Je me sens seul

  • zack24

    Membre
    8 février 2018 à 20 h 24 min

    Ça fait six ans que je suis atteint de schizophrénie… J’ai vu ma vie se dégrader petit à petit. Ça A commencé brusquement par une bouffée délirante aiguë dans le versant de la persécution. J’ai fait un séjour à l’hôpital psychiatrique où l’on m’a donné des anti psychotiques. J’ai vu ma capacité à établir des relations avec les autres diminuer et j’ai senti une dégradation cognitive croissante . Les médicaments sont censés atténuer les délires et les hallucinations mais en contrepartie entravent l’attention, la concentration , la mémoire et inhibe la capacité d’apprentissage, la motivation et le sens du plaisir et donc de la gaieté . C’est drogue psychotropes sont des camisole chimique nécessaires à ma condition mental .Je dois dire que je vis mal le fait d’etre différent … la maladie plus les médicaments ont déstructurer ma personnalité et aujourd’hui je cherche des personnes qui peuvent m’aider en dehors du corps soignant car au nom d’une déontologie se garde bien de montrer des marques affective envers les malades .

  • Membre Inconnu

    Membre
    8 février 2018 à 20 h 40 min

    Tu arrive à te concentré sur des activité(des loisir ou autre) malgré les médoc ou la maladie?

  • zack24

    Membre
    8 février 2018 à 21 h 07 min

    Oui j’essaye de lire pour apprendre spécifiquement, j’ai besoin de boire une bonne tasse de café pour pouvoir stimuler mon attention mais le problème reste la mémoire . Je ne peux jamais engager une conversation en me basant là dessus . Il faut donc que j’apprenne à être patient et qu’on apprenne à me connaître en me posant des questions pour essayer de trouver une réponse suffisante pour engager une conversation . C’est dommage parce que la culture est quand même importante et il me reste que mon adaptation pour essayer de créer des liens . C’est pourquoi j’ai du mal à communiquer des affect ou des sentiments profonds .

  • gatomon

    Membre
    8 février 2018 à 21 h 24 min

    Bonsoir ! D’où vient ton idée de s’inscrire ici ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    8 février 2018 à 21 h 28 min

    Je dois t’avouer que ta situation me laisse complètement démunie. Je ne vois pas comment t’aider. Et je connais la solitude je sais à qu’elle point elle peut être dangereuse a se niveau.

  • zack24

    Membre
    8 février 2018 à 21 h 43 min

    D’un côté ce que tu me dis me fait plaisir parce que il y a certes une différence qui se ressent chaque jour et la plupart des gens que je côtoie font partie d’un corps médical et c’est vrai que je manque cruellement de compréhension et d’empathie. Je dirais qu’on s’habitue à tout même aux pires. Au début cette sensation de solitude m’a submergé et aujourd’hui il en reste le clapotis qui arrive parfois à m’inonder quand même . Même dans le désespoir le plus profond il y a toujours un élément de conscience qui fait que l’on veut s’en sortir . Peut-être que naïvement j’ai encore cette espoir mais à ma manière je souhaiterais parvenir au bonheur à ma façon et si un jour vous prenez le temps de me poser les bonnes questions qui me permettront d’avancer peut-être que je suis parviendrai

  • zack24

    Membre
    9 février 2018 à 1 h 50 min

    Bonsoir gatomon ! Excusez moi j’avais pas vu votre message … j’ai lu un de vos commentaires je l’ai trouvé très raisonnée et raisonnable , Je ressens beaucoup de pudeur et de circonspection , de la tempérance est une grande sagesse doublé d’une certaine expérience de la vie ! Au plaisir de vous lire et de vous parler 😁. Je me suis inscrit sur ce site pour communiquer et créer des liens avec des gens sincères et équilibrée . Je ne suis pas uniquement pour parler de moi mais si on me pose des questions alors je répondrai en essayant de trouver les mots qui peuvent se cacher dans mon cœur et dans mon esprit . Je suis également là pour converser sur des sujets donnés ou bien en proposer. Je crois que vous êtes assez étonné ét curieux de savoir ce que un jeune comme moi fait sur ce site alors que manifestement je ne suis pas un zèbre. Mon train de vie est assez lourd à porter et je parle aussi de frustration récurrente du à la non compréhension de mon entourage le plus proche surtout et même de la part du corps soignant. Ma vie se résume à être un pantin articulé que l’on veut mener a la baguette . Parfois je daigne me prêter à ce rôle et parfois on veut m’y conformer de force . Je pense trouver ici une soupape de décompression . Mais pourquoi est-ce que j’ai envie de dire merde encore une communauté donc je ne fais pas partie .

  • bergie

    Membre
    9 février 2018 à 12 h 09 min

    Bonjour Zack24,

    Je lis tes messages et je voulais te dire que je te comprends, certainement pas sur tous les aspects mais sur la situation globale que tu traverses. Je suis atteinte d’une sclérose en plaque depuis 2005. Et pendant plus de 7 ans, cette maladie a eu deux effets importants sur ma vie sociale et donc mon bien-être intérieur (en plus bien-sûr des effets purement médicaux liés à la maladie elle-même et aux traitements, que tu décris très bien!): d’une part, la maladie a “fait le ménage” dans mes relations de l’époque. Ceux qui ont accepté de me voir au plus mal et de rester à mes côtés, je les remercie encore de leur patience et de leur bienveillance, car étant au plus mal je n’ai pas toujours été très délicate avec eux. Mais la plupart ont eu peur, n’ont pas su gérer, ou je ne sais quelle autre raison et se sont éloignés ou je les ai éloignés car ils me renvoyaient une image de moi-même et de ma situation que je ne pouvais pas gérer en plus de l’enclume qui me tombait sur la tête. Je rejoins Paquerette des bois, là dessus: malade ou pas, on est tous aimés de certains et repoussés par d’autres. Je préfère me focaliser sur ceux qui m’apprécient. Mais du coup, je me suis très vite sentie très seule, car il m’était difficile de trop solliciter le peu de gens qui me soutenaient et, comme tu le décris très bien encore, mes contacts humains se sont vite résumés à une équipe soignante qui certes, aide au traitement des symptômes mais tient rarement compte de l’aspect émotionnel, pourtant essentiel à un bon rétablissement.
    Pour pallier à ce manque d’affect, j’ai rationalisé tout ce que je pouvais pendant des années: prendre les traitements consciencieusement pour se donner toutes les chances d’aller mieux et subir les effets secondaires qui détruisent par ailleurs et rendent nécessaires des traitements supplémentaires; se faire une raison sur le fait que je suis seule dans cette situation et que je n’ai rien à demander aux autres puisque ce n’est pas leur problème; se faire une raison pour accepter d’adapter toute sa vie (perso, pro, amicale, amoureuse) en se résignant à abandonner des rêves, des aspirations.
    Sauf qu’en parallèle, j’étais de plus en plus déprimée, et surtout en colère (contre moi et les autres), car j’étais frustrée et aigrie par cette vie de contraintes. Par ailleurs, les hospitalisations se faisaient de plus en plus fréquentes et ça me dissuadait parfois de continuer les traitements censés me faire aller mieux! Bref, mes émotions me rappelaient malgré moi les limites de la rationalisation à l’extrême pour soulager le manque affectif, la sensation d’être incomprise et pas acceptée telle que je suis. J’étais prisonnière de l’armure que je m’étais fabriquée.
    Et puis, avec le recul (et ça je crois que seul le temps et de nouvelles expériences le permettent), j’ai compris que ma vie était devenue différente et que différente ne voulait pas forcément dire moins bien sur tous les plans. Je me suis autorisée à rêver, à faire de nouveaux projets, à tenter de créer du contact (avec la boule au ventre de ne pas être accueillie chaleureusement). Certains rêves sont devenus des cauchemars, certains projets n’ont pas abouti, certains contacts n’ont pas pris. Et d’autres si… des “petites victoires” qui mettent du baume au cœur! Et donnent le courage de tenter une expérience de plus.
    Voilà, le but n’était pas de raconter ma vie mais je n’aurais pas forcément su te dire autrement à quel point je comprends ton sentiment de solitude. Il me semble que tu t’autorises à nous parler de toi et de ton état et que tu trouves un écho. J’espère que toutes les réponse que tu lis sur ce forum te réchaufferas un peu le cœur.

  • zack24

    Membre
    9 février 2018 à 13 h 01 min

    Merci pour votre soutien et vous pointez du doigt des éléments essentiels qui ressemble à mon parcours de vie . Je connais la sclérose en plaque , une maladie dégénérative du système nerveux provoquant un déficit globale des fonctions cognitives supérieures par dégénérence neuronale , j’ai de l’empathie pour votre compassion , aussi vous semblez avoir toute votre tête 😮?! En effet je me sent seul ét je l’ai suffisamment évoqué ici … mais je suis prêt à faire un effort supplémentaire pour essayer de m’adapter sur ce site comme dans la vie , petit à petit ! Je sais que je suis une brebis galeuse sur ce site ét sachez que je prendrez même la condescendance que me l’on peut être apporter parce que pour je connais le sentiment de solitude et je sais qu’il faut parfois ce prêter au jeu de ce que peut l’on peu m’offrir.
    Merci pour votre messages

  • zack24

    Membre
    9 février 2018 à 13 h 44 min

    Esquisse d’une psychologie :

    Nous vivons dans un monde très hiérarchisé ou le pouvoir , l’argent et la gratification de l’ego par une reconnaissance affective immédiate induit par l’apparence d’une certaine soumission de la part des subordonné d’une certaines classe élitiste cause et maintient un mode de pensée insidieusement délétère et pernicieux pour le bien d’une démocratie . Avoir de très grande responsabilité meme avec un très grand pragmatisme dans le choix de ses actions laisse sous entendre une grande volonté de conquérir , de s’imposer comme chef à l’instar des guerriers barbares tout en muscles brandissant une arme contondante …et si l’image peut prêter à sourire je pense qu’il en est ainsi mais avec d’autres armes! Celle de l’intelligence , d’un instinct malade et puissant ét qui plus est un état émotionnel en crise sûrement sur le qui-vive . Peut être faut il avoir des traits psychopathiques pour assumer de grande fonctions et cela a pour conséquence un relationnel calculé pour en tirer une satisfaction instinctive créant une certaine dépendance par conditionnements au plaisir par un état émotionnel sous forme de pic abrasant la faculté à ressentir pleinement les petits moment de vie . C’est une inflation psychique qui peut aggraver la condition mental de ceux ci et a l’usure faire un burn out meme intérieurement et non affiché et non décelable par la plupart des individus . Avoir démesurément l’argent et du pouvoir peut en effet etre satisfaisant pour un temps … je sais d’expérience que l’homme veut tout posséder et qu’il en demande encore , peut être pour se différencier des autres ét etre le plus performant possible dans son domaine pour une certaine reconnaissance ! Mais peut être est ce un mensonges , que la vérité est ailleurs . Pourquoi vouloir plus alors que l’on a assez ? Si on veut obtenir un état de quiétude peut être faudrai trouver autre chose …
    je comprends cette démarche , cette posture qui est un simulacre . Ce sont des normes véhiculés par notre société et certains hommes ont un esprit de domination et sont assez capable de parvenir à leurs fins peut importe les moyens pour ressentir l’effet d’un accomplissement de soi et ceci et aussi exacerbé qu’à la hauteur de ce que la société attend de nous.. baser sur des valeurs factice et largement suranné .c’est ainsi que nous perdons l’essence de notre âme et que nous courons à notre perte ét l’équilibre du système est largement truqué . Pourquoi tant d’inconscience ? Nous tendons vers un même but mais nos ambitions sont juste déplacé et je pense que la société a besoin d’une thérapie à long terme .

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