbation personnelle qu’on voudrait obtenir en entamant un suivi à cet égard et pour ne pas trop condamner les psy’ dans leurs manques probables concernant ce qui se rapporte à la “douance” de leurs interlocuteurs, il me semble que ceux des “atypiques” qui souhaitent ce soutien devraient tout aussi bien systématiquement prendre en compte d’emblée ce paramètre latent en le formalisant et l’explicitant assez clairement à leurs thérapeutes tel l’état ressenti (validé ou non par un diagnostic) qui les préoccupent et qui influe sur leurs comportements, se montrant en cela assez humble pour reconnaître que leurs convictions personnelles ne sont que des informations et des impressions et qu’en tout état de cause, elles ne leurs ont pas permis de s’auto-réguler de façon satisfaisante… Puisqu’ils se présentent devant ces autres-là pour obtenir des réponses.

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 novembre 2020 à 11 h 44 min

    Coucou les louloups, je viens de tomber sur ce post et je me permets de réagir en tant que thérapeute car je suis spécialisée dans la question de la douance, étant moi-même HPE.

    Evidement ma réponse est un grand OUI mais par n’importe où ni par n’importe qui, ça va de soi. 😉

    Pour ma part j’ai été diagnostiqué à 24 ans (et ce n’est pas le test de QI, contrairement à ce que beaucoup croit) qui a changé ma vie et qui changera la votre. 🙂 le Q.I est un élément mesurable mais il n’est en rien la seule chose qui montre que vous êtes HP, HQI ou HPE…

    En effet ils existent un ensemble de traits, psychiques, comportementaux, physiques sur lequel un bon thérapeute formé à la question pour reconnaitre un Haut potentiel. Je pense qu’on que la question du diagnostique doit être menée par une personne au fait de cela, qu’il ou elle soit psychologue, psychiatre, neurologue ou autre. 🙂

    Fuyez les test à 300 balles en ligne, les thérapeuthes à 70 euros la séance : arnaque et pompe à fric. Je suis écoeurée chaque fois que je vois un confrère oser de telle pratique : S’enreichir sur la détresse humaine n’est certainement pas gage de qualité thérapeutique. 😉 Préféré quelqu’un qui va vous suivre sur le long terme à prix raisonnable que quelqu’un qui vous vend du rêve avec un test. (expérience faite dans les deux cas quand j’étais jeune).

    Ensuite pour ce qui est de la question de la thérapie qui peut ou non seulement les besoins, suivre le diagnostic, je réponds encore une fois :

    un grand OUI mais par n’importe où ni par n’importe qui, ça va de soi. 😉

    En effet, ce n’est pas pour prêcher pour ma paroisse à nouveau, mais chercher une personne en qui vous sentiez que vous pouvez placer votre confiance et avec qui vous vous sentez bien évidement à l’aise : le développement personnel, la quête de soi c’est challengeant, il vaut mieux être en confiance et se sentir bien accompagné. 😉

    J’ajouterais que si votre thérapeuthe est lui aussi surdoué, c’est encore mieux. Pourquoi ? tout simplement parce qu’il n’aura pas que lu dans un bouquin ce que vous vivez chaque jour, il l’aura vécu lui aussi et saura vous guider par rapport aux écueils à éviter aux habitudes à mettre en place dans votre quotidien pour accéder à un mieux-être et vous réaliser dans la vie en fonction du fait que vous êtes Hp, et que vous avez un mode de perception du monde différent des autres.

    Le seul thérapeuthe qui m’est jamais aidé était HPE, c’est lui qui, face à l’urgence d’aider le nombre croissant d’hp en souffrance car la douance est encore trop méconnue et le psy font n’importe quoi avec les surdoués car ils ne comprennent pas exactement leurs fonctionnement ne l’étant pas eux-mêmes (traitements inadaptés, thérapies inadéquats…) m’a donné envie de faire ce métier il y a 8 ans. 🙂

    Si vous avez la moindre question sur le suivi que je propose, n’hésitez pas.

    Courage, la solution est en vous. 😉

    https://youtu.be/aHjpOzsQ9YI?list=RDa7Dh5QoXv2c

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 novembre 2020 à 12 h 37 min

    @justinejude

    Je ne suis pas d’emblée désireux ou même demandeur de consulter “pour me connaître mieux”, mais je pense qu’il serait intéressant d’entendre le point de vue d’un “spécialiste” sur mon cas, j’en serais curieux… Et en l’espèce, indépendamment des compétences et spécialisations réellement adaptées (que j’ignore) que devrait posséder un psy’ potentiel pour éventuellement m’être utile en quelque chose, il faudrait en outre que je puisse “le reconnaître” comme un individu qui m’apparaitrait apte à m’analyser, qu’il me renvoie de lui faire un minimum confiance, que “je l’accepte”… Et ce n’est pas quelque chose que je ressens habituellement.

    Puis, de toute façon, vivant en Nlle-Calédonie, je présume qu’il y aurait peu de chance qu’un praticien spécifiquement formé à ce qui a trait à la douance serait venu “se perdre” à l’autre bout du monde, sur une îe de 275000 habitants…

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 décembre 2020 à 13 h 05 min

    @dianette je rebondis sur ce sujet quelques temps après…

    Durant ma (modeste) expérience en thérapies, j’ai expérimenté les TCC et l’approche systémique. Donc des thérapies dites brèves (en théorie, cf plus bas pour les TCC).

    Les TCC apportent des outils très concrets et qui paraissent pertinents, mais avec le recul je ne me les suis pas approprié, car je trouve cette approche trop impersonnel. L’utilisation d’un référentiel paraît obligatoire, mais peut-être ici était-ce trop rigide comme application ?

    De plus le nombre de séances n’étant pas fixé au début (comme la plupart des thérapies), à la fin je sentais que l’on tournait en rond, avec le sentiment de ne pas réussir à percer une limite, de ne pas réussir à crever le plafond pour franchir un palier essentiel.

    J’ai donc mis fin à ces séances.

    Toutefois, durant ces séances TCC, j’ai quand même pu mettre en lumière quelques mécanismes internes de ma personne, et des aspects que je n’aurais jamais pu, je crois, découvrir seul. Cet aspect, et aussi tout simplement le fait de parler à une personne, de pouvoir lâcher un peu ce qui pèse restent tout de même des aspects positifs.

    Ensuite donc j’ai consulté une personne formée à l’approche systémique.

    Cela a été plus fructueux je pense. L’approche possède bien sûr son référentiel mais l’application est peut-être plus souple, ou alors le référentiel moins enfermant en lui-même, je ne sais pas. Toujours est-il que le nombre de séances est limité volontairement (on fixe conjointement leur nombre durant la première séance, dans mon cas en tout cas). Cela permet de se fixer un objectif mais aussi une limite temporelle, précieuse pour avancer.

    Cela ne veut pas forcément dire que tout sera résolu à la dernière séance, mais qui sait ? En tout cas cela motive et évite l’effet que j’ai vécu en TCC, de ne jamais aboutir à quelque chose.

    Quant au référentiel systémique lui même, j’y ai trouvé (pour avoir lu sur le sujet en parallèle) des approches intelligentes, voire futées, et qui s’affranchissent largement des approches psychanalytiques (Freud), ou psychiatriques (médoc à tout prix).

    A ce sujet justement, petit interlude avec un extrait du livre “Une logique des troubles mentaux” de Wittezaele et Nardone :

    Mais pour les systémiciens, même s’il faut un cerveau en état de marche pour assurer le bon fonctionnement de notre esprit, les processus mentaux sont d’une autre nature que le cerveau qui en constitue le substrat organique, un peu comme les programmes de télévision sont d’un autre ordre que les éléments et les circuits qui composent nos téléviseurs. Vouloir traiter un trouble mental par des moyens chimiques, c’est un peu comme si l’on regardait un programme qui ne nous plaît pas à la télévision et que l’on décidait de baisser le son et de noircir l’image pour se sentir mieux. S’il est vrai que nous sommes dérangés par les cris ou la vue du sang, cette technique sera efficace. Nous pourrions toutefois apprendre à changer de programme…

    N’étant pas psy d’aucune sorte je laisse aux auteurs la responsabilité de leurs propos, mais ce genre d’approche me parle et me plaît, et est significative ou typique des raisonnements propres à la systémie.

    Je continue donc d’explorer le monde de la systémie, en particulier les notions de groupes, de paradoxes appliquées à la psychologie, ou encore l’utilisation surprenante (et passionnante) des “résonances” dans les relations humaines (cf Mony Elkaïm, “Où es-tu quand je te parle ?”).

    Quelques notes voire conseils plus personnels pour conclure :

    • oui, il faut aussi trouver chaussure à son pied, un ou une thérapeute avec qui le courant passera. ça ne court pas forcément les rues.
    • Egalement (à mon sens), pas quelqu’un qui vous brossera constamment dans le sens du poil. Ou plutôt, qui saura le cas échéant ne pas le faire, selon le besoin. C’est précieux d’entendre la vérité.
    • ne pas sous-estimer le regard extérieur, c’est-à-dire ne pas arriver en juge du thérapeute “voyons-voir de quoi vous êtes capable”. C’est difficile à appliquer en temps normal, surtout avec un cerveau qui turbine et analyse à tout va. Mais perso j’ai consulté car je traversais des crises relationnelles, on est beaucoup plus réceptif dans ces moments là.
    • dans la même veine, être honnête avec soi et le thérapeute. Vous pensez qu’il/elle n’est pas capable de vous aider ? Dites le lui. Cela pourra même faire une base de départ précieuse pour explorer des pistes. Au pire, il/elle vous indiquera un collègue plus à même de vous aider.
    • avoir un but en venant, un désir (d’aller mieux sur tel point, de parler de ceci ou cela qui vous gêne au quotidien). Si tout va bien, tout va bien. Aller consulter “par défaut” peut peut-être faire ressortir des points, mais sans réel désir, cela paraît assez hasardeux comme démarche.

    Just my two cents.

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