Proverbe à la con

  • olbius

    Organisateur
    28 juin 2020 à 14 h 12 min
  • Membre Inconnu

    Membre
    29 juin 2020 à 3 h 05 min

    « gérer en bon père de famille »

    en Belgique, c’est dans les textes de loi, c’est un statu avec responsabilité.

  • fredoz

    Membre
    29 juin 2020 à 18 h 39 min

    Tant qu’à faire qui dit proverbe à la con peut dire:

    “Si tu vas vers le Nord, t’as le sudoku”

    “Qui se couche avec le cul qui gratte, se réveille avec le doigt qui pue”

    un petit dernier pour la procrastination

    “Pourquoi reporter à demain ce qui peut être fait par un autre”

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 juillet 2020 à 20 h 25 min

    “WINNERS DON’T QUIT”

    Expression à la con, tout du moins à double tranchant.

    Expression qu’on te sort un peu à toutes les sauces et qui, sous des airs “d’encouragement”, d’invitation à ne pas baisser les bras et à tenir dans l’effort, peut te faire culpabiliser et te faire sentir comme une grosse merde si tu “arrêtes”. T’es un “looser”.

    Excellente stratégie marketing pour te vendre des programmes (ou accompagnements) qui EUX feront (évidemment !) de toi un champion… ^^


    Vraiment ? Un “champion” n’abandonne pas ?


    A quoi cela sert de monter sur le ring et d’y rester si c’est pour te faire défoncer la gueule par un individu qui fait trois fois ton poids et à le double de ton expérience ?

    Cela nourrit peut-être ton ego (ou ton masochisme ^^) mais ce n’est pas toujours la stratégie la plus intelligente ni la plus saine ou la plus efficace.

    Etre un champion, n’est-ce pas AVANT TOUT savoir POURQUOI tu te bats ? Pour ainsi déterminer quels combats méritent d’être poursuivis ? Quels combats ne sont pas les tiens ? Accepter tes faiblesses sans te sentir “diminué” et avoir le courage d’arrêter quand tu réalises que tu te trompes de méthode, de façon de faire ou d’être ? Accepter de reculer ? Accepter de descendre et de perdre une bataille ? Parce que tu sais quelle est ta guerre (pour peu que tu estimes que tu as une “guerre” à mener) ? Tout comme être capable de te projeter et ainsi accepter une frustration au présent pour obtenir une plus grande satisfaction dans le futur et/ou pour le collectif ?

    Est-ce que notre société n’est pas tout autant malade de gens qui n’ont pas le goût de l’effort, ne savent pas s’accrocher, se battre pour certaines “causes” (et encore faut-il être capable de créer consensus, définir et redéfinir “lesquelles” (de causes) sont “bonnes” à “défendre”…), que de gens qui ne savent pas lâcher prise, tout plaquer, s’écouter et justement avoir le courage de quitter des situations aliénantes, absurdes ou qui ne leur correspondent tout simplement pas, incapables de croire que d’autres fonctionnements ou modes de vies sont possibles et légitimes ?

    Ce “winners don’t quit”, pour peu qu’il fasse écho à une mentalité familiale “besogneuse” “jusquauboutiste” est donc, selon moi, à double tranchant : Il peut t’élever très haut, te donner le goût de l’effort, t’aider à te surpasser et te dire qu’il faut “remonter à cheval dès que tu tombes”, t’aider à relativiser (==> t’aider à te battre pour toi) mais il peut tout autant te faire pêcher par excès de fierté, te rendre malheureux ou même être utilisé contre toi pour que tu te crèves à la tâche (==> tu te bats alors contre toi). (cf. Quid des sportifs et du dopage, quid de salariés qui se suicident dans leur entreprise etc…).

    Alors je n’utilise plus l’expression “Winners don’t quit”.

    A présent je lui préfère “Winners know why they fight”.

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