Est-ce cela aimer & où notre cœur nous mène-t-il ?

  • max

    Modérateur
    7 juillet 2020 à 16 h 39 min

    @framboise c’est tout pourri une relation où on compte les points ! Il n’y a pas à demander ou non, moi aussi, on m’a appris à ne rien demander, et la leçon est bien passée ! Mais on m’a appris à donner, toujours, et à recevoir, parce que si l’autre t’aime, il donnera aussi, sans que tu n’aies à demander. Et si tu donnes et pas l’autre, c’est qu’il s’en fout, alors il n’y a pas d’avenir… encore faut-il voir qu’il donne…

  • Membre Inconnu

    Membre
    7 juillet 2020 à 17 h 05 min

    Oui, @bagayaga je précise que c’est le point/mot ” anecdotique” qui m’a questionné dans ton texte. (Comment le délimiter ?) Mais à aucun moment je ne cherches à remettre en question ta capacité à donner tellement elle me paraît presque… palpable chez toi derrière mon écran, ce que tu m’as laissé entrevoir dans nos echanges ! ♥️ ^^ Tu m’apportes tellement ! je te considère comme ma grande soeur sur ce forum. j’espère que tu verras juste en mon propos ma “soif” de quelque chose que je n’ai pas encore connu (et cru).

    @Max tu as bien raison, “encore faut-il savoir” plein de choses … et c’est bien consciente de tout cela et de la difficulté, que j’ai (eu) peur de cette tâche (longtemps), tâche que je considérais comme une corvée à éviter, et d’autant plus évitable que les domaines de réjouissance dans la vie ne manquent pas ^^

  • bagayaga

    Membre
    7 juillet 2020 à 18 h 06 min

    Je suis au turbin Framboisou^^ Tu sais tu ne dois pas avoir peur de me dire que tu es en désaccord avec moi^^ Je te répondrais dans la soirée, je suis d’apéro. Et je prend ton expérience et ton opinion très au sérieux.^^ Je préfère tellement que tu me remettes en question plutôt que tu me brosses dans le sens du poil. ^^

    Sois rassurée, et pour tout te dire même si je suis plus âgée que toi.je te considère comme mon égal^^

    Des bécots et je vous réponds quand j’ai un instant^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    7 juillet 2020 à 19 h 31 min

    D’accord avec @Yugen . L’illusion d’un chois conscient vient du fait que nous ne savons pas ce qui nous pousse à agir. Et puis l’altruisme et l’égoïsme sont les deux facettes de notre égocentrisme. On ne fait jamais rien pour les autres. Mais nous pouvons agir pour le plaisir de faire plaisir.

    Ex : “Tiens, c’est pour toi” , “Mais non, c’est trop beau, tu n’aurais pas dû” , “Mais si, ça me fait plaisir”.

  • bagayaga

    Membre
    8 juillet 2020 à 0 h 24 min

    Framboise^^ J’aime tellement ce pseudo qui me rappelle la chanson de Lapointe, “Avanie et Framboise, sont les mamelles du destin, poin poin poin poin poinnnn!”

    Ce que tu exprimes est juste. Mais ne s’applique plus à moi. Ma temporalité a évoluée, et ce qui ce passe en moi, autour de moi et pour moi ne s’inscrit plus dans la linéarité d’un couple enchevêtré.

    J’en suis revenue. Et longtemps j’ai eu cette aspiration de co construction et de soutien dans la vision du couple. Parce que c’est la logique de la survie en milieu hostile.

    Mais je suis morte et j’ai étouffé dans cette co construction. Qui de part mon caractère et ce que je renvoyais n’était pas possible.

    Au delà de mes stéréotypes et idéaux j’ai appris dans mes down nombreux et successifs que personne, ni rien et pourtant j’avais de quoi être aidée. Et j’ai reçue de l’aide. Mais rien ni fit. Je suis profondément indépendante. Et je n’apprends qu’en m’ecorchant les genoux. Et au delà de ça je hurle de sourire de m’ecorcher les genoux par apprentissage ! L’adversité me galvanise. Je crois que je ne suis faite pour me blesser seule et non pas apprendre avec autrui. C’est mon cheminement et j’aime le parcourir seule.

    En toute logique je ne peux m’associer avec une personne qui désire encadrer mes chutes et être là pour moi. Je n’en ressens pas le besoin.

    Mais ça c’est mon parcours. Mes choix. Ma vie. Mes besoins. Qui ne sont bien heureusement pas ceux de tous.

    Il existe j’ai le sentiment différents degrés d’indépendance. Et de dépendance. Qui varient tout au long de la vie.

    De mon côté je vais t’avouer une choses que je n’ai jamais dite à personne.

    Je n’ai jamais vraiment ressenti ni désir ,ni besoin d’être en relation avec qui que ce soit.

    En cela j’ai souvent penser être un monstre. Une aberration. Et mon désir de communier avec mes pairs. D’être en harmonie avec mes semblables m’a poussée à me conformer aux attentes des gens qui gravitaient autour de moi.

    C’est seulement depuis que j’ai découvert l’Atlantide que je suis heureuse de communier avec vous tous ici.

    Mon désir de paraître était supérieur à ma volonté d’être.

    J’ai été enfant forcée d’aimer les membres de ma famille qui étaient mal aimants. Des l’origine mon rapport à l’amour a été déviant.

    Je suis déviante. Dans le sens , pour lequel ma construction affective et normative a dévie de la norme.

    Face à cette construction déviante. J’ai appris l’autonomie affective et le sentiment d’étouffer très tôt.

    Puis angoissée d’observer le gouffre entre moi et mes pairs je me suis conformée à la norme.

    Et j’ai mis un point d’honneur à vivre en apparence ce que devait vivre à l’accoutumée une jeune femme de mon âge et de mon milieu.

    Mais en parallèle j’ai toujours ressenti un vide sidéral. Et une fausseté, une étrangeté. Qui au delà de me plonger dans des dépressions absolues. Ont fait souffrir une liste d’hommes dépendants affectifs qui sont venus chercher auprès de moi le désamour résiduel dont ils avaient besoins pour continuer à se constituer victimes et rejouer perpétuellement leurs traumatismes initiaux.

    Cette mécaniques bien huilée dans laquelle je me forçais à aimer des hommes qui me méprisaient à pris fin.

    Je rentre dans une autre boucle spatio temporelle. Dans laquelle je connais mes désirs. Et dans laquelle je ne suis plus tributaire de mes besoins. Ainsi affranchie de ces doutes et ces schémas qui ne sont plus les miens. Je suis à même de poursuivre ma route seule.

    Parce que seule je suis solide. Et divisée je suis fragile. Accepter de me diviser à nouveau ne sera pas sans conditions. Conditions que j’ai déclarées précédemment.

    Ce que je retiens de cette discussion est que toi tu as besoin d’être aimée. Et en cela je suis presque jalouse. Car j’aimerais ouvrir mon cœur aux garçons qui viennent se présenter au poste auprès de moi.

    A défaut d’avoir de l’amour pour ces hommes j’ai de l’empathie et c’est purement une forme d’amour dégueulasse. Qui me fait gerber. Je ne les aime pas non. J’ai mal de les faire souffrir.

    Et d’ailleurs ceux qui comprennent ça, sont ceux qui sont restés le plus longtemps auprès de moi.

    Ceux qui m’ont faite me torturer de culpabilité de ne pas les aimer. Qui m’ont vendu leur solitude. Leur souffrance et leur sentiment de rejet.

    Maintenant grâce à ma meilleure capacité à faire face au stress et à y répondre objectivement je suis à l’abri.

    Je vois la souffrance. Je l’identifie. Mais je n’ai plus l’impérieuse obsession de la faire mienne.

    Je suis un être sûrement déviant et étrange avec une construction qui fut plus que bancale.

    Mais j’ai décidé d’écouter mes rêves ,mes aspirations et mes désirs. Que ces derniers ne soient pas ceux en vigueurs dans la société et parmi mes pairs ne m’importe plus.

    J’ai déposé les masques à mes chevilles. Et libérée de ces carcans enfin ,et pour la première fois de mon existence je respire à plein poumon. Et je peux le jurer . Que celui ou celle qui voudra se plaquer sur ma poitrine et écraser mon souffle profond, je le décollerais de mon buste.

    J’aime être seule. Je n’ai pas besoin d’être aimée.

    Mon plaisir est d’aimer et de donner de la tendresse mais de façon universelle.

    Aimer un individu en particulier, parmi la masse total d’être en besoin d’amour est particulièrement inconfortable pour moi et pour l’être en face en général.

    J’ai un amour à spectre large.

    Sans que je réfute l’idée un jour de retomber amoureuse d’un individu en particulier, en l’état actuel je n’en ai absolument pas envi.

    Peut être que dans un an ou dix je pourrais revenir sur ma parole . Et me contredire. C’est très probable car je suis absolument instable et j’évolue au gré du temps et de l’espace.

    Cependant aujourd’hui. En ce lieu à cette heure. J’étouffe à la moindre idée d’être aimée sans les conditions que j’ai mentionnées.

    Pour finir. Je lis bien dans tes lignes. Ton envie, ton besoin et ton désir toi d’être aimée. Et j’aimerais sincèrement que cela soit mon cas aussi ma Framboise. Mais ça ne l’est pas.

    Je suis de ceux qui étouffent. Je suis de ceux qui vont et qui viennent libres,heureux d’être les amants des vents.

    Et j’ai bien trop de respect pour mes prétendants. Celui que j’aimerais acceptera que je lui caresse le visage les jours venteux.

    Il sera homme de femme des mers, très présente les retours sur terre, et très absente durant les séjours en mer.

    Une femme là pour tous, et pas spécifiquement pour lui.

    Et cet homme si il existe. Je l’aime déjà^^


  • bagayaga

    Membre
    8 juillet 2020 à 0 h 40 min

    @Yugen Mon bonheur et différents de mon plaisir. J’aimerais te faire souligner le distinguo.

    Mon bonheur. Selon moi c’est l’équilibre idéal, qui n’est pas parfait que je ressens à vivre ma vie selon la forme que je lui donne. Mon bonheur est donc propre à moi et ma volonté.

    Mon plaisir. Je le trouve dans des actes, des relations, des situations de la vie pour lesquels je ne suis pas forcément seule au commande ,ni maîtresse.

    Mon bonheur est donc Individuel. Et oui purement égoïste. Car il n’est relatif qu’à moi.

    Mes plaisirs sont quant à eux tributaires de médias différenciés de ma personne.

    Tu voudrais m’entendre dire que l’atruisme est une façon de soulager ses dissonances cognitives. Je n’ai pas encore trouvé d’études solides ou compréhensibles pour infirmer ta pensée. Qui est généralement partagée par la science et la philosophie. Mais je n’abandonne pas.

    Et comme je te l’ai expliqué ces considérations sont pour moi un reliquat de culpabilité judéo-chrétienne.

    Qui me mettent mal à l’aise. Mais sois patient car un jour j’arriverai avec de quoi te convaincre. Et peut être ainsi auras-tu un regard moins sévère sur l’humanité et l’avenir du monde^^

    Et cela mon chère sera dans la plus pure zététique qu’il soit, car j’ai bien trop de respect pour nos dialogues pour que cela en soit autrement^^

  • jimy

    Membre
    8 juillet 2020 à 0 h 52 min

    Bonsoir Bagayaga, ce message est juste pour te dire que j’ai beaucoup de plaisir à te lire ci et la même dans ma situation difficile, mais et s’il te plaît ne le prends pas mal c’est une question sincèrement que je me pose, tu parles beaucoup et souvent de toi dans tous les groupes et les sujets que j’ai pu lires depuis mon arrivée et les personnes membres ici n’ont pas l’air 2 t’en vouloir ou éprouver du ressentiment, ce qui n’est pas du tout le cas avec moi en tous cas je le ressens comme cela peut-être que je me trompes. En cela je me sens un peut discriminé, cela me met mal à l’aise. Ceci étais juste un partage de ressenti et je répète que mon but n’était pas de faires mal ou blesser, bien à toi Jimy.:&.

  • bagayaga

    Membre
    8 juillet 2020 à 1 h 10 min

    A défaut d’avoir de l’amour pour ces hommes j’ai de l’empathie et c’est purement une forme d’amour dégueulasse. Qui me fait gerber. Je ne les aime pas non. J’ai mal de les faire souffrir.

    Et d’ailleurs ceux qui comprennent ça, sont ceux qui sont restés le plus longtemps auprès de moi.

    Ceux qui m’ont faite me torturer de culpabilité de ne pas les aimer. Qui m’ont vendu leur solitude. Leur souffrance et leur sentiment de rejet.

    Maintenant grâce à ma meilleure capacité à faire face au stress et à y répondre objectivement je suis à l’abri.

  • jimy

    Membre
    8 juillet 2020 à 1 h 20 min

    D’accord, heu, hum, dois je prendre cette répétition comme une réponse?.:&.

  • Membre Inconnu

    Membre
    8 juillet 2020 à 10 h 53 min

    @NEBA hoooooooooo je ne peux qu’être d’accord avec ce dessin !!

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