Masturdating

  • Publié par olbius le 17 octobre 2019 à 14 h 28 min

    Vous aimez les néologismes ? Je viens d’en découvrir un, ça s’appelle : le masturdating.

    Si, si.

    Le masturdating désigne simplement le fait de passer un bon moment avec soi, qu’il s’agisse d’aller au restaurant, au cinéma, ou de s’offrir une balade à la plage.

    […]

    S’offrir une pause solo, c’est aussi une occasion de se reconnecter à soi. Le masturdating n’est donc pas qu’un plaisir égoïste avec pour seul objectif de s’amuser en solitaire, même s’il n’y a rien de mal à ça, bien au contraire. Ce rendez-vous permet également de faire le point sur sa vie.

    Protégée du brouhaha extérieur, on réapprend à écouter ses sensations aussi bien physiques que psychologiques.

    Quelle est mon humeur du moment ?

    Quelles sont les sensations physiques qui dominent et surtout, pourquoi ?

    Source : Le masturdating, ou l’art de se suffire à soi-même

    Pratiquez-vous le masturdating ? Vous laissez-vous le choix d’être seul dans le date ?

    Membre Inconnu a répondu il y a 3 années, 10 mois 10 Membres · 15 Réponses
  • 15 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    17 octobre 2019 à 17 h 17 min

    Bonjour, alors comment dire.. pour ma part je n’est jamais connu sa. Je n’est toujours vécu que pour les autres, mon bonheur est le bonheur des autres. Mais depuis peu j’ai compris que c’est une des meilleures façons de ce faire croqué et broyé par les autres.. après je parle surtout concernant des non-Zèbre. Quand je sort, pour éviter le bruit je met de la musique peut importe tant que je l’aime. Sa le permets de moins stressée.

  • mathieu95

    Membre
    17 octobre 2019 à 19 h 19 min

    Pour moi le masturdating réside dans un bon footing. Concernant le néologisme découvert, je ne l’aime pas trop il me semblerait plus adaptées à d’autres pratiques. Selfdating aurait-été plus adapté selon moi.

  • bagayaga

    Membre
    17 octobre 2019 à 19 h 20 min

    A fond! Depuis ma séparation, et comme je n’ai pas mes enfants la semaine, ba j’ai un peu de temps seule. Ce qui était exclu avant. Car travail,vie de famille,vie sociale.

    Je n’avais plus que mon trajet de dix minutes à vélo pour aller au taf.

    Ce qui m’a fait beaucoup de mal. Car être seule est franchement un besoin vital.

    Seule au bar ? Trop bien on discute avec pleins de gens, seule au cinoche? Royal, on n’est pas disturbé par les commentaires ou les tics de l’accompagnant. Balade en vélo, médiathèque,etc.

    Je valide. Je ne m’ennuie pas souvent. Je peux me poser et écrire,ce qui me permet d’organiser ma pensée. Donc de voir plus clair.

    Résolument masturdaitingueuse.^^

  • ilya

    Membre
    17 octobre 2019 à 22 h 06 min

    Presque tout le temps par contre cinéma, bar, piscine et compagnie, les endroits peuplés, les endroit à business, j’évite voire je n’y mets simplement pas les pieds. Rien que d’y penser ça me file des boutons, oui oui carrément.

    Je reste enfermé dans mon bunker pour apprendre de nouvelles choses via internet souvent, méditer pour apprendre à accepter le droit à l’existence de mes congénères humains entre autre choses, lire des trucs, regarder des reportages que je trouve idiots mais distrayants, partir seul dans des endroits ou je sais que je croiserais le moins de monde possible, puis quand il y en a quand même par exemple si c’est à la plage en période touristique je traverse vite vite les zones peuplées pour aller nager plus au large ou c’est vide de monde et quand je ressors de l’eau pas question de traîner je trace sans regarder personne, je vais me rincer parce-que voila les résidus humains et autre crème solaire dégueu puis je file me cloîtrer à nouveau dans le bunker.

    J’aime être seul, j’aime faire des choses seul, quand je suis seul je ne me sens pas seul, entouré de gens c’est souvent l’inverse. Ma vie est la plupart du temps une pause solo je crois et je crois que c’est ce que j’aime le plus au monde, c’est comme ça que je “me construis le plus efficacement” (si cet enchaînement de mot à fondamentalement un sens, peut être que oui). Beaucoup de solitude, peu d’interactions, parfois je passe tellement de temps sans parler, je ne m’en rend pas compte, n’y prête même pas attention jusqu’à ce que j’ouvre la bouche et que ma voix soit toute enroué, rouillée, endormie. Je vais me mettre à la chanson pour l’entretenir parce-qu’un jour j’ouvrirais la bouche et elle ne sera plus là, elle m’aura quitté, probablement pour rejoindre une personne plus attentionnée.

    Je suis peut etre accro au masturdating, c’est compulsif du à mon expérience de vie, peut être devrais-je m’inscrire au challenge no fap et mettre fin à cette débauche de plaisirs solitaires peut être que ça en est assez maintenant et que je pourrais faire bien plus pour changer le monde si j’apprenais l’art de la sociabilisation. Peut être oui, à voire, mais pas de suite, demain.

     

  • sansho88

    Membre
    18 octobre 2019 à 0 h 00 min

    Mmmh donc c’est ça le masturdating? J’aurai plutôt dit “self-dating”, qui me semble plus approprié et moins provocateur 😀

    Pour ma part je le pratique de temps en temps. D’ailleurs j’ai même mon date annuel: chaque année je vais manger des sushis sur la plage, en tête à tête avec l’océan 🙂

    Sinon les autres fois, quand il faut que j’externalise quelque chose de vraiment fort et qui me travaille à 10 000 pensées/seconde, je vais m’allonger sous le ciel étoilé… c’est bien le plus beau des paysages que l’être humain n’a pas encore pollué visuellement 🙂

    Et le reste du temps, je me self-date sur mon pc, à se faire des petites soirées “recherches aléatoires” ou gaming :’) Ouais on s’amuse entre-moi, c’est le secret d’une bonne entente 😀

     

    Enfin étant allé vérifier l’étymologie de “masturbation” :

    https://fr.wiktionary.org/wiki/masturbor#la

    Du coup, le terme “masturdating” ne rentrera pas dans les “anales” pour ce qui me concerne.

    Merde, merci @etienne31, maintenant je viens d’apprendre que, par définition, une femme ne peut pas se masturber. :’)

  • Membre Inconnu

    Membre
    19 octobre 2019 à 8 h 21 min

    @sansho88

    heu! si j’osais

    je m’inscris en faut , merci à Mr ou Mme Larousse qui se permet un lâcher-prise étymologique

    “Excitation manuelle de ses propres organes génitaux. (La masturbation se rencontre dans les deux sexes et constitue jusqu’à l’adolescence la forme la plus fréquente d’excitation sexuelle. Elle ne devient pathologique que par son exclusivité ou son caractère public.)”

    ouf!

    ———————————————–

    j’ajoute que je me masturdating aussi, mais pas assez

    c’est à ce moment  que je recharge mes batteries ,

    le truc le plus fort pour moi c’est le vent et la mer

    la méditation (que je pratique depuis peu et mal) m’aide beaucoup aussi , je recommande pour apprendre à ne pas “partir sans arrêt en arborescence”.

     

     

  • bagayaga

    Membre
    19 octobre 2019 à 10 h 57 min

    @patcia

    ^^

     

  • bagayaga

    Membre
    20 juin 2020 à 19 h 54 min

    En plein mastudating^^ Gloire à soi^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    20 juin 2020 à 20 h 10 min

    Moi qui viens d’une famille nombreuse, réussir à profiter de ma solitude a été une lutte et un auto-apprentissage. C’est plus qu’essentiel, obligé, vital.

    Et si j’ai évolué dans des vies collectives, voire collectivistes, se ménager des moments pour moi est une façon de garder ou de retrouver un certain équilibre : balade, tailler le jardin, cinéma, boire un verre en terrasse en dessinant ce que je vois, etc, etc. C’est important de varier, d’abord parce que je ne supporte pas la routine, mais aussi car chaque façon de faire apporte autre chose, ou du moins des nuances.

  • camykami

    Membre
    23 juin 2020 à 9 h 52 min

    Concept intéressant que j’ai du mal à appliquer à moi même. Il semble que je considère mon vide intérieur trop vertigineux pour y faire face… surtout quand la fatigue et la perte de sens menace. Et c’est pourtant à ce moment là que j’en aurais le plus besoin pour repartir.

    Quant au terme “masturdating”, je le trouve tout naze! Comme si une soirée seule se terminait forcément par se masturber (merde, déjà ce mot j’ai du mal), et qu’un rendez vous devait se terminer par un coït.

    Mais la question se pose tout de même: quitte à appeler ça du “masturdating”, comment bien se faire l’amour à soi même en fin de soirée? Comment se désintoxiquer de la pornographie le cas échéant? Comment les hommes pourraient rejoindre la plupart des femmes sur le chemins de la masturbation magnifique? A vos clavier 😉

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