Est-ce cela aimer & où notre cœur nous mène-t-il ?

  • Est-ce cela aimer & où notre cœur nous mène-t-il ?

    Publié par generatrice_de_vierges_chemins le 2 juillet 2020 à 4 h 32 min

    Bonjour, mon questionnement de ces temps-ci :

    être très attendrie par une personne & vouloir passer plein de temps avec elle est-ce cela aimer ?
    Même si on sait que cette personne ne nous convient pas et que notre cœur veut autre chose ?

    Notre cœur nous guide-t-il vers ce qui est bon pour nous ou nous perd-t-il vers une perfection qu’on ne trouvera jamais ?

    Belle journée.

    bagayaga a répondu il y a 3 années, 9 mois 9 Membres · 23 Réponses
  • 23 Réponses
  • hanae

    Membre
    2 juillet 2020 à 10 h 19 min

    Je suppose que tu parles de l’amour avec un grand A. Tout dépend ce que tu recherches en l’autre, tu parles de perfection.

    Tu peux aimer et être attendri par une personne mais ne pas avoir de désir sexuel pour elle, c’est de l’amitié. Tu aimes sa compagnie, discuter, passer beaucoup de temps…

    La où s’est complexe c’est si une personne sur les deux éprouve de l’attirance mais que ce n’est pas réciproque. Il est préférable de s’éloigner pour ne pas faire souffrir l’autre.

    Quel serait ton âme sœur qui te comblerait entièrement d’après toi ?

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    7 juillet 2020 à 3 h 39 min

    Bonjour & merci de vos réponses.

    Hanae :
    Donc pour toi il n’y a pas de degré intermédiaire entre l’amitié & le sexe ?
    J’ignore comment on définit la perfection ni si ce vers quoi mon cœur me guide en est, ni non-plus si cela est possible ou illusoire c’est là tout mon questionnement, & je ne pourrais pas le décrire c’est assez complexe·

    NEBA :
    & si j’ignore ce qui m’attire chez cette personne comment puis-je procéder ? Je pense @ sa sensibilité mais c’est probablement bien plus vaste·
    Ma raison me dit que je devrais rester avec quand mon cœur a besoin de fuïr·
    Au minimum j’aimerais qu’elle se donne corps & âme pour nous, pas @ moitié˙
    Si je n’arrive pas @ m’en éloigner c’est @ la fois par peur de solitude, car j’y suis très attachée & car elle est dépendante de moi·
    @ la dernière question je dirais les deux·˙

  • hanae

    Membre
    7 juillet 2020 à 10 h 09 min

    Donc pour toi il n’y a pas de degré intermédiaire entre l’amitié & le sexe ?

    Je ne comprends pas ta remarque en réponse à mes propos « Tu peux aimer et être attendri par une personne mais ne pas avoir de désir sexuel pour elle, c’est de l’amitié. Tu aimes sa compagnie, discuter, passer beaucoup de temps… »

    Une histoire d’amour peut très bien commencer après une amitié. Mais à partir du moment où rentre en jeu la sexualité, peut-on encore parler d’amitié ? Je dirais qu’on parle d’Amour et de désir non ? Tomber amoureux, être amoureux…

  • Membre Inconnu

    Membre
    7 juillet 2020 à 11 h 50 min

    @faiseuse-de-foret

    Je pense que tu parles du sexfriends.

    Ça n’a rien à voir avec un plan cul.

    C’est plutôt une infinité intellectuel et émotionnel mais ça ne va pas + loin= pas question d’être en couple.

    Je pense qu’il y a un accord entre les deux personnes.

    Par contre je pense qu au fur à mesure de la relation sex friends= l’un des 2 peu en souffrir, surtout si = développement de sentiments amoureux.

  • bagayaga

    Membre
    7 juillet 2020 à 12 h 52 min

    Bonjour faiseuse de forêt, c’est un pseudo qui me fait rêver, merci^^

    Il y a différentes façons de tomber amoureux.

    En fonction de ce que l’amour représente pour soi,j’imagine.

    Si l’on a une image de soi positive et équilibrée que l’on a confiance en soi, on tombera amoureux de personnes qui nous renvoient cette image positive.

    Si on a une image de soi négative et déséquilibrée, ce sera l’inverse.

    Si on a peur de la solitude, que l’on a pas confiance en soi. On cherchera quelqu’un pas forcément la bonne personne, quitte à l’idéaliser pour se faire croire que c’est la bonne personne.

    De mon côté je n’ai jamais choisis des personnes respectueuses de ce que j’étais. Car je ne me respectais pas, puis quand j’avais peur de mes choix affectifs, je faisais des choix raisonnables en idéalisant pour que cela fonctionne. Et ça ne fonctionnait pas.

    Alors j’accusais les hommes,le destin, la malchance. Tout en reproduisant les mêmes schéma.

    Car le problème c’était moi. Et l’image que j’avais de moi et que je projetais.

    Alors j’ai arrêté de chercher à m’aparier, puis j’ai commencé à me donner enfin de l’amour à moi.

    Et je considère maintenant que je suis une femme précieuse, et que l’homme qui voudra me séduire devra me séduire. Je ne lui faciliterais pas l’accès à mes émotions.

    Il faudra qu’il y ait une phase de découverte mutuelle, pour discerner si nos identités ont un sens commun de l’existence. Une manière compatible d’aborder la vie.

    Car par expérience c’est là où le bas blesse. Quand on se déchire et se dégoute à aimer quelqu’un qui agis de façon contraire à ses principes.

    J’ai besoin de pouvoir admirer moralement mon aimé. Avoir confiance en son discernement. Ne pas avoir peur de ce dont il est capable. De pouvoir me reposer aveuglément sur lui.

    Je pense que cette personne doit aussi s’intéresser à mes domaines de prédilections sans pour autant que cela soit les siens. Et que cela soit le cas aussi dans mon sens. Donc j’aimerais que cela soit une personne curieuse. C’est la deuxième base nécessaire à mon épanouissement. Pouvoir passer du temps à deux dans l’échange,le partage et la découverte.

    Le point qui me semble nécessaire également c’est que ce soit une personne indépendante et libre. Qui n’a pas besoin de moi. Mais qui a envie de partager ma compagnie, sans pour autant que cela lui soit vitale. Car il aurait lui aussi des occupations et l’envie d’être seul parfois. Il aurait assez confiance en lui et en moi pour ne pas m’oppresser quand j’ai la nécessité d’être seule.

    Puis il y a la part animale. Qui elle ne ce décide pas. L’instinct, de mon côté c’est tout un tas d’attitudes corporelles, d’odeurs, de son et d’image.

    J’aime être contenue, je n’ai pas une notion très délimitée de mon corps. Il le faut un amoureux qui de son corps, de son regard,de son souffle, de sa bouche et de ses mots,me délimite.

    Il faut qu’il soit espiègle et enjoué. Qu’il soit dynamique. Le regard est d’une importance cruciale. C’est 60% de la séduction. Puis le contenu de ses mœurs et de sa pensée. La curiosité et l’indépendance.

    J’aime tellement être seule, que pour déjouer cette amour il va falloir quelqu’un de vraiment percutant.

    J’imagine qu’un jour cette personne viendra à ma rencontre. Mais pour l’instant je me plais à la rêver. C’est un processus très agréable^^ Se laisser aller à la rêverie d’une dyade enrichissante.

    Sans pour autant en avoir ni la nécessité, ni l’envie.

    Et surtout en ayant à l’esprit que je ne veux pas me lier avec un homme en attendant pour tromper ma solitude. Je ne veux pas revoir mais désirs à la baisse.

    Il faut écouter son instinct et aussi garder à l’esprit les enseignements sages que l’on tire de ses expériences.

  • bagayaga

    Membre
    7 juillet 2020 à 13 h 23 min

    Et l’homme s’avança dans ma lumière et me dit:

    -” Je ne serais pas un ingrédient de ton bonheur, car tu es déjà accomplie. Je ne serais pas quelque choses dont tu vas te nourrir pour exister. Je serais une gourmandise à ton existence, du superflu à ton état de grâce, mais que tu auras choisi de savourer en plus du Tout qui te constitues déjà. “

  • bagayaga

    Membre
    7 juillet 2020 à 13 h 28 min

    Invention^^

  • bagayaga

    Membre
    7 juillet 2020 à 14 h 29 min

    Tu relances le débat^^ Que je n’ai pas pu mener faute d’arguments solides pour étayer mes intuitions^^

    Mais je vais paraître ouf, mais le bonheur de l’autre m’importe peu. Je pense qu’il doit gérer son bonheur himself. Et que si il se pointe pas à moi avec la joie dans sa tronche ,ben je n’en veux pas. Il n’a pas à avoir besoin de moi pour être heureux. Il doit être autonome. Je ne suis pas un carburant. L’alter doit être une énergie perpétuelle de bonheur.

    Et son auto gestion de bonheur me fera plaisir, car je ne serais pas angoissée à l’idée de devoir gérer ses névroses. Chacun ses névroses et l’amour ne sera pas impacté^^

    Je précise que si il a un coup dur mais ponctuel, anecdotique. Pas un truc chronique. Je veux bien être là, bien que je pense que les amis sont plus à même de gérer ce genre de truc.

  • Membre Inconnu

    Membre
    7 juillet 2020 à 14 h 48 min

    @bagayaga ” Je ne serais pas un ingrédient de ton bonheur, car tu es déjà
    accomplie. Je ne serais pas quelque choses dont tu vas te nourrir pour
    exister. Je serais une gourmandise à ton existence, du superflu à ton
    état de grâce, mais que tu auras choisi de savourer en plus du Tout qui
    te constitues déjà. “

    c’est tellement ça : la cerise sur le gâteau que l’on confectionne soi-même 🙂

    ps : je note dans mon cahier de citations ta phrase, ton invention, parce que je la trouve magnifique, merci 🙂





  • Membre Inconnu

    Membre
    7 juillet 2020 à 16 h 09 min

    @bagaya,

    Ça me fait rire, car je partageais exactement la même vision que toi il y a quelques temps de cela. ^^ . Cette idée que chacun est responsable de son bonheur, chacun est responsable de sa vie, qu’un couple ce n’est pas la création d’une masse molle informe mais qu’il y a un lui, un moi et un nous. Que l’autre n’est pas ta Vie et que tu n’es pas la sienne. Que personne ne doit porter l’autre (trop longtemps).

    Mais si “sur le papier” j’étais capable d’avoir cet argumentaire, c’est parce que j’étais dans une période de ma vie où vraiment je me croyais au “top”, je me sentais libre comme jamais, j’avais l’impression que le monde m’appartenait, que j’étais “méga badass 😎“.

    Je n’avais donc pas envie de trop “m’emmerder” pour quelqu’un d’autre (clairement! ^^) – et étant donné que j’avais passé la majeure partie de ma vie célibataire et que jusque là j’avais “maîtrisé” (rien que ce mot en dit long…) mes relations de couple comme je l’entendais, j’étais plus que convaincue de mon autonomie et de mon indépendance de corps et d’esprit ! ^^

    En réalité, je n’étais pas prête à laisser vraiment, pleinement, quelqu’un entrer dans ma vie. (D’ailleurs c’est toujours moi qui jusque là était celle qui “partait”). Je ne m’étais jamais non plus vraiment, pleinement, montrée telle que j’étais. (Même si je croyais que si…). Parce qu’il y avait encore trop de peurs là dessous.

    Je ne cherche pas à nier le fait que chacun est responsable de ses actes, de ses choix de sa vie, de son bonheur. Mais je commence à me dire que … c’est juste “trop exigeant” de demander à l’autre et de se le demander d’être “toujours au top”, “D’être une énergie perpétuelle de bonheur.” Ou de ne tolérer que des petits trucs épisodiques.

    Putain….moi à un moment cette année je me suis écroulée et oui j’avais besoin d’aide ! J’ai enfin vu ce que c’est quand tu te montres véritablement, tu montres qui tu es, tu montres ta faiblesse et que la personne en face de toi détourne son regard et te crache à la gueule “débrouille toi avec ça ! C’est pas mon problème !”.

    J’ai enfin compris toute la violence qu’il y avait derrière cette mentalité, cette vision. Cette exigence démesurée, inhumaine.

    Je me suis vue “acquiescer” à cela, valider ce comportement en face de moi car je la partageais pleinement cette vision, et me violenter dans ma tête, à “me battre” en me disant que j’étais qu’une sale merde, allez relève toi ! Relève toi je te dis ! T’es pas une fragile, c’est bon t’as pas mal, c’est rien du tout, t’as les épaules ! “.

    C’etait ca….la folie. Ma folie du moins.

    Et ce n’était pas de l’amour.

    Quand tu es sur ton lit de mort ou quand tu es rongé par la maladie, que t’es en cancer phase terminale, qu’un de tes enfants meure, que tu fais une fausse-couche ou que tu perds ton emploi et n’arrive pas à en retrouver un….t’es bien content que quelqu’un reste auprès de toi et te “porte”, te torche le cul pour t’aider à garder un minimum de dignité ou dépose des compresses froides sur ton front brûlant. Si tu ne peux pas, ne t’autorise pas à demander ça à l’autre, si tu ne peux pas espérer qu’il ne fuit pas lorsqu’il voit la pire ou la plus affaiblie version de toi, et si tu ne veux pas, ne te sens pas capable de faire cela pour l’autre ou de le voir ainsi… mais c’est quoi un couple ? Juste un partenariat professionnel ? Un bout de papier avec deux signatures ? On reste ensemble “tant que c’est fun” ? Mais quel avenir à ledit couple ? En cas de tempête, chacun pour soi et Dieu pour tous ?

    Je ne dis pas que parfois “l’entité couple ” n’est pas toxique et doit prendre fin mais…juste…c’est tellement plus complexe que ça.

    La vie est belle mais c’est aussi une chienne…c’est impossible de la passer toujours “UP”, j’étais folle de chercher une espèce de solution miracle pour être “toujours UP”. De chercher un mec qui serait “toujours UP”.

    Je n’ai jamais accepté les “down” de ma vie. Je les ai toujours vu comme des échecs personnels, des erreurs. Des failles à combler et à ne plus jamais revivre ou reproduire. J’étais persuadée qu’en revanche j’étais méga tolérante avec les “down” et défauts des autres. Qu’envers eux je n’étais pas exigeante…. Mais cette année, j’ai vu que certains de mes élèves se chiaient limite dessus car “ils ne voulaient pas me décevoir”…. Je diffusais donc cela autour de moi sans m’en rendre compte. Alors que je voulais donner de la bienveillance.

    Je suis une solitaire et j’ai grandi dans un milieu où “l’autonomie” et “l’indépendance” sont les maîtres mots. Tu apprends à ne pas demander de l’aide car les rares fois où tu le fais, tu en entends parler pendant mille ans. Il y a un “dû”. (Ou tu n’as pas celle escomptée). Je ne voulais rien devoir à personne.

    Cette année j’ai connu un méga “down” et j’ai eu l’impression de tout perdre et de m’éteindre. Mais pour la première fois j’arrive à l’accepter … Je commence à ne plus le juger. Me juger. J’accepte que je vais en avoir encore plein d’autres de toute manière, quelques soient mes efforts ou tout le “travail sur moi” que je vais faire.

    Et surtout….j’ose croire (du moins je l’espère) que maintenant, j’essaierai de faire ce qu’il faut, que je serai peut être enfin capable de laisser quelqu’un d’autre entrer dans ma vie, quelqu’un qui sera imparfait et qui aura tout autant de peurs, de qualités et de défauts que moi. De “nous” faire passer parfois avant moi, moi-même et je (ce que j’ai toujours fait jusque là). Je n’aurai plus honte de lui demander de l’aide quand j’aurai des down et j’espère qu’il sera là pour moi comme je serai là pour lui quand il les aura. Qu’on se fera confiance.

    Pour moi un couple ce n’est plus deux épaules côte-à-côte.

    Ce sont deux personnes bras dessus bras dessous. (Et les individualités n’en sont pas plus menacées).

    C’est comme aller faire une mêlée au rugby. Tu plies les genoux et tu tiens, parce qu’il y a tellement de boue autour de toi, sur tes fringues et sur le terrain dévasté par la pluie que de toute manière, tout seul…tu n’iras pas loin.

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