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Psychologie du zèbre
La psychologie du zèbre / surdoué / Haut Potentiel Émotionnel (HPE) / Haut Potentiel Intellectuel... Voir la suite
Thérapie : pour ou contre?
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Thérapie : pour ou contre?
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Quelqu’un voudrait-il partager des expériences concernant des psys aux conclusions hâtives, qui vont parfois creuser des points bien précis qu’ils croient maîtriser (rapport à la mère, au père, à un traumatisme de la naissance oublié, etc.) et qui y voient des maux inexistants, en semant doute et confusion sur leur passage pour pouvoir justifier d’une thérapie?
Un autre sujet peut-être intéressant: les psys qui prônent la séparation à tout prix au lieu de tenter une réparation des relations. J’observe une certaine tendance en ce sens que je trouve spécialement inquiétante lorsqu’il s’agit de relations parents/enfants, frères et sœurs. Ce serait peut-être un sujet en soi? Sans évoquer un autre sujet de ce forum (faut-il tuer les PN?), est-ce qu’on n’a pas des fois trop vite fait de juger l’autre comme toxique et le supprimer de nos vies? Pourquoi tant de gens sont-ils toxiques pour les autres? Peut-être que notre société actuelle du zapping s’attarde de moins en moins sur la compréhension de l’autre, l’humilité, la réconciliation, la patience, faire grandir l’autre et se grandir soi. Je conçois que certains ne veulent pas écouter et se remettre en question. Je ne remet pas en cause le concept de divorce et ses bénéfices et il y a beaucoup de cas par cas dans tout ça, mais est-ce que quelqu’un ici travaille sur ces sujets? Peut-être qu’il y a des thérapeutes de couple qui pourraient ajouter leur grain de sel? 😉
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Je n’ai rien à partager concernant des problèmes inhérents aux incompréhensions émanant d’un suivi psy’ (pour ne pas avoir sérieusement consulté moi-même) mais comme tu fais référence à la discussion “Les PN méritent-t-ils de vivre ?” que j’avais initié sur le forum “Adulte zèbre” du site, il ne t’a certainement pas échappé que cet intitulé un peu provocateur était à prendre au second degré (comme tu le sous-entends fortement toi-même) en ce que j’estime personnellement que ce type de profil me semble si caricatural qu’il ne m’apparaitrait n’être en réalité qu’une sorte de construction imaginaire, un empilage des vilénies (néanmoins bien réelles) issues de la nature humaine qui seraient personnifiées et uniquement créé pour servir à cristalliser (à bon compte) nos manques ou nos défaillances individuelles sur cette entité extérieure à nous-même (que l’on transpose et colle à la personnalité de cet autre (coupable) que l’on a connu intimement ou côtoyé assez longtemps pour qu’il impacte sur nous), elle qui en deviendrait alors suffisamment crédible et si profondément perverse et machiavélique que nous n’aurions alors plus qu’à nous exonérer en toute bonne conscience de notre responsabilité d’un échec relationnel qui souvent est ressentie douloureusement pour son amour-propre…
Mon avis est en outre qu’il ne s’agirait évidemment pas d’une bonne approche en ce qu’elle n’apporterait qu’un soulagement illusoire et qu’elle évite surtout de confronter l’individu ainsi “victimisé” face à lui-même et au rôle objectif qu’il a lui-même joué dans ce rapport qui s’est conclu douloureusement.
Par ailleurs, je ne peux être que d’accord avec à peu près tout ce que tu attends d’échanger avec d’autres ici tant tout cela me renvoie aux bons sentiments et à la bienveillance qu’il serait naturellement souhaitables d’adopter toujours et qui est si souvent formalisée un peu partout… Sans pour autant que ce ne soit si régulièrement mis en pratique ou réellement correctement utilisé…
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@Momosse
Hello !
Je pense que la réponse que tu as donné à @Dianette peut être peut-être plus simple
Si tu as quelqu’un qui te clash, tu le clash aussi.
Ca résoud peut-être ces questions d’égo ou de pas égo, etc.
Après, pas obligé de se laisser entrainer dans un flux de paroles d’un PN, tu lui réponds juste sur un ou deux trucs, et si tu touches juste, ça le fait.
De toute façon les PN ne se préoccupent pas de ce genre de choses, donc pourquoi se prendre la tête avec ça ?
Ou bien si, ils vont dire qu’ils s’en préoccupent juste pour te contredire, donc soit on laisse couler en l’acceptant, soit on affronte le truc en l’acceptant aussi.
Ou bien on s’en fout et c’est pas plus mal sans doute ! On fait autre chose de plus constructif, même si clasher les insultants ou les preneurs de tête gratos fait du bien aussi.
Sinon, concernant les thérapies, si y’a moyen de méditer, je pense que c’est vraiment la meilleure solution, en plus du sport, d’une bonne alimentation, et plus…
Bise à toi @Momosse
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@Dianette J’ai eu cette impression avec plusieurs psys (voire avec tous) qu’ils cherchaient à traiter des problèmes imaginaires parce qu’ils ne savaient pas répondre à ceux pour lesquels je venais les voir. C’est rédhibitoire, ils ne m’ont jamais revu !
Par exemple, je me sentais en colère, tout le temps, contre tout le monde, ça me bouffait la vie et je suis venu consulter pour ça, mais j’ai eu beau en parler et revenir dessus, la psy ne s’intéressait qu’à mon QI.. Elle cherchait peut-être les raisons de cette colère, je ne suis pas psy, mais elle m’a résumé en un chiffre, sans envisager que je pouvais avoir des problèmes normaux… Une autre s’est focalisée sur mes parents, alors que je lui répétais que j’étais en paix avec mon enfance tumultueuse, elle venait peut-être de suivre un stage sur le sujet !
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à Dianette (je ne sais toujours pas faire comme vous avec les @ )
“Les psys aux conclusions hâtives” , ou ceux qui disent ce qu’il faut faire, ou comment il faut être ? cela rejoint la question plus globale du jugement et du cadre référentiel du psy.
Les psy ne sont pas censés “savoir” pour les patients, mais “savoir les accompagner” dans leur propre processus….Si un psy n’a qu’une grille de lecture au travers d’une méthode, ou d’une théorie, il va chercher à faire entrer le cas de son patient, son interprétation, au travers de cette grille et la singularité du patient passe à la trappe…
De façon concrète, concernant les séparations, je suis totalement d’accord avec toi, certains psy préconisent à mon sens trop facilement des ruptures de liens ou des séparations…il y’a pourtant d’autres façon de voir les choses : le couple, par exemple, est il à la fin de son histoire ou à la fin d’un cycle, la fin d’une modalité de relation avec un nouveau cycle à inventer ? dans les relations familiales toxiques, la rupture de lien est elle préférable à une nouvelle modalité de relation ? comment le professionnel peut il évaluer ce qui va le mieux correspondre à son patient, quels sont ses propres biais dans sa perception ? que faire face à un patient que l’on estime en danger physique ou psychique, le positionnement est alors différent, mais on peut aussi se planter sur la conviction intime. Et même en cas de danger avéré, le patient va t’il pouvoir entendre et faire ce qui est mieux pour lui, je pense aux violences conjugales, quitte à vous faire bondir, il ne suffit pas de dire “partez, vous êtes en danger”, si cela suffisait , cela aurait été fait…
Les qualités d’écoute, d’empathie, d’attention, l’absence de présupposés, l’humilité, la clarté vis à vis de lui-même (ne pas être dans une relation de pouvoir ou d’influence), tout cela étayé par un solide bagage théorique vont permettre de ne pas trop mal faire son job de psy….et bien sur l’intelligence…
belle journée à tous, et sans doute à lus tard, m’étonnerais que je garde le silence 😉
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Pour faire l’arobase : Sur mon ordi’, il faut que j’appuie sur la touche “alt gr” située en bas sur le clavier (immédiatement à la droite de la large touche “espace”) et en maintenant ta pression dessus, tu appuies ensuite sur celle avec le fameux symbole “@” qui regroupe également le “à” et le “0”, c’est comme ça sur mon matériel (s’agissant d’un portable et n’ayant pas de smartphone)…
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@Momosse merci beaucoup ! je savais faire l’arobase, ce qui “coince” c’est de le faire apparaître en haut des messages en rouge :-)…donc je vais voir à la publication de ce message-ci !
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En complément, pour m’adresser à un membre et qu’il en soit alerté ; Après avoir tapé cet “@”, j’écris toujours son pseudo’ en minuscule pour ceux d’entre eux qui ne sont pas dans le listing (qui s’affichera automatiquement dès-après que tu auras posé l’arobase en question)…
Sans vouloir te perturber, ne soit pas surprise si sporadiquement et ponctuellement tu t’aperçois que cela ne fonctionne pas à tous les coups, ça me le fait également… Ce doit être dû à un bug quelconque que ce cher @olbius n’a pas eu le temps (ou les capacités) de résoudre… ^^
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Ça fait du bien d’avoir un regard objectif sur ce sujet épineux. Décrire ce que doit être un “bon psy” sans parler des différentes approches me parait primordial. Cela rejoint ce que raconte Tinocco dans ses vidéos. Vous connaissez, j’espère, j’ai parfois vu qu’il est considéré comme un champion des psys pour surdoués. Il se dit psychanalyste mais à une approche philosophico-anthropologique. Je vous mets les liens de ses trois vidéos sur le sujet pour ceux qui ne connaîtraient pas. Mais faut toutes les voir, autant j’ai appris avec tous les youtubeurs zèbres, autant ce mec parle à mon ventre : une mine d’érudition piochant dans maintes sciences humaines et synthétisant à merveille.
https://www.youtube.com/watch?v=yswFyyxAMHc
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