Expérience de mort imminente

  • bioread

    Membre
    30 septembre 2020 à 9 h 12 min

    Bonjour à toutes et à tous, j’ai lu vos commentaires en diagonales, je prendrais la peine plus tard de tout lire et visionner.

    Du coup j’arrive comme un cheveu dans la soupe parce que je voulais vous partager mon expérience sur les phénomènes dit invisibles:

    J’ai habité sur un ancien site Celte en Belgique à Tintigny, lors d’une nuit passée dans ma camionnette aménagée, j’ai fait un rêve stupéfiant.

    Je vous raconte, soudain alors que je dormais profondément, je commence à entendre des rires venant d’un groupe d’une dizaine de personnes, je ne les voyais pas mais leur rire m’apparaissait tout net comme s’ils étaient juste là devant moi dehors, au même moment j’ai entendu très distinctement la voie d’une femme qui m’appelait par mon prénom, quelques secondes après je sentais sa présence à côté de moi, juste après une sensation étrange dans le bas du dos comme si cette présence était rentrée en moi et quelques instants plus tard en sortait et me remerciait.

    Je tiens à souligner que d’habitude dans mes rêves je vois les gens, j’ai la mémoire aussi que parfois on échange des mots mais sans les entendre.

    Je me souviens aussi d’un autre rêve que j’avais fait, là c’était purement dans le rêve, je pouvais traverser les arbres et les humains et voir au travers du sol.

    Je vous raconte tout ça parce que j’en suis arrivé à me poser la question suivante:

    “Est ce que notre moi dans notre rêve, est-il en train de vivre sa propre existence comme si dans ce monde au moment où mon moi rêve, était la réalité de mon moi dans le rêve et que quand mon moi qui rêvait se réveille, c’est mon moi du rêve qui s’en dort et qu’il rêve à son tour de la réalité dans laquelle moi je me suis réveillé ?

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    1 octobre 2020 à 3 h 31 min

    Les champs de saisie dans les sites Web sont des pièges dans lesquels beaucoup de monde tombe.

    Il faut saisir dans le bloc-notes ou autre éditeur de texte & copier-coller son texte dans le champ de saisie du site·

    Non je ne séparerais pas les deux ´´moi car il s’agit juste de l’activité de (surtout) deux régions cérébrales qui diffère :
    • l’esprit conscient qui correspond @ ton ´´moi habituel est lié au cortex pré-frontal, c’est lui qui assiste au rêve ;
    • l’esprit inconscient est lié @ l’hippocampe qui génère le rêve.
    Pour reformuler le contenu du rêve vient de l’hippocampe & le fait que tu en aies conscience du cortex pré-frontal (c’est un peu plus complexe car il y a interaction entre les deux & le conscient a une relative influence sur l’inconscient).

    Pendant le rêve ton esprit inconscient est donc seulement dans un autre mode de fonctionnement (pendant l’éveil l’hippocampe gère l’accès @ la mémoire épisodique, pendant le rêve il mouline cette mémoire alors que les connections se restructurent) alors que ton esprit conscient est juste un peu moins actif que pendant l’éveil pour que ton esprit critique soit limité & que tu acceptes le rêve.
    ‣ S’il est – devient trop peu actif cela donne une absence de rappel de rêve au réveil ;
    ‣ s’il est – devient trop actif cela donne un rêve conscient ou lucide.
    Le changement d’activité d’autres régions mais particulièrement de l’hippocampe lui définit la forme de rêve ou plus globalement le type d’état de conscience modifié dans lequel tu seras si ton conscient est ´´trop éveillé…

    Belle journée également·

  • Membre Inconnu

    Membre
    1 octobre 2020 à 14 h 42 min

    Salutations !

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    @Adrien14 Je te remercie infiniment pour tout le temps consacré à la rédaction de tes messages. Les références apportées sont vraiment enrichissantes. Je vais les fouiller de mon côté, car je n’ignorais tout ce travail mené Outre-Atlantique.

    Chose qui met en exergue le fait que nous sommes très en retard en France. Le milieu académique tient à conserver son héritage philosophique des Lumières, avec son socle mécaniste cartésien, mais lorsque nous sommes dans l’impasse (notamment pour ce qui est de comprendre ce qu’est la conscience/volonté), et que des faits sont là pour nous inviter à revoir notre copie, le déni dogmatique ne me semble pas très “rationnel”.

    C’est le même constat que je porte à certains zététiciens, qui font parfois plus dans l’idéologie que dans l’esprit scientifique. Car quid de leur soit-disant suspension de jugement ? On pourra en reparler ! héhé… 😉

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    @faiseuse-de-foret Tu as exposé une vision globale et synthétique de la chose, et je la trouve plutôt pertinente. Tu es plus dans l’exercice philosophique mine de rien, avec la volonté d’interpréter et d’apporter du sens à des données, des faits. Donc continue comme ça, car je pense que c’est la bonne manière de procéder ! 😉

    Si tu veux, je peux donner deux ou trois pistes de réflexion. Qui va aussi un peu dans le sens de ce qu’écrivait @bioread. Dans le tch’an (bouddhisme chinois), c’est connu sous le nom de l’allégorie du rêve du papillon. Un moine s’endort et rêve qu’il est un papillon. Et son rêve est si réel, qu’à son réveil, il se demande si ce n’est pas lui qui serait dans le rêve du papillon ^^

    Tout d’abord, il y a le problème du concept d’inconscient. Initialement développé en psychanalyse, il a été invalidé par les neurosciences. L’inconscient cognitif, qui est utilisé, désigne l’ensemble de nos automatismes (comme la respiration, transpiration, déglutition, etc.) Et je l’élargirais volontiers à nos réflexes et conditionnements. C’est un peu comme s’il y avait des programmes dans notre cerveau, et ils se mettent en route de façon automatique. Cela signifie qu’il n’y a aucune “volonté” propre derrière, il n’y a aucune “intelligence”. D’autant plus que nous pouvons en partie agir dessus.

    Et ça, ça pose problème avec les rêves, car il n’y a aucun systématisme. Aucune règle. Le cas échéant, nous l’aurions déjà modélisée, nous pourrions anticiper à l’avance le type de rêve que nous ferons chaque nuit. On peut toujours trouver des explications ad hoc, se dire qu’on a rêvé de ça parce qu’on a pensé à ça dans la journée, mais fait est que ça ne fonctionne pas toujours. Lorsque j’étais en Haute-Saône, j’habitais un petit village de 40 habitants. Durant le confinement, ma vie sociale était réduite à néant. Tous les jours se ressemblaient, je ne voyais même pas le week-end arriver, il était comme tous les autres jours. Et pourtant, je n’ai cessé de faire des rêves totalement différents, qui n’avaient strictement rien à voir avec le fil de mes pensées durant la journée (qui étaient obsédées par mon taff).

    Si le processus du rêve était mécanique, comme un stimuli qui déclencherait toujours la même réaction, alors il ne m’apparaît pas loufoque de penser que si nos journées se ressemblent, nos activités se ressemblent, nos pensées sont toujours concentrées sur le même sujet, et ce durant 2 mois (ce qui n’est pas rien), notre cerveau devrait alors mécaniquement produire les mêmes réponses, les mêmes réactions, et donc générer des rêves qui se ressemblent. Et mieux, nous devrions être en mesure de les anticiper, car c’est la base en science ! Dès que nous pensons avoir identifié une cause, nous pouvons dès lors anticiper l’effet, et donc reproduire des expériences. Et à l’exception des rêves lucides, qui sont un cas à part, fait est que cela ne s’est jamais expérimenté.

    En outre, lorsque nous rêvons, notre activité électrique cérébrale émet des ondes bêta, exactement comme quand nous sommes à l’état de veille. Cela signifie que du point de vue de notre cerveau, il n’y a AUCUNE différence entre un rêve et le “réel”. Celle-ci se fait une fois que nous sommes réveillé. Et puis, en effet, quid de la mémoire ? Car nous avons tous rêvé d’endroits qui nous étaient familiers, de discuter avec des gens qui nous étaient familiers, puis à notre réveil de se demander où nous étions, avec qui nous discutions ! Ma mémoire est remplie de “souvenirs” d’endroits qui me sont très familiers, mais que je n’ai pourtant jamais vu dans “la vraie vie”. Tu évoquais l’idée que notre conscience soit multi-couches. Je ne sais pas comment tu en es arrivée là, mais ici c’est assez manifeste. Car cela signifie qu’à l’état de rêve, nous avons accès à des données, qui nous échappent totalement à l’état de veille. Un peu comme s’il y avait un jeu d’ascenseur au sein de notre conscience…

    Et lorsque tu évoques le fait que nous aurions deux “esprits” autonomes (le conscient et l’inconscient), c’est loin d’être idiot, car fait est que nous ne décidons pas de nos rêves, pas plus que nous ne décidons de notre réel dans la vie de tous les jours. Dans les deux cas de figures, cela nous est imposés. Et dans les deux cas de figure, notre cerveau réagit exactement de la même manière, en émettant le même type d’ondes cérébrales. Mon message commence à se faire long et l’heure défile. Pour aborder tous ces phénomènes, changer de paradigme m’apparaît incontournable. Il y a encore beaucoup de résistances, car ça ne se fait pas du jour au lendemain, mais je pense que ce n’est qu’une question de temps.

    Je serais assez d’avis d’abandonner tous nos concepts issus de la psychanalyse, pour en trouver d’autres. Car si le réel ou le rêve est émulé par une “volonté” extérieure, il est alors incorrect de tout ramener à l’activité seule de notre esprit. Je t’invite donc à t’intéresser aux concepts de psychosphère, ou encore de noosphère. Ils ne sont pas parfaits, mais ils proposent une autre façon de voir les choses. Peut-être que tu y trouveras ton compte, ou développera d’autres concepts qui te semblent plus pertinents ! 😉

    Quoi qu’il en soit, bonne continuation à toi !

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    PS : ah merde, j’ai oublié de parler des prions…
    Bon, je vais me contenter d’un lien de vulgarisation :

    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/le-prion-joue-un-role-crucial-dans-le-maintien-des-souvenirs_29275

  • Membre Inconnu

    Membre
    1 octobre 2020 à 16 h 02 min

    @SeaYou ce que tu dis sur le concept de l’inconscient est faux, il n’est pas du tout invalide par les neurosciences pour le peu que j’en sais , j’avais lu, conseillé par un collègue il y a quelques temps de cela , un livre de Gérard Pommier si mes souvenirs sont bons , dont le titre est ” Comment les neurosciences démontrent la psychanalyse ” je crois, et, ce que tu dis de façon si catégorique ne l’est pas du tout dans le livre, qui met en relief le débat psychanalyse neurosciences, en révisant les prémisses du débat d ailleurs. De ce que j’ai lu de toi cela pourrait t’intéresser…. beaucoup de préjugés y sont révisés, lol

  • Membre Inconnu

    Membre
    1 octobre 2020 à 23 h 36 min

    @VeroF Il ne faut pas confondre l’inconscient cognitif (ce dont j’avais parlé), qui est un concept utilisé en neurosciences, avec l’inconscient freudien, qui est au coeur de la psychanalyse (avec ses pulsions de vie et de mort, les refoulements, etc.) En sachant que l’inconscient selon Freud n’est pas l’inconscient selon Lacan. Et ça n’a rien à voir avec l’inconscient collectif de Jung. Donc de quoi parle-t-on au juste ? A quelle théorie faisons-nous référence ?

    Je connais bien le sujet. Sinon je ne me serais pas permis de l’ouvrir. Et je sais que l’enseignement de la psychanalyse à l’Université est problématique, car contrairement à toutes les autres disciplines, sa pratique et ses concepts n’ont pas évolué depuis le siècle dernier. Autrement dit, son rapport à la science et à la méthode scientifique est problématique. Et cela a été mis en exergue par Karl Popper. Le dogme n’évolue pas, par définition.

    J’entends bien que M. Gérard Pommier défende sa pratique de clinicien face aux avancées des neurosciences, mais si tu souhaites te forger un avis honnête sur la psychanalyse, il te faut aussi lire les critiques. Car ce que j’avais écrit à ce sujet n’était pas un avis personnel, c’était factuel. L’inconscient des neurosciences pose bien un regard critique sur l’inconscient freudien.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Inconscient_cognitif#Rapports_critiques_avec_l'inconscient_au_sens_psychanalytique

    Si ça te dit, quelques articles critiques sur Freud, Lacan et Jung :

    https://www.pseudo-sciences.org/Pourquoi-la-psychanalyse-est-une-science-Freud-epistemologue
    https://www.pseudo-sciences.org/Mensonges-lacaniens
    https://www.pseudo-sciences.org/Jung-et-les-archetypes-Un-mythe-contemporain

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Livre_noir_de_la_psychanalyse

    Quelques vidéos sur la psychanalyse…

    https://www.youtube.com/watch?v=WVtO3d-CqyE

    https://www.youtube.com/watch?v=RBd2sm-0eyM

    https://www.youtube.com/watch?v=CYqc9eqmXYE

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    2 octobre 2020 à 6 h 47 min

    Bonsoir, je souhaitais juste rajouter que je ne m’y connais presque pas en psychanalyse donc quand je parle d’inconscient il s’agit de mon propre paradigme que je nomme ainsi·

    Ce qui me permet d’arriver @ la notion d’esprit en couches est (par priorité décroissante)
    1 mon expérimentation sur moi-même ;
    2 l’analogie avec ce qui est considéré dans certaines philosophies comme les multiples ´´corps imbriqués pour lesquels j’arrive @ peu près @ établir une correspondance univoque avec mon modèle (j’ai d’abord essayé de mettre en lien ce que je savais de ces philosophies avec ce que je savais de scientifique) ;
    3 mes quelques connaissances en neurosciences.

    Le fait est que différentes régions cérébrales même si elles communiquent entre elles ont un fonctionnement indépendant & des fonctions différentes, cela permet une identification assez fine quand on a la bonne sensibilité de ce que cela cause en soi – comment cela se manifeste & par la suite diverses observations & analyses (exemples des plus simples : je sais repérer quand mes amygdales surréagissent car j’identifie @ la fois des raisons cohérentes pour le justifier & l’ensemble de symptômes que cela provoque ; ou encore je peux déterminer @ quel stade de sommeil je me trouv|e–ais| via étude répétée par recoupement de la durée depuis l’endormissement, de la durée théorique de chaque stade & de la forme de rêve – pensée vécue @ ce moment au point par la suite d’y parvenir avec seulement la dernière donnée) & justifie @ la fois de considérer le résultat de l’activité de certaines de ces régions comme des entités d’information (‾esprits‾ selon ma dénomination) différentes qui communiquent plus ou moins selon les moments… & en fonction du rôle de chacune dans cette communication elles ont une profondeur plus ou moins importante dans ce dont on peut avoir connaissance au niveau le plus émergé qu’on sait déjà relever du cortex pré-frontal. De là reprendre les termes ˜conscient˜, ˜in-˜ & ˜sub-˜ me semblait naturel mais je ne les utilise certes pas forcément comme ça peut être le cas dans d’autres disciplines·

    Typiquement les hippocampes ont quatre principaux modes d’activité :
    • l’éveil où ils répondent aux sollicitations des régions conscientes (comme faire appel @ la mémoire déclarative pour résoudre un problème) en maintenant un fil de pensée ´´en fond source potentielle d’idées subites ;
    • le sommeil léger où le fil de pensée ressasse nos apprentissages ou nos préoccupations ;
    • le sommeil profond où ils se reposent sauf pathologie du sommeil ;
    • le sommeil paradoxal où ils restructurent matériellement les circuits neurosynaptiques pour réorganiser les apprentissages & modes de pensées, c’est là qu’on est en ondes bè̱ta & qu’ils produisent les rêves sous la forme la plus connue que j’appelle ‾rêve-film‾.

    Donc pour le fait que les rêves soient toujours différents je me demande si ce n’est pas la complexité de l’hippocampe qui pourrait en expliquer la non-prévisibilité : après tout le nombre de neurones & de synapses est tellement colossal que je ne suis pas sûre qu’en modéliser le fonctionnement nous soit accessible, mais je suis d’accord qu’il semble y avoir un comportement aléatoire dans le fonctionnement de cet esprit aussi bien pour la génération des rêves en dormant que pour le rappel des expériences – souvenirs en étant éveillé[e] : en effet parfois ce dont on se rappelle nous tombe dessus @ un moment tout @ fait inattendu & on ne peut l’expliquer…

    Peut-être que cette impression d’aléas est seulement dûe au fait que chaque neurone puisse se connecter @ une grande quantité d’autres, donc que quand un signal commence un chemin d’une synapse @ l’autre le nombre de possibilités qu’il puisse emprunter augmente beaucoup donc devienne rapidement immense, & qu’ainsi reproduire deux fois le même parcours soit totalement improbable· Même si je n’ai pas étudié ceux-ci il peut très bien y avoir des neurotransmetteurs qui dirigent le signal dans les synapses de manière indifférenciée vers un grand nombre de neurones· Peut-être aussi que les rêves ont en permanence beaucoup de choses à nous raconter donc c’est comme si plusieurs rêves n’en étaient qu’un qui s’interromp & se poursuit plus tard, ou sinon il y a effectivement un facteur influençant – déterminant provenant d’une autre région… Comme celle[s] matérialisant l’activité subconsciente selon mon paradigme qui correspond plus ou moins @ la noosphère que tu me mentionnes justement·

    Ce qui complique aussi la donne est que le contenu des hippocampes change assez radicalement tous les trois jours, c’est la durée au bout de laquelle les expériences qu’ils stoquent temporairement sont déplacées vers le néocortex pour leur stoquage plus durable donc où ils seront moins facilement accessibles… Durée non-anodine puisque c’est aussi celle au bout de laquelle on s’endort directement en phase de sommeil paradoxal s’il y a eu privation de sommeil en continu — d’après mon expérimentation ça peut même descendre @ deux jours sous certaines conditions comme une grande fatigue accumulée & peut-être certains vécus forts dans la période — comme si cette restructuration était une nécessité dans notre évolution·

    Donc selon moi une partie importante de l’explication est que l’inconscient mène sa petite vie indépendament, pense presque en permanence @ des choses en lesquelles le conscient ne pense pas — ou plutôt n’accorde pas d’attention, on ne fait pas assez taire son conscient pour écouter ce qui se passe en son inconscient & s’en rendre compte sinon on voyagerait dans d’autres mondes même éveillé[e] & aurait une meilleure connaissance de soi & évolution personnelle — & cela mène @ ce que quand la vie extérieure semble routinière l’inconscient ait tout de même beaucoup d’idées à restructurer·
    Je rajoute qu’une des fonctions de l’esprit inconscient est aussi un outil d’évaluation : il prévoit une grande quantité de scénarios avec leurs conséquences possibles estimées via notre connaissance de la vie pour qu’on puisse réagir @ beaucoup de choses sans devoir réfléchir longuement car la meilleure option en fonction du cas qui se réalise effectivement est ainsi déjà présélectionnée dans la mémoire… Je crois que la différence entre ce travail diurne & nocturne est que celui diurne sert @ évaluer les évènements @ court terme en fonction de ce qui s’est passé il y a peu de temps alors que celui nocturne projette nos évolutions @ plus long terme en fonction de nos précédentes & c’est ce travail qui déterminerait vers quels choix de vie on se sent instinctivement attiré[e]·

    Pour l’impression de familiarité j’ai coutûme que l’inconscient génère dans les rêves aussi bien toutes sortes de sensations que des émotions des sentiments ou des pensées, donc pour moi la familiarité n’est qu’une composante comme une autre, ce que je peux attester par des rêves très similaires que j’ai pu faire où ce type de sentiment peut être présent ou absent comme un objet peut avoir subtilement changé de place ou de couleur.
    J’espère que mon verbe ne sera pas trop indigeste·

  • cinematographe

    Membre
    2 octobre 2020 à 14 h 46 min

    @faiseuse-de-foret ton descriptif neurologique est tout à fait simple à suivre à mon sens , certes réducteur dans ses grandes lignes, sur les variables impondérables et non quantifiables qui nous animent en profondeur, en dessous de notre état de veille consciente, plus largement qualifiées de subconscientes dans le langage courant…

    Ton discours manque un peu d’un certain sens de la poésie, il m’apparaît comme un développement mécaniste ou autistique ?

    Ce n’est pas un jugement de valeur à ton endroit, juste une intuition, une appréhension sur tes propres limites de représentations, qui m’apparaissent comme une degurgitation d’un cours universitaire magistral ?

    J’ai l’image en tête (attention flash de poésie) d’une chouette 🦉 (Je ne suis pas sûr que ce pictogramme va bien s’afficher sur ce site, s’il ne comporte pas les bonnes polices de caractères, et ne propose déjà d’emblée qu’un nombre très limité d’emoticones ?) , d’un hibou donc, ou d’une chouette , qui régurgite au sol les pelotes d’ossements et de fourrures, comme des petites balles de tennis, de ses proies et autres rongeurs capturés et gobés tout rond ?

    Cela dit j’ai repéré le mot noosphere au détour des méandres de ton discours…

    As tu déjà lu cette œuvre de science fiction d’un certain Stefan Wull, de son pseudonyme d’écrivain, dont le titre du roman affiche tout simplement en couverture « Noo » ?

    Il y a même un traité ésotérique en lexique de fin de roman, une annexe qui développe la sémantique de cette science imaginaire ou pseudoscience , un traité de noologie !

  • adrien14

    Membre
    2 octobre 2020 à 18 h 30 min

    @alfamag-vaispastrainer

    Tu remonopolise un discussion pour créer des histoires.

    Merci de surveiller la manière de t’exrimer. On est pas chez tes potes là. On est dans un espace de discussion publique.

    Ce qui signifie

    1) Aucune insulte directe ou indirecte

    2) Respecter les @ = Un propos ne t’es pas directement destiné a toi. Tu n’es pas obliger d’intervenir partout surtout quand c’est pour écrire : “Je veux bien la fermer, bise à toi” ou alors.

    Pire encore, pour redire encore et encore la même chose. Je sais pas, innove, lis un bouquin, va interroger une personne qui a fais des NDE. Mais les gens ils s’en foutent que t’y croient. Sérieusement. Tu ne fais pas évoluer le débat.

    3) Maintenant dès que j’aperçois un langage incorrecte ou une insulte sur un des sujet ou je suis intervenu je report.

    4) Ce serait bien que les modos définissent des REGLES CONVIVIALES POUR ECHANGER ou que les règles de base soient appliquées !! Merci !!

  • Membre Inconnu

    Membre
    2 octobre 2020 à 18 h 50 min

    Frérot je comprends ce que tu dis mais tu n’es pas modérateur et ce n’est donc pas à toi de donner ce genre d’ordres… de plus Qlfamag vaispastrainer =Alfa …. donc bon … Bonne soirée à toi

  • Membre Inconnu

    Membre
    2 octobre 2020 à 20 h 56 min

    @cineaste Oh laissons donc la poésie aux poètes… 😉
    Si être un peu rigoureux, vouloir se baser sur un minimum de données vérifiables, c’est avoir un profil d’autiste, alors la plupart des philosophes et des scientifiques sont des autistes ^^

    <<>><<>><<>>

    @faiseuse-de-foret Tu ne m’as point cité, mais tu m’as fait une réponse structurée et soignée, ton verbe était juste parfait ! Je vais donc te rendre la pareille, disons “sérieusement”. Dans tout ce que je vais tenter d’aborder, tout ne sera pas (encore) scientifique, mais le cas échéant nous serons bel et bien dans domaine de la philosophie. Il ne faut pas s’en étonner, il y a toujours eu des décalages entre la formation de certains concepts, et certaines expériences qui ont pu être réalisées bien plus tard (voire des siècles plus tard).

    On peut tout à fait définir la notion d’inconscient au plus proche de son étymologie (“ce dont on n’a pas conscience”), et se débarasser par là-même de toute considération théorique propre à la psychanalyse. Cela me va très bien ! Cette acceptation de sens est assez proche de celle qui est retenue par les neurosciences. Or, je ne peux toutefois m’empêcher d’avoir le raisonnement logique suivant :

    Considérons que *tout* ce dont on n’a pas conscience est un ensemble : comment peut-on définir les limites de cet ensemble, puisqu’il contient des éléments qui – par définition – échappent à notre conscience ? D’où la question suivante : comment peut-on être sûr qu’il n’existe pas de sous-ensembles dans cet ensemble ? Pour le formuler plus simplement, peut-être que parmi tous les éléments que nous pourrions qualifier d’inconscients, certains renvoient peut-être à des réalités ou des processus totalement différents…

    J’aurais tendance à penser que ce concept n’est pas assez précis, car il se réfère à un ensemble beaucoup trop vaste, et qui mériterait d’être divisé en de plus petites catégories… Ce qui nécessiterait alors l’apport de nouveaux concepts… Mais voilà, bref, c’est juste une réflexion ! 🙂

    —–

    Pour la conception de notre être subdivisé en plusieurs corps “subtils”, nous la retrouvons dans le védisme (qui est l’enseignement originel). Ces enseignements ont ensuite imprégné le brahmanisme, qui est l’ancêtre de l’hindouisme. Et en effet, cela s’est retrouvé dans de nombreuses pensées et philosophies indiennes, comme le bouddhisme, le tantrisme, les yogas, etc. A partir des années 60/70, le mouvement new-age aux USA a popularisé de nombreux concepts, dans une culture occidentale qui les a franchement galvaudés.

    Comme tu t’intéresses à la science, je vais partir de là pour aborder les grands principes. Comme tu le sais, la lumière est de l’énergie, mais c’est aussi une onde. Si une lumière blanche traverse un cristal, alors elle se diffractera en 7 couches de couleurs dominantes (les couleurs de l’arc-en-ciel). C’est la même chose en physique quantique. Si nous prenons le plus simple des atomes (hydrogène), et que nous l’excitons, selon l’énergie qu’il recevra, il pourra émettre un rayonnement électromagnétique dans 7 bandes d’énergies possibles et distinctes (dans l’ordre : Lyman, Balmer, Paschen, Brackett, Pfund, Humphreys, Rydberg).

    Là, la chose devient délicate, car dans ton avant-dernier message, tu avais mentionné la notion de “champ quantique”, or la théorie quantique des champs n’est pas relativiste. Elle n’inclut pas la relativité générale. Depuis la découverte de l’effet Hall, d’aucuns pensent que le problème est topologique (c’est ce que je pense), et qu’il faut revoir la structure de l’espace-temps (par exemple). Donc là, c’est la frontière entre la science actuelle, et autre chose, de plus “philosophique”. A savoir que ces 7 bandes d’énergie correspondraient très bien à des topologies distinctes à l’état fondamental.

    Même chose pour nous. C’est comme si nous évoluions dans un réel à 7 couches.
    Et dans chacune de ces couches, nous y avons un “corps” (“kosha” en sanskrit).

    Le Védanta (de tradition védique) mentionne les 5 premiers et qui sont :

    Annamayakosa => corps physique / biologique

    Pranamayakosa => “corps astral” qui est fait de “prana” et anime le corps physique

    Manomayakosa => corps qui est en lien avec nos émotions et notre psychologie

    Vijñanamayakosa => corps qui est en lien avec notre intelligence, notre esprit logique

    Anandamayakosa => “corps causal” ou “corps karmique”

    Ce dernier est souvent mal compris. Le principe de causalité étant lié au temps, et bien c’est la partie de nous qui est dans le “timelessness”, une zone où le temps n’existe plus. Ce corps représente notre “signature”, ce que nous sommes profondément, notre “fréquence”.

    Et il y a deux autres zones au-dessus (Brahman & Brahma), mais ce serait trop long à aborder ici.

    Voilà pourquoi je disais précédemment que la notion d’inconscient m’apparaissait trop peu précise, car il y a plein de mécanismes tout à fait différents, qui sont dans des bandes de fréquences ou d’énergies différentes, et qui échappent clairement à notre compréhension, à notre conscience.

    Pour l’heure, il vaut mieux voir tout ça comme un modèle philosophique, intéressant au moins d’un point de vue culturel. Et peut-être qu’un jour cela rejoindra le champ de l’expérimentation, que ça deviendra quelque chose de vraiment scientifique. Mais ça n’est pas le cas aujourd’hui, je préfère insister dessus ! 😉

    Néanmoins, lorsqu’il y a des gurus qui se réclament des philosophies indiennes, qui enseignent à leurs adeptes qu’il faut éteindre son mental ou son esprit logique, il s’agit du Vijñanamayakosa, et qui est bien au-delà du Manomayakosa. Et les deux communiquent, il n’y a aucune dualité. Et dans l’idéal, l’intelligence doit gouverner les émotions. Mais dans les faits, il n’est pas rare de voir des personnes “spirituelles”, s’emporter dès lors qu’elles voient quelqu’un les critiquer héhé…

    —–

    Pour le cerveau, je pense qu’il s’agit bien plus d’un émetteur/transmetteur. Et peut-être qu’il y a des zones qui sont gouvernées par tel ou tel corps subtil, même si une telle idée peut apparaître clairement comme étant de la pseudoscience ou du WTF. Mais si nous raisonnons à partir d’un autre modèle philosophique, donc un autre paradigme, pourquoi ne pas avancer la réflexion plus loin ? D’autant plus que, comme tu l’as très bien dit, certaines zones du cerveau s’animent indépendamment, puis échangent avec d’autres, et tout ça se passe derrière le rideau. Nous, nous ne voyons que la pièce de théâtre…

    Quant aux rêves, ils véhiculent des images, des sons, des scénarios. Tout ça, ce sont des symboles. Et par définition, tout langage se définit par un ensemble défini de symboles (graphènes, phonèmes). C’est-à-dire que si nous associons le rêve à une fonction (ce qui serait cohérent puisque tout dans notre organisme remplit une fonction précise), et que celui-ci s’apparente dans sa forme à un langage, bah il y a forcément un émetteur… Donc une volonté de communiquer ! Et peut-être qu’ils sont envoyés par l’Anandamayakosa. La partie la plus haute de notre conscience, qui envoie des messages ou reconfigure peut-être des trucs, je ne sais pas trop.

    Ce sont des choses assez complexes. Mais même si nous n’exprimons pas les choses de la même manière, et que nous n’employons pas les mêmes mots, je constate que dans les grandes lignes, nous nous rejoignons pas mal ^^

    C’est rare donc ça fait plaisir, d’où mon gros pavé ! héhé…

    Bon, faut en prendre et en laisser hein ! 😉

    Bonne soirée !

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