Quel âge as-tu ? question qui m'ennuie …

  • isabelle26

    Membre
    27 janvier 2020 à 15 h 31 min

    @isabelle1970 : les limites de l’écrit, j’adore, je persiste et signe car suis plus à l’aise pour m’exprimer à l’écrit qu’à l’oral, mais je sais que tout ne peut transparaitre et que c’est source de malentendus ! ceci dit..ma réponse devait aussi me rassurer et répondre à des questions que je me pose…mal barrée…Rofl

  • Membre Inconnu

    Membre
    27 janvier 2020 à 15 h 43 min

    suis partagée entre l’écrit et l’oral … j’aime les deux en fait … j’écris beaucoup, depuis l’âge de 12 ans et j’ai gardé tous mes écrits ( c’est par passe), c’est très thérapeutique 🙂

    mais lors d’échange avec quelqu’un, ça a ses avantages et ses inconvénients . L’écrit laisse, je pense , une plus grande liberté et pour moi, qui ait des idées qui vont dans tous les sens, ça me permet de les “canalyser” un peu et de devoir “synthétiser” (pas toujours facile ^^)

    Mais l’oral permet tout le non verbal … je suis une fan du non verbal !! Depuis aussi loin que je me rappelle je suis attentive au non verbal : au geste, à l’intonation, aux mots choisis, à ce qu’on appelle la “méta-communication” (ce qui apparait au-delà de la phrase dite, ce que ça sous-entends, bon on peut le voir aussi dans les écrits )

    Depuis toute petite mon rêve était de devenir éthologue ( vétérinaire qui s’est spécialisé dans le comportement animal dans son milieu naturel, même si maintenant, il y a des éthologues dans les zoos etc) … CQFD 😉

    Tu as pu voir tous ces échanges dans le post “théories” et j’avoue que lire entre les lignes de certains m’a permis d’y voir des choses que je n’aurais pas vu si je m’étais stoppée sur les mots écrits 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    27 janvier 2020 à 19 h 20 min

    Je voudrais juste ajouter quelque chose que j’ai pas eu le temps de dire tout à l’heure comme j’avais dû aller en cours.

    Comme je l’ai dit, je pense que, abstraction faite de la relation sexuelle, l’amour peut très bien se faire entre personnes d’âges différents (et je pense entre autre que ça serait tout à fait possible entre deux personnes de 10 et 20 ce qui est illegal et donc impenssable dans la société actuelle). Il me semble d’ailleurs qu’à certaines époque où on arrangeait des mariages, on pouvait avoir des différences d’age de ce type (cela dit je devrais peut-être me renseigner plus sérieusement avant d’avancer ça).

    En revanche, je pense que la différence d’âge peut poser problème dans certain cas. L’amour n’a d’intérêt que lorsque deux personnes partagent d’une part des émotions, mais aussi tout une partie de leur vie. Tel que je vois l’amour dans la plus grande authenticité, il est fait pour être unique et puissant (un peu comme un lien filial, mais ce dernier favorise l’enfant à préparer son propre voyage dans la vie, tandis que le conjoint partage le voyage). A ce titre, il ne faut pas que la différence d’âge soit trop élevée: Un homme de 60 ans avec un de 20 ans par exemple pose problème: l’un a déjà vécu la grande partie de son voyage sans l’autre, et l’autre sera fatalement obligé de vivre avec la mort de son partenaire une grande partie de sa vie.

    Intuitivement, je pense que lorsqu’il y a une différence d’une génération entre deux personnes, ça devient compiqué pour l’amour de s’épanouir pleinement.

    Cela dit, c’est un choix que certains peuvent faire pour vivre une belle histoire, mais sans oublier non plus qu’elle sera probablement un peu différente de celle qu’elle aurait été avec quelqu’un au même stade de la vie.

    Je pense avoir tout dit ce qui me traversait l’esprit pour le moment sur le sujet.

    Pour revenir aussi sur certaines discussions à propos de l’âge que l’on fait pour les autres, en ce qui me concerne, à 19 ans, je peux en paraître facilement 16 pour certains ce qui me vaut de devoir sortir ma carte d’identité pour justifier de mon âge, et qui m’a déjà valu une remarque du type “tu es immortel” de la part de quelqu’un qui m’a connu sur plusieurs années !

  • Membre Inconnu

    Membre
    27 janvier 2020 à 19 h 26 min

    @ArthurAD en ce qui concerne l’époque où les mariages se faisaient pour des filles très jeunes, n’oublions pas qu’il ne s’agissait nullement de mariage d’amour mais de mariage de “convenance” pour les intérêts de place sociale de la famille 🙂

    Mais j’aime beaucoup ton allusion au “voyage” de la vie …bien que je suis assez d’accord avec la phrase “ce n’est pas la destination qui est importante mais le voyage” … vaut-il mieux vivre 10 ans avec une personne avec qui on est vraiment bien ou vivre 30 ans avec une personne parce que on s’installe dans un “statut” ?

  • isabelle26

    Membre
    27 janvier 2020 à 19 h 32 min

    @isabelle1970 ; c’est là ou je suis super paradoxale, je suis aussi très forte en non verbal et métacommunication et compréhension au delà des mots (en réalité dès que je connais un peu une personne et même quand je ne la connais pas, je comprends  son état d’esprit rien qu’en la regardant et en entendant comment elle parle…je peux me tromper et projeter, ça arrive, mais globalement j’ai raison, les faits me le confirment ; mais quelque chose en moi, à travailler encore, une pudeur, une timidité, une peur du conflit, fait que j’ai du mal à l’oral quand il s’agit d’exprimer des choses profondes et surtout des sentiments, émotions qui ne vont pas de soi..si je suis sûre qu’elles trouveront un recepteur ouvert, pas de soucis, et je peux paraitre extravertie à mes moments, je peux animer des réunions avec collègues, c’est juste les choses plus profondes, les émotions qu’il me faut lacher quand je n’ai pas totalement confiance en la bienveillance en face et la peur d’etre moquée, ridicule.
    Je te sens aussi très intuitive avec le même cheminement que moi, je pense même que tu es plus avancée en fait, plus “sage” et à la fois plus à l’aise avec toi-même..du coup je note aussi les idées ciné/séries et autres…de quelqu’un me paraissant avoir une sensibilité commune c’est bienvenu.
    Quand j’ai découvert le sujet du HP, mon psy de l’époque n’y connaissait rien,(et je pense peu convaincu du sujet, très à la mode certes, moi pas sûre du tout, j’ai pas insisté)  il a juste admis que j’étais plus que la moyenne niveau ce qu’on appelerait QI et plus que la moyenne niveau ce qu’on appelerait QE/émotionnel, sensibilité et que le mélange de ces deux “plus” pouvait être compliqué à gérer ; (en fait il a longtemps cherché une névrose que je n’avais pas et quand je lui parlait de choses vécues ou de mon fils et de ses propos, il pensait que j’affabulais…il m’a aidée pourtant à voir le monde de façon plus réaliste..le seul diag final fut lègère dépression réactionnelle (à la vie), qui n’a pas eu besoin de traitement)  ; bref,  je n’ai pas envie de faire de tests parceque maintenant j’ai digéré, j’en tire parti de mieux en mieux , j’accepte que je suis comme je suis, le monde comme il est, (pas depuis longtemps) , plutot que subir, mais je n’ai pas encore toutes les techniques pour sortir des phases trop émotionnelles (à part cogiter jusqu’à plus soif…), c’est aussi ça que je suis venu chercher ici, en plus des échanges et la découverte de plein d’idées de choses intéressantes…j’ai juste décidé d’arréter de me planquer ! 

  • Membre Inconnu

    Membre
    27 janvier 2020 à 19 h 42 min

    @isabelle26 tout l’avancement que j’ai fait est assez récent en fait, je dirai qu’il a vraiment commencé il y a 5ou 6 ans . j’avais déjà suivi de nombreuses thérapies surtout au niveau émotionnel mais j’ai maintenant une psy qui s’y connait en hp, zèbre elle-même et même si toutes mes thérapies précédentes ont servi, ce nouvel éclaircissement sur moi a permis de donner encore + d’éclaircissement sur tout mon vécu. Oui, personnellement, je ressens aussi un cheminement parallèle entre le tien et le mien :).

    J’ai su que je gérais mieux mes émotions lorsque il y a 3 ans je me suis inscrite à des cours de théatre d’improvisation. j’avais tenté le théatre mais être autant “cadrée” pour moi était juste impossible. Par contre, l’impro, ça a été une révélation pour moi ! la liberté de la créativité, des idées qui peuvent et même doivent fuser dans tous les sens, et puis tous les exercices pour “jouer” les émotions .. c’est pas si facile en fait si on n’a pas travaillé sur soi avant et j’en ai vu beaucoup abandonner les cours pour ça .

    J’ai compris aussi en thérapie qu’ayant les 2 hémisphères qui bourlinguent 24/24h, je pouvais, quand l’un surpassait l’autre, le rééquilibrer en faisant appel à l’autre : si je suis submergée par des émotions, je dois faire fonctionnement mon analytique, mon pragmatisme et si je n’y parviens pas (je le “sens” presque physiquement tant mes émotions me submergent) je sais vers qui me tourner dans les amis que j’ai ( j’en ai très peu , sur les doigts d’une main). Je vais aller chercher une personne “analytique”, lui expliquer ce que je ressens et elle va analyser et donc m’aider à voir cet angle de vue qui va appaiser mes émotions :). c’est mon truc à moi mais je pense que chacun doit tester des outils et voir ce qui lui convient 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    27 janvier 2020 à 19 h 51 min

    @isabelle26 j’ai envie aussi d’ajouter qu’avant d’avoir trouvé ce “truc”, je me suis aperçue que je m’entourais beaucoup plus de personnes hypersensibles et émotionnelles que des personnes analytiques et pragmatiques .. pas un hasard bien sur 😀

  • isabelle26

    Membre
    27 janvier 2020 à 22 h 11 min

    @isabelle1970 ; meci, ça complète bien ce que je commençais à comprendre…une façon d’utiliser le système plutot que le subir…je sais que je me laisse vite envahir, que ce soit par le côté réfléxion ou le côté émotionnel, donc effectivement plutot que le subir en s’y “vautrant” sans arriver à en sortir, aller volontairement de l’autre côté pour faire basculer le truc…j’ai d’ailleurs bien remarqué que l’action un peu volontaire et forcée au début pouvait créer un changement d’humeur total..utiliser le côté éponge à bon escient en quelque sorte! 
    c’est vrai que maintenant j’apprécie de plus en plus les gens pragmatiques et rationnels pour ce qu’ils peuvent m’apporter et je crains un peu tout ce qui est de l’ordre des extrèmes.
    En théorie faudrait sortir à l’extérieur mais quand un truc me perturbe (pas forcément en mal d’ailleurs) je pars dans ma tête et je n’ai absolument pas le courage d’aller dans la vraie vie, dehors tant que je n’ai pas digéré..faut d’ailleurs que je sois vigilante à ça…heureusement je sors pour les autres, …mais passer de l’émotionnel à rationnel de façon volontaire et sans forcément utiliser la colère (arme facile et efficace sur le coup quand très triste mais déjà pas honnète, trop simpliste, et pas durable…une rustine…).
    Personnellement je suis très adepte d’activités manuelles en tous genre qui me permettent aussi de vider le cerveau…pas du tout intellectuel mais en partie créatif, et j’adore ! 
    J’ai longtemps cherché un équilibre de ce fonctionnement comme si chaque acte devait comporter un peu des deux en même temps, en théorie c’est bien mais en pratique je pense plus réaliste de passer de l’un à l’autre de façon maitrisée selon les circonstances…ce serait déjà pas mal !!!

  • Membre Inconnu

    Membre
    27 janvier 2020 à 22 h 22 min

    @isabelle26  🙂 comme toi, je m’intéresse bcp plus qu’avant aux personnes qui sont + dans le pragmatisme, l’analyse etc … et ça m’apporte énormément, ça m’enrichit énormément ! D’autant plus que comme je l’ai déjà dit, je m’étais vraiment trompée sur ces personnes : elles ont souvent un côté “remise en question” très présent ! ça n’est pas pour rien que j’ai beaucoup échangé avec byaku qui au début des conversations dans “théories” était très pragmatique à mes yeux. Mais comme je te l’ai dis, je n’y parviens pas parfois et maintenant que j’en ai conscience, je vais donc chercher de l’aide auprès de quelqu’un qui me donnera une “analyse” extérieure de ce trop plein d’émotions ( il me fait redescendre les pieds sur terre quoi).

    Je fais aussi bcp d’activité créatives, c’est par “passe”, j’ai fait du papier mâché, des puzzles (mais il faut , par ex, que l’image me parle, que ça ait un “sens” pour moi), de l’écriture. je peux aussi regarder un documentaire, une émission, une connerie de télé réalité juste pour “équilibrer” mon état … je chercher tous les outils qui me correspondent et me permettent cela.

    Je sors assez peu de chez moi, en invalidité de travail, je n’ai pas ce qu’on appelle communément “une vie sociale” , enfin, pour moi j’en ai une, c’est juste que je l’ai adaptée à mes envies et besoins. J’ai des ami(e)s (peu comme je l’ai dis), qui savent comment je suis et donc acceptent que je ne les vois pas aussi souvent que la “normale”. J’avoue que depuis que je ne travaille plus, je me sens nettement plus libre : je peux beaucoup + vivre selon mon envie ou besoin du moment  (mon fils est grand aussi) et si tu savais comme j’apprécie cette liberté !!! Je suis pauvre financièrement mais tellement riche intellectuellement (je peux si je veux regarder des docs sur un sujet qui me fascine toute la journée) et émotionnellement (j’ai du temps pour mon fils quand il en a besoin ou envie, et pour mes ami(e)s aussi ) … bref, je me sens vraiment heureuse et chanceuse …

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