Psychologie du zèbre
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La psychologie du zèbre / surdoué / Haut Potentiel Émotionnel (HPE) / Haut Potentiel Intellectuel... Voir la suite
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La psychologie du zèbre / surdoué / Haut Potentiel Émotionnel (HPE) / Haut Potentiel Intellectuel (HPI)… 🦓 Tous les sujets spécifiquement psy sont ici (psychologie du zèbre, psychiatrie, psychanalyse…) ! Etape suivante : trouver le bon psychologue spécialisé Haut Potentiel 💪
Hpi et amnésie traumatique 😅
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Hpi et amnésie traumatique 😅
hautpotentieldeconneries a répondu il y a 1 année, 1 mois 14 Membres · 38 Réponses
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Au plaisir 🙂
Je sais à quel point il est difficile de trouver des ressources fiables et pertinentes sur ce sujet.
En tout cas, ce que tu vis présentement, à savoir, des conséquences post traumatique (le souvenir qui revient sans prévenir et qui impacte tes relations et t’impacte également au quotidien, en est une), je l’ai vécu. Tu as déjà identifié ce qui se passe, et en général quand on arrive à ce stade, c’est très bon signe. C’est ce que j’appelle “le début de la fin”, la fin arrive quand on est parvenu à décharger le trop plein d’affect lié au trauma. Le souvenir pourra ensuite toujours revenir, mais il n’entrainera plus de conséquences non maitrisables.
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Je pensais à un autre truc, en venant me reconnecter récemment (et en relisant tout ça ^^)… Il y a l’hypnose ! Certains hypnothérapeutes sont très efficaces dans leur approche, à voir si ça convient mais en général il me semble que c’est approprié pour gérer des problèmes “comportementaux”…
J’espère ne pas faire trop ‘hors sujet’ et désolé si c’est le cas ou si vous avez déjà évoqué ce type de thérapie dans les pages précédentes. 🤷♂️
No problem pour le fait de ne pas être concerné par ce que je disais pour avertir, au contraire, si tu n’es pas concerné par les “limites” qui concernent l’EMDR alors je ne peux que te conseiller de te renseigner sur ce type de thérapie, comme le faisait directement notre admin. Malheureusement ce n’est pas remboursé (alors que l’efficacité de l’EMDR n’est plus à prouver, d’une façon générale je veux dire => cf. ce que je disais précédemment) mais ça vaut le coup d’après toutes les infos que j’ai eues à ce sujet (même si j’ai abandonné ça pour moi-même). L’EMDR semble être vraiment LA thérapie la plus souvent adaptée pour “effacer” le mauvais côté de la mémoire traumatique. Et puis l’hypnose semble être l’autre alternative la plus sérieuse (dans mon cas celle-ci est plus adaptée). Sinon la “thérapie par la parole” (psychologie clinique basique) est toujours là mais ça n’est pas du tout “rapide” même si ça n’est pas du vent, les résultats peuvent être longs à ressentir car il s’agit d’un long travail sur soi et plus en profondeur.
Dans tous les cas, je te souhaite bon courage et bon rétablissement !
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Pour répondre plus précisément au truc de “déni” (parce que ça s’appelle comme ça même si c’est assez “mal nommé”) ==> OUI j’ai constaté que ça m’est déjà arrivé, mais pour des choses moins graves. Simplement parce que j’étais en état de choc psychologiques… Un évènement qui devrait m’avoir marqué, je l’avais complètement “occulté”… J’imagine que c’est un “réflexe de survie” du cerveau, quelque chose comme ça. En tut cas c’est tout à fait “normal” et il semblerait que les tribunaux, et experts médicaux soient désormais davantage informés que ce type de chose existe, mais c’est encore une lutte incroyable pour le faire prendre en considération dans la loi (sinon on exclurait direct les fameux ‘délais de prescription’ qui n’ont de fait aucun sens avec cette notion de déni, le fait que le cerveau “occulte” de façon automatique un grande partie des souvenirs etc, sans parler du fait que je trouve moralement scandaleux la notion de ‘délai de prescription’ de base pour de tels crimes, parce que les victimes – elles – ne sont pas prescrites avec le temps qui passe). Là seule chose que je peux témoigner c’est :
Oui, ça existe.
Oui, c’est “impressionnant” => quand la mémoire revient, c’est à la limite d’un 2nd choc du fait d’avoir oublié…
Non, ça n’est pas forcément pour des histoires de viol ou autre crime grave, mais “Oui” ça se produit lorsque le cerveau sature totalement. Dans mon cas c’était un “trop plein” et beaucoup trop de dissonance. Pour décrire (vite fait parce que ça n’a pas franchement grand intérêt ici je pense) : c’était la réception d’une lettre, d’une ex petite amie, j’avais environ 20 ans à ce moment là. Et ce qu’elle me disait m’avait littéralement choqué, j’étais totalement “Hors de Moi” (en très grande colère) j’avais hurlé comme pas croyable ! Mes “amis” (en tout cas “connaissances”) s’en étaient très bien rappelé… Et lors d’une soirée, peut-être 10 ans plus tard, au hasard d’une simple conversation où l’on évoquait cette personne qui m’avait écrit cette lettre, une de ces personnes présentes me rappelle cet évènement là (que j’avais TOTALEMENT oublié 🫤)… Et là : tous mes souvenirs reviennent en cascade, le choc des mots, les maux mélangés (parce que cette ex petite amie avait été victime de maltraitance et de viol et me reprochait dans cette lettre “en gros” d’être une personne mal-aimante et me donnait des leçon d’Amour de Jésus et toutes ces conneries en barre). Moi je souffrais d’une autre manière (à ce moment là j’étais encore loin de comprendre et imaginer que mon propre père serait diagnostiqué “psychose blanche / pervers narcissique” etc même si je n’ai pas vécu les terribles maltraitances physiques, j’ai vécu de plein fouet de grandes maltraitances psychologiques) j’étais surtout désemparé, inexpérimenté, etc. Et j’étais HORS DE MOI, vraiment comme pas croyable, à la lecture de cette lettre ! Pas en colère contre cette pauvre gentille fille dépassée, mais en colère “contre TOUT” d’une certaine façon, à cause de toute cette merde de mélange et de confusion. Je pense, mais il m’a fallu du temps pour analyser tout ça ainsi, que “si elle avait eu raison dans les reproches qu’elles me faisait, raison dans les “conseils quant à me tourner vers Jésus pour vraiment connaître l’Amour” je n’en aurais eu Rien-À-Battre, ce qui était tout le contraire, alors que nous avions rompu d’un commun accord plusieurs semaines avant ça… C’est mon seul salut, concernant cet évènement, “comprendre que c’était totalement faux sur toute la ligne”… Même séparé d’elle, j’étais révulsé qu’elle ait subi de tels actes horribles (de la part de son beau-père) et j’étais très inquiet et empathique, simplement je ne pouvais pas grand chose surtout dans un cas où elle me rejetait systématiquement (juste sur le plan affectif je veux dire, en terme d’attachement etc). Voilà mon expérience de “déni’… C’est pas ouf mais bon, s’en est… 🤷♂️ C’est certainement souvent plus difficile de se souvenir plutôt que d’occulter une partie, alors : “physiquement” notre cerveau s’y refuse (souvenir) et occulte sans nous demander notre avis en conscience ; voilà ce que j’en comprends dans les grandes lignes. 😊
Encore une fois : bon courage pour dépasser cet évènement ! S’autoriser à ne pas être une victime permanente est une chose difficile mais nécessaire, d’autant plus si la mémoire revient, et il faut se permettre “ça” pour aller de l’avant. Ça ne signifie pas qu’on pardonne, ça ne signifie pas qu’on va mieux par magie (il faut quelques “soins” pour opérer efficacement bien souvent) mais ça en vaut la peine… RÉUSSIR là où eux (les agresseurs) ont échoué : se soigner, guérir, aller bien, et tourner la page pour réussir à avoir une belle vie bien méritée. Se dire que moralement : les agresseurs ne doivent pas gagner cette lutte là contre nous-mêmes etc, quels que soient les traumatismes. 💜
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Membre Inconnu
Membre13 avril 2023 à 11 h 18 minDu moment que l’on comprend le sens et qu’on a pas besoin de décodeur (langage sms type ado!)
Pour moi c’est ok! Et puis je ne fais pas mieux! 🖖
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Bonjours, je suis tombé sur cette page un peu par hasard. Je sais pas si mon intervention servira a grand chose mais bon, j’ai l’impretion que pour l’instant personne n’a parler d’amnésie traumatique similaire à la mienne, donc pourquoi pas… 😊
Je tiens quand même a présiser que, bien que je me soit particulièrement interessé a mon fonctionnement psycho/neurologique particulier, je ne connais pas vraiment le sujet de l’amnésie traumatique plus que ce que j’ai pu constaté.
Je n’ai pas vécu un gros choc traumatique qui m’a provoqué mon anmnésie, c’est plus une brume très épaisse qui couvre plus ou moins l’ensemble de ma dépression.
J’ai fait 9ans de dépression profonde à partir du début du collège. Je n’ai pas été harcellé, ni quoi que ce soit qui pourrais justifier aussi clairement mon amnésie, les seules choses c’est que je me suis d’un coup retrouvé seule et que j’ai perdu toute confiance en moi.
En se qui conserne donc mon amnésie, j’ai oublier à peu près tout mon collège et une bonne partie du Lycée, pas toujours des truc difficile d’ailleur, des visages, des nom, des lieux ou des évènement. Quand on me raconte se qu’il s’est passé ça me dit pratiquement rien, et même, ce que j’avais fait m’étonne.
Quand je cherche ce type de souvenir dans mon esprit, c’est comme si, en me baladant dans les rayon de la mémoire, je trouvais la pièces où sont ranger les informations que je cherche mais que la porte était fermé. “Et voila, c’est là.” Je pourrais tandre la main pour ouvrire, si ça se trouve c’est pas fermé a clef, mais non, je bouge pas et reste planté là devant la porte.
Plus tard, alors que je commançais la thérapie qui m’a sauvé la vie, mes meilleurs amies de l’époque et moi rencontions une “pervers narcissique”. Les choses sont partie en cacahuettes (forcément) et j’ai fini par perdre ces amies à cause de ça. Finalement, ce qui c’est passé avec cette PN ne me fait plus ni chaud ni froid, par contre, les complication avec mes anciènes meilleurs amies, qui m’on fait les perdre, à été une nouvelle série d’amnésie traumatique (sauf que cette fois je sais pourquoi).
Seulement, lors ce que je doit expliquer se qu’il s’est passé ou justifier mes choix, ça devient la croix et la bannière pour dire quelque chose de cohérent, telement les souvenirs veulent pas venir ou se comporté normalement.
Pour résumé je vois 2 choses :
- l’amnésie lier à la dépretion, où tout est flou et a presque disparu
- et le nouveau choc d’avoir perdu ces amies, où l’amnésie a repris ses mauvaises habitudes (je suppose que la première a affecter le fonctionnement de la deuxième)
Aujourd’hui ça fait 3, presque 4 ans que je suis guérie de ma dépression et que j’ai fait du nettoyage dans ma vie notement en coupant les pond avec ces personnes. J’ai la chance de pouvoir vivre de manière appaiser avec ça, bien que cette periode d’alnésie impacte encore la qualitée de ma mémoire. Je cherche pas a me souvenir (encore une fois, je sais que j’ai bien de la chance de pas avoir besoin de le faire), c’est une partie de mon ancienne moi et c’est tout. Ma philosophie de vie c’est que si ça a besoin de revenir, ça reviendra (mais là c’est peu être mon côté trop HPE hyper (trop) intuitive qui resort… 🤔)
La grosse différence du coup c’est que c’est pas un gros évenement traumatique mais un gros nuage qui obstru ma vue vers mes souvenirs…
(PS : Pour le coup je suis bien contante aussi de ne pas pouvoir me souvenir de certaines choses parceque ceux qui sont tout le temps ruminé sont insuportable et affreusement épuisant… 😅 Ah et désolé du pavé… 😳)
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Je compatis… Les difficultés que tu décris, je les connais plus ou moins.
Les 2 premières choses que je ne peux m’empêcher de penser en te lisant sont :
1) On n’est jamais tout à fait à l’abri de découvrir une “source oubliée” du trauma initial… (Sinon on ne parlerait pas de “déni” inconscient mais de volonté d’oublier, ce qui est très différent). Peut-être qu’il y a une ou deux clés qui t’échappent encore (simple supposition => ce n’est “obligé” non plus et je m’expliquerai mieux ensuite sur ce point ^^).
2) La dépression est un traumatisme en soi… C’est déjà une cause traumatique, à la base. Et donc ça rejoint ce qu’on disait. Et je me permets d’ajouter que même lorsqu’on a réussi à en guérir plutôt bien il peut rester des zones d’ombres, des genres de “séquelles” et qu’il faut à la fois s’autoriser de ne pas être parfait (ou parfaitement remis de ses traumatismes à 100%) et se dire que certains trucs peuvent encore se débloquer (un peu ‘par hasard’ lorsque notre cerveau le permet et aussi que certaines situations le favorise).
Si ça peut te rassurer : j’ai connu ça aussi… L’impression que ma mémoire est constituée de sorte d’immenses serveurs de base de données et que (parfois) des baies toutes entières de serveurs de cette base de données de ma mémoire ont été impactées. Alors tout mon “cloud mémoire” se trouve touché, affecté, plus ou moins… Et dans mon cas ça représente une cause traumatique secondaire nette bien qu’elle soit indirecte : se retrouver dans une certaine incapacité de réparer certains trucs, en souffrir au point que ça traumatise (à force de durer et prendre des proportions inquiétantes => avec des conséquences, pour le coup, qui sont alors également traumatisantes) un peu plus, encore une fois… De mon point de vue, la question essentielle qui subsiste est : comment s’en “débarrasser” (“avancer malgré tout” dirait-on ^^) ?? => le paradigme de la résilience… J’en suis au point, depuis un certain temps (plus précisément depuis que le diagnostic est posé et que j’ai compris l’essentiel, c’est-à-dire à quel point je me fait “avoir” si je ne réagis pas mieux) à :
1) Il faut réagir, pour soi, s’enfuir, trouver une issue favorable => la (ou les) porte(s) de sortie… Et orienter l’essentiel de ses efforts dans cette direction, pour ce but là précisément. Sinon l’énergie peut venir à manquer, et le temps passe pour accomplir ce qu’on souhaite faire de sa vie, ça c’est un risque vraiment sérieux.
2) Continuer d’analyser, se remettre en question, apprendre à agir sur quoi on peut agir, ce genre de choses etc. Ça ne fait pas de mal, ça n’entretient pas la “flamme de la douleur”, au contraire… Mais sans en faire la priorité numéro 1 non plus. L’important reste de vivre et de se sortir de toutes les difficultés engendrées (le point 1 de cette liste). Analyser pour comprendre, oui et re-oui, mais revivre tous les trucs en boucle par réflexe humain/pervers reptilien-masochiste, non (et je pense qu’il faut se l’interdire dans une certaine mesure, se l’autoriser quand on ne peut pas l’empêcher, en gros).
Pour moi, le simple fait d’avoir été diagnostiqué (cliniquement) comme une personne souffrant de ces troubles post-traumatiques (pas tous les symptômes connus possibles mais un certain nombre oui) m’a soulagé : ça m’a permis d’être plus indulgent avec moi-même et mes incapacités. C’était un véritable nouveau point de départ… Alors qu’on avait déjà diagnostiqué que mon père est très clairement atteint de ce trouble appelé “psychose blanche perverse narcissique” (PN) et que j’en ai bavé à mort à cause de ça avant tout : alors ça ne décollait pas directement, j’étais quand même en proie avec les conséquences, et les conséquences des conséquences etc. Mais “comprendre la logique” (de trauma) qui faisait de moi une éternelle victime (et qu’il fallait alors désamorcer habilement) : ça c’était nouveau… Comprendre la psychologie des bestiaux ne suffisait pas, désormais il s’agissait de comprendre “quoi faire” avant tout pour briser le cercle vicieux et “pourquoi/comment” le piège s’était refermé (et donc trouver les failles pour résoudre). Ainsi je suis dorénavant (“depuis lors” devrais-je dire ^^) plus enclin à aller de l’avant “sans me prendre la tête” même si très souvent j’ai constaté que ça avait des conséquences regrettables : j’ai perdu pratiquement tout mon entourage, et des moyens, et je ne parviens pas à m’expliquer avec ces personnes du passé, malgré certaines conséquences très problématiques. J’ai encore du mal à tourner la page de certains trucs perdus, un peu comme se faire une raison après avoir perdu toutes ses données à la suite d’un crash informatique… Aussi j’ai une très lourde incapacité à supporter certains chocs plutôt anodins, qui peuvent être causés indirectement par les traumas que d’autres ont subis, même lorsque je suis sûr à 100% que c’est le cas et que certaines personnes en sont victimes comme moi => rétrospectivement j’analyse même (facilement) que je ne pourrais pas supporter le “Moi” que j’ai pu être moi-même parfois auparavant, à cause des traumatismes passés, irritable par exemple, suspicieux ou autre… Mais je n’ai pas le choix, je connais mieux mes limites, et je dois impérativement m’en sortir, mettre la priorité sur ma survie, et me “blinder” un minimum (pas à 100% mais quand même suffisamment car c’est un score assez élevé de protection/sécurité psychologique dont j’ai besoin) autant que je continue de me remettre en question sur mes agissements et/ou mes choix ; et autant continuer à analyser (sans pression) pour mieux comprendre ce qui me dérange et aussi ce qui a pu traumatiser des gens que j’ai croisés (développer l’empathie ne cause a priori par de tort directement tant que ce n’est pas ‘aveugle’).
Le fait d’être HPI, et bipolaire type 1, ça constitue d’énormes avantages cliniques (bien que tout ça soit perçu comme une “maladie”, je parle de la bipolarité type 1 là, bien que ça n’en soit pas une de “maladie” => parlons plutôt de différence, de truc neuro-atypique ou autre) mais ça serait très compliqué à expliquer pourquoi/comment… Malheureusement l’intoxication sociale est parvenue à un tel point que l’immense majorité des personnes diagnostiquées qui ne se sont pas encore suicidées de désespoir : avale la doxa et la recrache sans aucune difficulté, je l’ai moi-même fait par le passé (bêtement). Nous devons être considérés comme “malades” et surtout pas interroger la société sur sa débilité congénitale globale, historique, alors que l’évolution de nos ADN me donne raison en tous points. Je le sais en conséquence d’une analyse très approfondie de ma situation, c’est tout ; bien que ça constitue des handicaps sociaux assez épouvantables (autant HPI même si ça n’est pas systématique => dans mon cas, vu mon CV de merde et mon historique, ça n’aide pas ; et que “bipolaire type 1” lorsqu’on est PARFAITEMENT stabilisé, et même/surtout sans médicamentation excessive, ça dérange et ça fait de vous une personne ‘hors du temps et de l’espace social normal’ avec des impossibilités d’intégration professionnelles parmi les plus handicapantes que j’ai pu constater ou imaginer / et ça s’aggrave au fur et à mesure que je ne suis pas aussi fou que la moyenne des gens normaux, que je me soigne ou progresse / être aveugle et sourd poserait moins de “problème” en aménagement de poste, sans parler de la discrimination causée par une hostilité ou une peur bête et méchante, car juste cette difficulté à “fonctionner” différemment sans montre ni aucune contrainte horaire pour seul exemple principal, permettre la créativité => c’est l’Enfer ! Mieux vaut être complètement ordonné et stupide pour s’intégrer ^^). Donc j’ai cette “chance”… Et le pronostic médical, potentiel, pour me remettre de “tout ça” est très très favorable (incroyable n’est-ce pas?) !! Comme si l’un (HPI) renvoyait des ouvertures possibles vers l’autre diagnostic et inversement…
Si seulement je n’avais AUCUN traumatisme lié à “tout ça” ==> je ne souffrirais pas, c’est assez sûr, je trouverais des ‘ouvertures’ possibles plus facilement, j’aurais moins perdu de temps avec les conséquences des troubles de stress post-traumatique. Alors je suis face à un paradoxe : le VRAI truc qui m’a bouffé la Vie, et que j’essaie de dépasser, ce sont ces troubles de stress post-trauma. Mais, toujours, on m’emmerde avec le fait que je suis bipolaire (type 1 ou 13 ça ne change pas trop à ce niveau) alors que ça n’est pas franchement le souci, au contraire puisque c’est ma différence qui (associé au fait d’être style HPI/HPE) m’offre le plus de potentiel dans mon cas précis (ce n’est pas un cas général, je ne suis pas un “cas” général, au même titre que personne ne représente une tendance utile en soi).
En tout cas, même “plutôt normal” (dans le sens “malheureusement pas bipolaire” 😆😅 #ironie) => je pense qu’il faut plutôt voir le fait d’être HPI ou HPE, notamment, mais ça pourrait se retrouver avec chacune de nos différences utiles (au sens de “exploitables”) dans tous les cas => comme un avantage indéniable ! Une différence, si elle est bien “exploitée” c’est toujours une différence, et donc un avantage concurrentiel potentiel… #logique [soit dit vite fait en passant : l’intelligence n’est pas une qualité d’une façon directe, c’est une ressource “technique” potentielle (qui reste en partie à définir) et c’est tout ; des gens très intelligents sont très toxiques, malades ou autre, je le sais assez bien pour en avoir fait clairement partie]. Et de mon point de vue : voir les choses ainsi est très salvateur, toujours… Bon après, si (comme disait Coluche) vous êtes à la fois noir, petit et moche : pour vous ça sera très dur (à exploiter positivement ^^) mais la logique reste la même (positiver sur les différences en tant que qualités potentielles, ce qu’on ne peut pas changer etc). Agir sur “quoi” on peut agir : ça c’est utile. À commencer par refuser la logique qui nous oblige à revivre les traumas comme s’ils produisaient quoi que ce soit d’utile (“exploitable”) alors que ça n’est souvent pas le cas. Trouver la logique de résilience, en quelque sorte, avec nos petits moyens à bord.
Peut-être je te sors des banalités que tu connais déjà (pour t’être sortie de la dépression)…
Bon courage en tout cas ! 🤟
P.S. bienvenue ici, j’ai vu que tu étais nouvelle parmi nous, et ton vœux pieux d’améliorer notre système éducatif me semble globalement une lutte très partagée ici donc ça devrait plutôt bien se passer… 😊
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quand on n’aime pas trop lire des pavés, passer après moi est très difficile… J’en suis désolé s’il y a une gène occasionnée (et pas trop “désolé” non plus) => je suis ainsi, un vrai livre ambulant… 🤷♂️ Heureusement j’écris un peu partout (ailleurs) sinon vous me prendriez pour une “AI-book-writer” de Google, itself… #Victor-Hugo-sort-de-ce-corps 😆
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Ah et désolé du pavé… 😳
Bah non, c’est bien, 1) j’ai tout lu ce que tu as écrit, moi j’aime bien quand les explications sont détaillées, même si je lis généralement moi que j’écris ça équilibre un minimum, 2) nous sommes quelques uns et quelques unes ainsi… 💪
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