[Membre Inconnu]

J’ai réalisé que je n’ai pas du tout répondu à la question lors de mon premier positionnement sur ce fil hormis que de tenter d’imaginer les perceptions (plus que je ne me les rappelaient et donc, celles-ci sont sujettes à caution) de mon enfance… 

En considérant (donc) que l’enfant que j’étais (dont je situe l’âge entre 6 et 10 ans) saurait pertinemment qu’il aurait l’adulte qu’il serait devenu face à lui et que cette connaissance étant admise par mon “moi” juvénile, ce “dernier” (mon moi premier) n’aurait aucune appréhension et n’éprouverait nulle réserve à (lui)m’adresser une parole libre (puisqu’il le ferait en la destinant à lui(moi)-même), je suppose qu’il pourrait lui(m’)exprimer quelque chose de cet ordre (en faisant comme s’il s’adressait à un autre que lui pour simplifier l’utilisation des pronoms) : 

Tu es si vieux !… Je vais vivre si longtemps que ça moi ?… J’aurais cette endurance face à tout et tous sans beaucoup plus d’adaptation qu’aujourd’hui ?… C’est effrayant ce que je vois en toi qui s’annonce pour moi, je préfère continuer de pensé que je n’atteindrais jamais la quarantaine, c’est plus rassurant… Mais c’est vrai que tu es fort, qu’est-ce que tu es fort et impressionnant !… Je suis content de voir que tu n’as pas trop changé lors de ton développement en tout cas, c’est bon de savoir que tu ne m’oublieras jamais et que je serais toujours en toi !… 

[Membre Inconnu]

@zelos

Oui ; Cela t’étonnera sûrement mais on m’a déjà fait part de cette remarque ^^

[kaila]

Je lui dirais: “Finalement, on ne changera pas le monde mais au moins le monde ne nous aura pas changées!”, m’inspirant d’une phrase d’une chanson de Goldman “On ira” (“On ne changera pas le monde mais le monde ne nous changera pas”), phrase devenue ma devise depuis 20 ans avec quatre autres:  “Etre heureux, ce n’est pas ne pas avoir de problèmes, c’est avoir la force de les surmonter ” (celle-là, je ne sais plus si je l’ai trouvée qq part ou dans ma tête, et pas réussi à en trouver un auteur sur internet, si ça intéresse qu’un de chercher, volontiers!) “Tout ce que tu feras sera dérisoire mais il est essentiel que tu le fasses” (Ghandi), “La vie, ce n’est pas attendre que l’orage passe, c’est apprendre à danser sous la pluie” (Sénèque) “Toute vérité franchit trois étapes : d’abord, elle est ridiculisée, ensuite, elle subit une forte opposition puis elle est considérée comme ayant toujours été une évidence” (Schopenhauer)

[Membre Inconnu]

@kaila

Déjà gamine tu te référais aux citations d’autres que toi donc ?… ^^

[kaila]

@momosse Oui, oui, quand d’autres disent EXACTEMENT ce que j’aurais voulu dire, j’adore, comme ça je sais qu’on est au moins 2 à penser la même chose!

[Membre Inconnu]

@kaila

Perso’, je préfère émettre mes propres commentaires et surtout lorsqu’il s’agit de moi-même mais je l’admets, j’chui chiant et taquin et pointilleux… Et j’ai plein d’autres qualités encore !

Donc, sur ce coup, passant par là, j’ai pas pu m’empêcher de réagir au lieu de “faire comme si de rien n’était”… Mais oui, tu as tout à fait le droit de t’exprimer de la façon qui te conviendrait le mieux et je serais assez mal placé pour te critiquer de ce point de vue (il paraîtrait)… ^^

[kaila]

@zelos Alors là, ta réaction me fait trop plaisir en tant que “génération Goldman” car, il y a souvent un certain dénigrement de Goldman classé comme “chanteur pour midinettes” alors que la profondeur de ses textes (qui sont de plus en plus profonds au fil des écoutes) et l’accord entre la mélodie, les apparitions des instruments et les paroles est scotchant quand on prend la peine d’écouter. Par exemple, “Tout était dit”: l’ironie géniale de ce type qui se fait son film! Ses chansons pour les zèbres: “L’Indifférence”, “Famille”, “Les derniers seront les premiers” (chantée par Céline Dion).

[kaila]

@momosse Et tu aurais super tort de “faire comme si de rien n’était” puisqu’il me semble qu’une bonne partie d’entre nous se retrouve sur ce site justement parce qu’ils sont trop fatigués de “faire comme si de rien n’était”. On peut enfin s’accorder un peu de laisser sortir ce qui vient spontanément sans avoir à se controler, on ne va pas rater cette magnifique occasion, non?

[kaila]

@zelos 

Tellement vrai pour  sa voix! C’est tjs ce qui m’a dérangée; je me dis à chaque fois: “Quel dommage qu’il n’ait pas eu une voix moins aigue/criarde”. Souvent, maintenant, je les écoute chantées part d’autres, dans les albums “génération Goldman” par exemple, mais il y manque parfois la conviction de Goldman.

“Je te donne”, toute mon adolescence et un souvenir définitivement gravé, celle par laquelle je suis entrée dans la génération Goldman en 1985. 

Oui, Fredericks, Goldman, Jones, c’était le meilleur moment (“Né en 17” et “Peurs” (deux que je fais avec mes élèves (avec “Cent ans de plus” de Cabrel) pour essayer de les faire entrer dans la tolérance), “Juste après” (géniale!! et encore plus quand on connaît le contexte qu’il montre ds le clip), “C’est pas d’l’amour”, “Nuit”. 

 Alors “Nos mains”, coup de génie! 

“Bien plus que celles du sang”, c’est dans “Famille”, on a la même, c’est ma phrase préférée de la chanson, elle représente tellement ce moment où on se sent “sur la même longueur d’ondes” avec qqun! 

Ceux qui sur le site n’aiment pas Goldman vont nous maudire!

[kaila]

C’était quoi déjà le thème?  Bon, pour moi, ça marche, c’était mon enfance-adolescence, Goldman!