Réunionite

  • Réunionite

    Publié par olbius le 28 avril 2019 à 14 h 27 min

    La réunionite aigue au travail, on en parle ?

    Dans les années 70, être ” cadre supérieur ” et faire répondre par sa secrétaire (oui, ils avaient des secrétaires) “il est en réunion”, c’était du dernier hype !

    De cette époque, date la multiplication des réunions et le développement d’une nouvelle névrose organisationnelle : la “réunionite”.

    Au bureau, la plupart des réunions ne servent à rien

    La réunionite au bureau, vous la vivez ? Vous la fuyez ou l’avez fuie ? A votre avis, pourquoi ce sentiment de “perdre son temps” est-il aussi insupportable pour certaines personnes ?

    spared a répondu il y a 4 années, 6 mois 12 Membres · 16 Réponses
  • 16 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    28 avril 2019 à 21 h 42 min

    C’est pas mieux quand il y a allergie aux réunions.

    Et je sais, par exemple, que faire une réunion avec moi est particulièrement éprouvant, car je fais passer les gens, sans le vouloir, pour des imbéciles et des incompétents. (tout fini par se savoir dans les PME) Et alors c’est mauvais pour leur égo, et leur orgueil mal placé.

    Pourtant, je pense qu’une réunion de travail s’avère parfois nécessaire pour mettre tout le monde au diapason, pour sublimer les forces de travail, remonter le moral des employés, ou se donner des conseils et coup de mains à l’occasion.

    On peut avoir des réunion à géométrie variable. Une réunion peut déjà se fait entre deux personnes, trois, ou plus. On peut la faire dans le bureau d’un des employé, ou bien dans une salle prévue à cet effet.
    Il y a donc différents formats de réunion, avec différents ordre du jour, de l’instant, et différents périodes. Réunion d’opérations quotidienne, réunion du bilan trimestriel… etc …
    … je pense donc que bien dosé, les réunion sont non seulement utile mais surtout nécessaires.
    Si on a le sentiment de “perdre son temps”, c’est sans doute que la réunion est mal organisée, ou que les employé n’en ont rien à faire des autres, de leur travail, ou de l’entreprise qui les emploie. Ou alors qu’on a l’impression que d’autres essaient de faire faire leur travail à quelqu’un d’autre peut être ?

    Cela reste souvent mêlé à un problème des égos et des frictions entre employés dans la plupart des cas. Les “non dit”, et les rancoeurs, voir des peurs. On a même des catalogue de profils spécifiquement difficiles en entreprise.
    Lesquels demandent un management particulier pour tirer parti du meilleurs de chacun.

  • tiitou

    Membre
    1 mai 2019 à 10 h 00 min

    Salut, les réunions au travail est un vaste sujet! On pourrait en écrire des bouquins tant il y a de chose à dire..

    Pour mon cas personnel ce sont des réunions dans le domaine de l’animation auquel je prend part.

    Les premiers temps c’était une vrai souffrance. Je me suis retrouvé face à une équipe de 6 animateurs totalement complice, maitrisant leurs sujets et me mettant sur le bas côté. Comment dire que moi et mon manque de confiance n’était pas au mieux.

    Puis au fil de réunion j’ai constaté quelque chose. Personne ne s’écoute dans ces réunions. Chacun dis ce qu’il a à dire et ensuite il se plonge dans son dossier ou son téléphone sans réellement écouté son collègue.

    Du coup je me retrouve au milieu de ces réunions interminable (2h) ou je me refuse de donner mes idées parce que “timide” “sentiment d’être non légitime à ouvrir ma bouche vu le peu d’expérience comparé aux collègues” “le torrent de question qui brouille mon esprit”.

    Bref je découvre les réunions et j’aime vraiment pas ça. D’autant plus que lorsqu’il y a “DÉBAT” soit une vrai question à soulever, souvent je trouve rapidement la réponse qui en soit est à chaque fois évidente mais ils préfèrent ne pas m’écouter et perdre 30 minutes à rebâcher sans cesses les théories les plus “bête”..

    Ça fait du bien de lâcher ça quelque part 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    1 mai 2019 à 11 h 19 min

    @tiitou

    Puis au fil de réunion j’ai constaté quelque chose. Personne ne s’écoute dans ces réunions. Chacun dis ce qu’il a à dire et ensuite il se plonge dans son dossier ou son téléphone sans réellement écouté son collègue.

    Tu remarqueras que c’est pareil sur les forums ici : Certains utilisateurs prennent le temps de lire, (essayer de) comprendre, répondre, compléter, certes. Mais il y a aussi une grande proportion qui ne lis pas du tout ce qui a déjà été écrit, expose ses idées au mépris de ce qui a été écrit, et ressemble du reste étrangement à la description que tu fais de tes réunions.
    (il y a aussi ceux qui rebondissent au moindre mot, faisant abstraction de l’ensemble du message posté, pour trouver un sens “autre” que celui originalement transmis, mais ça c’est encore autre chose)

    Je dirais aussi que, concernant ces problématique, c’est aussi comme je l’ai écrit un problème d’organisation et d’égos mal placés.

    A titre de comparaison de ce que tu mets en avant, je vais faire une analogie avec la construction. Mettons que les réunions sont faite pour bâtir ensemble un bel édifice. Au lieu de cela, chacun se met à part en tête de construire son propre édifice, faisant fi des autres ou de l’édifice en commun, voir au pire tentera au passage de saboter l’édifice en commun voir ceux des autres. Résultat ? On a tout plein de petits édifices minables, et le potentiel bel édifice en commun reste ad vitam en travaux.
    Cela ressemble un peu aussi à la “légende du colibris”.

    Peut être rappeler cette idée à tes collègues ?
    Et c’est à force de répéter que les idées rendre dans les têtes des plus bornés, ce malgré eux : soit c’est chacun pour soi, alors on arrête les réunion, soit on travaille ensemble, et on construit alors ensemble le bel édifice qui profitera au final à tous.

    Si tu penses avoir des meilleurs idées, et qu’elles sont ignorées lorsque tu les formules, alors il faut les reformuler, paraphraser, et adapter s’il le faut ton idée à chaque personne pour qu’elle se l’associe à elle même, que cela touche son égo et qu’elle se sente concernée.

  • tiitou

    Membre
    1 mai 2019 à 11 h 34 min

    J’aime beaucoup ta façon d’analysé les réunions en les comparant avec une construction! Il est possible que j’en parle à la prochaine réunion. 😉

    Je vais faire un mea culpa concernant le fait de répondre sans lire les précédent messages. Lorsque le Top-ic m’intéresse à la base et qu’il y a déjà eu beaucoup de réponse, je vais lire en diagonale ce qui a été dis et ensuite je répond pour donner mon avis sur la question. C’est un comportement égoïste je l’avoue mais sur le moment l’envie de donner mon point de vue est trop puissant pour que je me contienne. Je le fais de moins en moins mais ça arrive toujours malheureusement..

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 mai 2019 à 11 h 38 min

    Bonjour,

    Dans mon ancien job, les réunions étaient régulières. L’un de nous faisait une proposition, un autre améliorait cette proposition etc. jusqu’à ce que quelque chose de plus ou moins géant en ressorte. C’était génial, excitant etc.

    Puis j’ai changé de job. Et la… je suis entrée dans une basse-cour pleine de coqs qui jouent à celui qui peut le plus bomber le torse. Ca parle fort, c’est affreux. Sans compter que, lorsque je tentais une phrase timide, on me répondais : “Mais! Ca n’a rien à voir.” pour arriver à la même conclusion 15 mn plus tard.

    Ou encore, quand je faisais une proposition, un collègue répondait : “Pourquoi tu veux faire ça?” ou “Cette solution ne marche pas, fait moi confiance!”. A cette dernière phrase, j’en suis au stade où je ne peux plus l’entendre. Avec l’âge, je me suis rendue compte qu’elle était synonyme de : “Je suis incompétent. Je me plante souvent car je ne tiens pas en compte tous les paramètres mais je veux avoir raison.”

    Toutefois, sur une personne qui manque de confiance comme moi, cela m’incite à me taire car je me dis :”S’il demande pourquoi je veux faire ça alors que la réponse est évidente, c’est qu’il a trouvé une faille dans ma proposition mais laquelle???…”

    Sans compter que dans la basse-cour, il y a les dindes qui font beaucoup de courant d’air, disent systématiquement non pour finalement dire exactement la même chose. Mais comme cela sort de leur bec, c’est juste etc.

    Enfin, il faut aborder leur sujet dès le début mais ils sont plusieurs. Et la… je me mets à imaginer un fork qui permettrait de gérer plusieurs réunions en parallèle. Cela dit, dans mon cas, j’en serai capable… 😉

    Bref! Ces réunions qui, avant, me semblaient très productives et excitantes sont devenues une véritable angoisse car devenues une grosse perte de temps.

    Vous avez donc tous les deux raison mais cela dépend des participants et de leur “ouverture” d’esprit.

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 mai 2019 à 1 h 25 min

    Bonjour,

     

    Après avoir lu vos posts, je me rends compte que finalement nous partageons tous la même problématique.

    Mon soucis, c’est que j’adore le travail en groupe, que je trouve galvanisant. Or d’après moi, les réunions sont sensées faire partie de cette catégorie (sauf réunion purement informative) et celles auxquelles j’ai pu assister jusqu’à présent, dans plusieurs domaines (sécu, mutuelle, enseignement prépa, hôtellerie) ont toutes un point commun, malgré les différentes activités et les différents pays (bon, je n’ai testé que la France et le Japon) : c’est le chef qui parle le plus fort qui l’emporte, et les autres s’écrasent pour ensuite commenter derrière son dos les mauvaises décisions prises, une fois la réunion terminée. A chaque fois que j’ai osé soumettre une idée ou émettre une opinion me revenaient à la figure des sourires condescendants et des remarques du genre “t’es nouvelle t’y connais rien”, “c’est culturel, tu peux pas comprendre”, des “oui…oui…” évasifs et j’en passe. Et là, pour moi c’est la frustration extrême. Car au lieu de débattre intelligemment et de partager nos idées pour améliorer une situation, une entreprise, etc, comme le disait Etienne31, chacun y va de sa truelle dans son coin et le résultat est loin d’être constructif. Du coup, à quoi bon les réunions ? Sauf si bien sûr j’étais cheffe de ma propre entreprise, je crois qu’à partir de maintenant je cesserai de perdre mon temps à écouter des babillages inintéressants. Pourquoi ne pas lancer la grève des réunions inutiles ? 😉

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 mai 2019 à 7 h 38 min

    Exemple de réunion utile (lol ! (ou pas lol)) :

    https://www.youtube.com/watch?v=nSWfyx7pgfk

    Réunion de type brainstorming avec chef/subordonnés, le patron pour chef d’orchestre, et ses sbires pour chercher, trouver, développer les idées, et enfin lui à nouveau pour valider ou non.

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 mai 2019 à 18 h 10 min

    Bonjour

    Oui… Enfin…

    Sinon, il y a les Scrum meeting…. méthode Agile.

    Vous en pensez quoi?

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 mai 2019 à 19 h 17 min

    Bonjour à tous 🙂

    Je valide entièrement vos constats sur les réunions en général :

    – pas d’écoute entre les protagonistes,

    – besoin de satisfaction des besoins personnels exprimés et primant sur l’objet de la réunion,

    – chef opprimant (situation non pas systématique mais très répandue, vous en conviendrez),

    – hypocrisie/malveillance (cf le groupe de dindes présenté par Bonvoila 🙂 )

    J’ai bien longtemps été celle qui, comme Etienne31, déboulonnait tout le monde en 2sec en soulevant les incohérences ou, comme Bonvoila, en proposant des solutions (évidentes à mes yeux), mais inaudibles par mes collègues, car remettant en cause leur champ de compétence (intelligence).

    Ma solution : chercher une entreprise saine dans son fonctionnement : mince Bonvoila : tu as eu la chance d’en connaitre une !! (wow si tu peux m’envoyer son nom en MP, ça m’intéresse). Mais c’est trèèèèèsss rare, n’est-ce pas ?

    Un livre traite entre-autres de ce sujet relatif à la communication, il n’est pas nouveau me direz vous et vous l’avez sans doute déjà lu, il s’agit de “Les murs sont des mots ou bien ils sont des fenêtres” de M.Rosenberg.

    Je le couple à des formations sur le langage en travaillant sur ma façon de m’exprimer et celle de mes interlocuteurs.

    J’essaye d’appliquer ces méthodes de communication, notamment dans une mission de bénévolat d’aide aux devoirs auprès d’enfants.

    L’égo des enfants est moins ancré que celui des adultes et ils acceptent plus volontiers de remettre en question un raisonnement si celui-ci, au final leur nuit (même si dans un premier temps, leur choix leur apportait une “victoire” immédiate).

    Parfois, je n’avance pas beaucoup sur les devoirs de l’enfant. Mais on avance ensemble sur le travail de l’écoute active et sur la prise en compte de nos personnalités et de nos blessures personnelles.

    Là où ça bug : mes résultats agacent certains autres bénévoles et comme je suis moi aussi humaine et imparfaite (snif 🙂 ) je n’arrive pas (encore) à régler cela assez vite pour que cette situation ne s’enracine pas.

    L’écueil principal que je rencontre pour appliquer sa méthode avec les adultes, c’est le facteur temps. En effet, pour réussir à désamorcer les égos et que les individus deviennent productifs, je constate qu’il faut souvent laisser tomber l’objectif  de la conversation, pour rétablir la confiance entre les individus/le bien être de chacun (sécurité nécessaire pour s’exprimer et entendre les propos des autres).

    J’ai constaté que ce travail est productif avec les individus avec lesquels j’ai pu prendre ou obtenir (quand par exemple ce n’est pas moi qui fixe le cadre) le temps.

    Un autre énorme écueil, c’est que même si un individu comprend l’intérêt de ce qu’il vient de découvrir (du type apprendre ce qui est à soi dans l’émotion, ce qui est à l’autre, ce sur quoi on peut intervenir, ou ce sur quoi on ne peut pas), dès l’entretien fini, si un individu meneur par rapport au groupe déboulonne tout par derrière, il va falloir tout recommencer, vite et plusieurs fois.

    Bref 🙁 suis je claire ? (fatiguée en plus je vous demande de m’excuser d’avance pour ce pavé que je ne vais pas prendre le temps de relire) (le temps, toujours le temps :D).

    Pour finir, la métaphore du batiment est très claire pour moi, bravo. En tant qu’agent immobilier (indépendante, et ouiii, fini les réunions que je ne dirige pas :p ), il m’est arrivé de voir des constructions devant être démolies immédiatement après avoir été construites car le manque de communication/coordination entre les maitres d’oeuvre et les exécutants faisaient qu’il y avait, par exemple, plusieurs cm de différence entre une partie de la voirie et l’autre, construite en second …

    Pour le scrum meeting, je n’ai pas tout bien saisi à cette méthode (j’ai découvert le terme dans ce post) mais il me semble bien adapté au dvlpt d’un produit. Fonctionne-t-il si les participants ne s’impliquent qu’en faisant d’abord passer leur besoin personnel ?

    Par exemple, un participant ne va-t-il pas se vexé si son idée initialement retenue est finalement abandonnée au profit d’une autre ?

    Peut être, mais c’est à vérifier, que tant que l’Humain n’aura pas appris à reconnaitre ses besoins personnels et à ne pas faire jouer son égo, la réunion restera improductive et insatisfaisante pour ses participants.

    Exception faite des équipes, et ça, j’ai eu la chance de l’expérimenter, où le chef  (appelons le comme ça, je globalise) lui même est “juste” et applique la communication non violente.

    Pour finir, j’ai vu passé un article sur linkedin récemment qui traitait de la tentative de supprimer les tables pendant les réunions… Bon j’avais connu la tentative de supprimer les sièges 😀  – Bref, les gens en sont à se demander si c’est le mobilier qui pose pb pendant les réunions ou bien si c’est l’humain qui doit être remis en question… On n’est pas sortis de l’auberge n’est-ce pas ? Ou plutôt de la réunion 😀

    Au plaisir de vous lire !

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 mai 2019 à 12 h 17 min

    Pff je ne voulais pas liker mon post, je voulais savoir qui l’avait fait 🙁

     

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