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Ecriture
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Poème
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Poème
Toujours et Jamais
Toujours ou jamais sont si contraires
Deux sons exempts de ton vocabulaire
Thème banni de tout protocolaire
Aux éclats puissants et si amers
Ils sont le reflet de nos craintes et peurs
L’expression de nos désirs attentes si flatteur
L’élixir invisible de l’énergie de nos stupeurs
Retour en arrière sur le sentier de nos erreurs
Le labyrinthe de la dualité de nos pensées
Les songes creux de nos nuits d’été
Tous deux fantômes de notre subjectivité
Pour construire l’illusion d’une réalité
Ils sont comme une séduction outrancière
Jouant avec le tout et l’arbitraire
Ils sont parfois une déclaration de guerre
Qui nous amène à lutter pour des chimères
Ils sont l’absence de la voie du milieu
Qu’ils incarnent si bien à eux deux
Formule naissante d’un nouveau jeu
Qui nous aspire spontanément vers eux
Ils sont cette séculaire impasse
Qui nous entraine dans une nasse
Aux nuances de grimaces qui tracassent
On les croit vérité et ils sont farces
Ils sont trompeurs, ils sont moqueurs
On les invoque comme protecteur
Ils sont le langage poison du cœur
Celui qui n’est que rage et destructeur
Ils sont des portes closes de stérilité
De nos vies exclus nous sommes liberté
Loin de leur présence effrayée
Nous retrouvons notre propre unité
Toujours, n’existe qu’au jour le jour
Ainsi parés de ses plus beaux atours
Chemin de vie dans ces contours
Pour apprécier la joie du sourire bonjour
Jamais lui n’est guère en retrait
Pour emporter tous nos secrets
Distillant des vapeurs de regret
Dans un murmure qui nous distrait.
Le 11 mai 2018
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7 Réponses
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Très intéressant ce texte.
À la fois réflexion philosophique sur l’extérieur et introspection psychologique, tournée vers l’intérieur donc.
j’aime beaucoup la dimension poétique, le choix des mots également.
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Merci beaucoup. En voici un autre
La vérité en toute humilité,
Je me garderai de l’évoquer,
Tant j’ai soif d’apprendre,
Pour ne pas me méprendre,
Un aveugle dit l’avoir vu,
Un sourd l’avoir entendu,
La route n’est pas sans péril,
Le chemin combien difficile,
J’affronte en silence mon destin,
Car d’en parler je n’en ferai rien,
Pour autant en toute simplicité,
Je vous invite à la rechercher,
Pour éviter tout blasphème,
Aimer là pour elle-même.
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TU ES
Tu es ce calice aux mille délices
Où je peux me poser en toute tranquillité
Tu es ce nuage aux multiples visages
Où je peux contempler l’innocence de ta beauté
Tu es ce soleil aux reflets vermeil
Où mon cœur assoiffé peut se désaltérer
Tu es le silence qui m’invite pour une danse
Tu es la paix où je suis en toute sérénité
TU ES
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ça me parle tes sujets, comment parler d’absolu,sans s’arrêter a des mots, des postures alors que tout est si grand, vivant, multiple… c’est ce que ça m’inspire 🙂
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Je m’aperçois qu’il y a une discussion “poème” et une “poésie”, y a une raison ? ou une redondance ? on peut faire kekechoz ?
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Bonjour SyBrock. Je suis comme toi. Un peu largué pour maitrisé l’utilisation des réponses. Puis que tu apprécies je vais en éditer d’autres. Si tu n’as pas de réponses c’est uniquement que je ne maitrise pas l’application.
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Accorde- toi avec ta vrai couleur,
Ce silence immense cette ampleur,
Vibre sur l’onde des notes diatoniques,
Mélodie aux résonances homérique,
Que ton regard reflet de ton âme,
Soit le créateur de ton sésame,
Que ton sourire son ambassadeur,
Soit un cœur pur sans peur ni heurt,
Que le son de ta voix sa présence,
Réconforte et protège avec assurance,
Offre ta tendresse avec délicatesse,
Cette force unique emplie de sagesse,
Soit l’architecte de ton céleste univers,
Rédemption à l’aube d’une nouvelle ère.
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