Oui, bien sûr que l’on peut s’aimer « durablement » (à voir ce que représente cette notion à ton sens) au sein de son couple… Je suis formel en considérant que cinq ans serait déjà une période significative, mais on devrait bien pouvoir se référer à des exemples d’ententes sentimentales qui se prolongeraient bien au-delà, voir, toute une vie durant (il paraît que ça existe).
Ceci étant, certains « se retrouvent » (existentiellement parlant) en « l’amour de son prochain », lui qui se distinguerait de celui auquel tu fais référence en ce que ce dernier ne se rapporte pas qu’au sentiment que l’on adresse à un individu en particulier, mais qui est destiné à un bien plus grand nombre de nos semblables, si ce n’est, « à tous » (dans un idéal théorisé (cf. croyances et religions)… Je crois que cette version n’en est pas substantiellement une en ce que, si d’aucun est apte à démontrer de l’altruisme, de l’empathie et un attachement humaniste à l’égard de ses contemporains plus ou moins proches, celui-là même devrait être capable de consacrer ses attentions à un seul d’entre eux (et inversement).