Empathie

  • Membre Inconnu

    Membre
    15 octobre 2018 à 9 h 07 min

    @darren : Merci d’avoir pris le temps pour démêler la densité de noeuds de la pelote de laine !

    Côté Science :

    Quelle serait alors la base neurobiologique de l’empathie ?

    J. Decety : Il n’y a pas une région cérébrale unique. L’empathie est un concept phénoménologique, regroupant plusieurs capacités : partage et compréhension des émotions d’autrui, mais aussi réponse adaptée. C’est donc une véritable symphonie psychique, qui repose sur un ensemble de mécanismes divers, présents dès la naissance.

    Nos connaissances des bases neurobiologiques de l’empathie proviennent de deux sources d’études : d’une part, l’animal et le sujet volontaire sains et, d’autre part, des patients souffrant de lésions ou de dysfonctionnements neurochimiques associés à des déficits socio-émotionnels.

    Ces études montrent que l’empathie implique les circuits neurophysiologiques de l’expression des émotions (le cortex somatosensoriel, l’insula, le cortex cingulaire, le cortex préfrontal ventro-médian et l’amygdale), mais aussi le système nerveux autonome (qui régule notamment la respiration et le rythme cardiaque) ainsi que les systèmes hormonaux du cerveau.

    Des lésions neurologiques peuvent faire disparaître certaines composantes de l’empathie. En associant la zone cérébrale détruite à la faculté disparue, on établit une carte fonctionnelle :

    les régions sous-corticales et temporales sont ainsi liées à la capacité de ressentir les émotions d’autrui, les régions préfrontales à celle de les comprendre, et les régions orbitaires et cingulaires à celle d’y répondre de manière appropriée

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 octobre 2018 à 17 h 24 min

    @filledelair a écrit :

    Côté Science :

    Quelle serait alors la base neurobiologique de l’empathie ?
    (…)

    Merci pour les infos ! 🙂

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