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Oui, @olbius … Le foot impose qu’un grand club n’osera jamais se montrer présomptueux à l’égard de l’équipe de bien moindre valeur intrinsèque qu’il va affronter, et ceux qui connaissent un peu le foot savent qu’il ne s’agit pas là que de précautions de com’ plus ou moins entendues et faussement polies ou bienpensantes qui suscitent ces discours prudents, mais bien qu’ils reposent sur une vraie conscience de cette incertitude, car c’est bien l’expérience d’une réalité effective qui oblige chacun à se montrer raisonnable et mesuré, à rester humble… Là où ce peut être le plus manifeste, c’est en Coupe de France, compèt qui peut opposer des clubs de L1 contre ceux issus de divisions inférieures (parfois même pas professionnels) et qui a déjà vu nombre de ces cadors se faire sortir “sur un match” par faute de leur suffisance ou du fait de leur manque d’implication coupable… Alors que l’adversité était, elle, sur motivée à l’idée de “recevoir” ces représentants de l’élite nationale de leur discipline sportive.

C’est presque aussi criant en CdM : En l’occurrence, l’Arabie-Saoudite était la 51ème nation au classement FIFA… Et elle a pourtant battu le 3ème il y a quelques heures !

Cela tient aussi et notamment au fait que les scores s’y comptabilisent par de toutes petites unités-écarts (1 ou 2 buts par match (et/ou de plus que son opposant, très couramment)) et ce qui débouche régulièrement par des scores vierges ou de parités (eux qui soulignent cette distinction importante), là où, par exemple, tous les autres sports collectifs se départagent souvent sur des différences qui se montent à des dizaines de points-buts et qui finissent “toujours” pas donner un avantage “logique” à un représentant disposant d’un groupe de joueurs de meilleure qualité, plus talentueux et disposant d’une plus grande expérience au plus haut niveau (cf. rugby, hand’, volley, basket, baseball, hockey…).

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Le hockey n’était pas un bon contre-exemple à citer en ce que ses scores peuvent être comparables à ceux du foot… Mais bon, son problème réside en le fait qu’il n’est pas pratiqué par grand monde en dehors des pays Nordiques (outre les équipements onéreux qu’il nécessite), ce qui lui ôte toute chance de se voir popularisé comme l’est le football partout sur la planète.

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J’ai assisté à une belle prestation des Bleus qui ont bien su réagir à l’ouverture du score Australienne… Elle qui n’aura suffi à instiller le doute dans les esprits des joueurs de l’EDF (bien supérieurs techniquement).

L’attaque “de feu” de “la sélection à DD” (avec ou sans Benzema) reste une arme létale dont la dangerosité est redoutable et légitimement redoutée par tous ses adversaires… Et sur cette rencontre, même si l’adversité n’était pas équivalente, on a encore eu l’occasion de le constater par ses joueurs à vocation offensive ; Rabiot, Mbappé et Giroud (2 X !)… Lui qui, pour n’avoir pratiquement jamais été un “premier choix évident” pour personne durant tout son parcours en Bleu, se sera quasiment systématiquement imposé à tous et (presque) “contre tous” grâce à son efficacité extraordinaire de constance. Pour cela, je suis vraiment heureux pour lui qu’il se soit hissé en tête des meilleurs buteurs de l’histoire de l’EDF, c’est une récompense honorifique individuelle totalement mérité et qui donne la dimension de performances qu’il a su maintenir toute sa longue carrière durant… Et ça me plait aussi qu’un joueur du Milan AC brille ainsi à l’échelle mondiale…^^

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Bon, un peu déçu par ces premiers matchs nuls et vierges…

J’ai vu Maroc-Croatie et ce n’était pas vraiment “enthousiasmant”… Entre des Marocains valeureux et pas mauvais techniquement, mais peu inspiré globalement et des Croates dont les représentants n’ont pas montré grand-chose… C’était pas une purge, mais peu intéressant à voir.

L’opposition entre la Belgique et le Canada était à peine plus animée et même si les Nord-Américains auraient mérité de mener au score sur l’ensemble de leur prestation de la première mi-temps (un pénalty arrêté par l’excellent portier qu’est Courtois), ils se sont inclinés sur un but Belge relativement “contre le cours du jeu” intervenu juste avant la pose (44′). En seconde mi-temps, l’équilibre s’est rétabli du fait de Canadien moins “en jambes” comme plus maladroits et “les diables rouges”, quoiqu’eux-mêmes peu dangereux en attaque, ont tenu ce petit but d’avance jusqu’au coup de sifflet final.

J’ose espérer que les 2 prochaines rencontres que je verrais (Brésil-Serbie et Portugal-Ghana) seront plus “dynamiques” et prolifiques… Mais c’est surtout l’opposition entre les lusitaniens et ces Ghanéens qui attirera mon attention ; je ferais d’emblée de la formation portugaise un de mes favoris préférentiels (avec les Pays-Bas) et j’ai hâte de la voir évoluée dans cette compétition. Cristiano Ronaldo, sa star incontournable, est “attendue au tournant” après le plus inconsistant début de saison de sa longue carrière professionnelle… Lui qui est désormais sans club et plus que jamais critiqué par les nombreux détracteurs que cet athlète clivant a toujours drainé autour de sa personne (et de son image). Bien sûr, moi, j’estime que c’est un joueur extraordinaire, un des rares qu’on peut qualifier de “légende vivante” de ce sport et je le trouve plus impressionnant que Messi (son seul concurrent à ce niveau de maîtrise). Alors, bien entendu, à 37 ans, il n’est plus aussi performant et décisif qu’il a pu l’être il y a peu encore, mais je ne doute pas qu’auprès de ses coéquipiers talentueux (qui forment ensemble une sélection que ceux qui connaissent le foot devraient légitimement redouter), il saura montrer à tous qui il est toujours. En effet, je ne vais pas citer ses autres et nombreuses “forces vives”, mais la qualité de l’effectif du Portugal se situe depuis le gardien en passant par toutes ses lignes (défense, milieu et attaque) et donc, même si je dois sûrement manquer d’objectivité dans mon analyse, rationnellement, de les voir atteindre les demi-finales ne serait pas une surprise… Mais moi, je souhaiterais qu’ils gagnent cette coupe, ce qui reste de plus difficile à faire…

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Super deuxième période de ce Portugal-Ghana !… Après une domination nette, mais stérile (malgré un but refusé à CR7 pour une faute préalable peu évidente (30′)) en première mi-temps, les lusitaniens ont pris un avantage mérité à la suite d’un pénalty obtenu et marqué par (toujours) Cristiano Ronaldo (65′). Suite à ça, les Ghanéens se sont montrés plus volontaires en phase offensive et ont égalisé sur un beau débordement le long de la ligne de touche que n’a fait qu’accompagné le défenseur portugais et qui aura débouché sur un centre qui a littéralement troué un 2e de ses coéquipiers de la ligne arrière… A 1 partout, l’équipe portugaise a bien réagi et mieux organisé ses attaques de sortes qu’ils sont parvenus à reprendre l’avantage (par deux fois en 2 mn ! (78′ et 80′))… À 3 – 1, on aurait pu penser que le “match était plié”, mais les africains sont à nouveau parvenus à concrétiser leurs bonnes intentions par une tête à bout portant (encore sur une erreur de défense coupable des Portugais à la 89′). 3 à 2 restera le score final de cette partie, mais, sans rien enlevé à un Ghana qui a su bousculer sporadiquement une hiérarchie footballistique présumée et qui a joué avec ses qualités pour compenser un écart réel entre ces deux nations, ce sont surtout les manquements défensifs adverses qui leur ont laissé espéré pouvoir arracher un match nul.

Somme toute, ces écarts auront aussi permis d’assister à une rencontre “animée” quoique stressante (pour moi) sur la fin, alors que le gardien portugais n’a rien trouvé de mieux que de passer à un poil de cul de se faire subtiliser le ballon qu’il s’apprêtait à relancer en omettant inconsidérément de resté attentif à un joueur ghanéen qui s’était fait oublié derrière son dos… Bref, c’était tout de même beau et intéressant à voir et surtout, très content que finalement (!), cette sélection portugaise soit parvenue à remporter sa première rencontre dans cette compétition.

À noter que (pour asseoir un peu plus sa légende), en transformant le pénalty qu’il avait lui-même obtenu, Cristiano Ronaldo est devenu le premier joueur de l’histoire à avoir marqué au moins un but lors de 5 Coupe du Monde ! ^^

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Et maintenant, place à Brésil-Serbie !… Je connais la valeur des Sud-Américains, mais la Serbie est une sélection qui comporte également des individualités talentueuses et je ne crois pas que l’issue de cette opposition soit aussi évidente que beaucoup le pense… À voir donc.

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Le Brésil s’est imposé logiquement sur un score de 2 à 0 (dont un 2ᵉ but magnifique !) acquis dans la seconde période (62ᵉ et 73ᵉ minute) d’un match qu’ils ont globalement bien maîtrisé face à des Serbes assez bons techniquement, mais mis sous une pression quasi constante par les aptitudes offensives “d’auriverdes” appliqués. C’était assez plaisant à voir, mais un peu décevant relativement au déséquilibre patent qui s’est révélé (durant la majeure partie du temps qu’aura durée cette rencontre) entre ces deux sélections.

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Maintenant que toutes les équipes ont déjà joué leurs premiers matchs (et en ajoutant les 3 déjà joués pour la deuxième journée de la phase de poule), on peut dégager “une tendance lourde” assez significative et on en est à une moyenne de 2,58 buts par match (49 buts / 19 matchs) ce qui est un ratio qui se situe dans une moyenne comparable par rapport à celles des 7 précédentes éditions (depuis 1994 donc) qui elles, “tournaient” entre 2,27 et 2,71 buts / match).

Je ne remonte pas trop loin pour établir cette analyse comparative parce que je considère que 1990 étant la CdM avec la moyenne la plus faible de l’histoire de cette compétition (2,21 b/m), ce serait quelque peu usurpé de l’intégrer comme un élément de référence “honnête”… Mais aussi pour situer ce chiffre dans une échelle de valeur qui en resterait à un football de notre ère (dite) “moderne”.

Au demeurant, on peut relever que si on prend un par un les chiffres respectifs obtenus successivement (1994 : 2,71 b/m ; 1998 : 2,67 b/m ; 2002 : 2,52 b/m ; 2006 : 2,30 b/m ; 2010 : 2,27 b/m ; 2014 : 2,67 b/m et 2018 : 2,64 b/m (soit 2,54 b/m en moyenne sur ces 7 dernières éditions)) “on colle” peu ou prou au level habituel sur ce plan… Lui que l’on retrouve relativement depuis la CdM de 1962, et ce, alors que les 6 premières compétitions mondiales allaient de 3,6 b/m à 5,38 b/m (mais en se basant sur un nombre de confrontations inférieurs pour (notamment) les 5 premières phases finales organisées) !…

C’est aussi à pondérer de par le fait que pour l’heure, on en reste à la phase de poule au Qatar alors que les chiffres que j’ai retenus sont ceux définitifs des 7 CdM précédentes et qu’ils additionnent donc tous les matchs ce chacune de ses éditions… C’est-à-dire qu’ils incluent donc également les rencontres à élimination directes (à partir des 8ᵉ de finals), elles dont on sait que les moyennes b/m sont habituellement légèrement plus hautes que celles que l’on retrouve dans les seules phases de poule pour y intégrer des dénouements qui font souvent appels à des prolongations et qui ajoutent du temps de jeu supplémentaire, ce qui a pour conséquence d’augmenter les probabilités d’en finir sur un score plus important (par exemple : 2,417 b/m pour la seule phase de poule 2018 à comparer aux 2,64 b/m du total final de cette édition).

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Cet Espagne-Allemagne auquel je viens d’assister était vraiment de grande qualité et, à mon sens, le plus beau match qu’il m’ait été donné de voir depuis le début de cette compétition mondiale.

S’il s’est achevé sur un résultat nul (1 à 1) apparemment “étriqué”, son haut niveau technique et tactique, sa grande intensité et les nombreuses phases offensives que chacune de ces deux sélections ont su multiplier alternativement tout au long de cette rencontre (en faisant preuve d’une maîtrise footballistique remarquable) en fait un plaidoyer convaincant pour tout amoureux de ce jeu.

Les Espagnols étaient donnés favoris et ils ont d’emblée tenu leur rang, mais l’opposition qu’ont su leur rendre leur adversaire teuton du soir était proportionnée et bien plus en rapport avec leur réputation que ce qu’il n’avait montré lors de leur première sortie face au Japon (elle qu’ils ont presque logiquement perdu)…

Le talent est moins manifestement présent dans la sélection allemande d’aujourd’hui qu’il ne l’a été quelques années auparavant (quoiqu’il existe tout de même) et ses joueurs semblent naturellement moins assurés de leur force collective, mais l’esprit de cette grande nation de ce sport n’est pas perdu et au vu de la belle réaction d’orgueil qu’ils ont su produire sous la pression et contre une adversité puissante et en confiance, je pense qu’on devra encore compter sur eux pour aller loin dans cette CdM (au moins en demi).

Quant aux espagnols, eux, ils se placent (comme prévu) comme des prétendants rationnels à la victoire finale et même si je n’apprécie que très modérément leur style de jeu, je dois bien convenir qu’ils sont vraiment fort techniquement, ce qui se traduit par une grande dextérité pour amener le danger dans la surface de réparation de leurs rivaux, quels qu’ils soient.

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Maintenant que “quasiment toutes les sélections nationales” (le match Portugal-Uruguay n’est pas encore joué au moment où j’écris ces lignes) ont déjà participé à 2 matchs, on en est à un total de 2,45 buts par match (76 buts / 31 matchs)… Moyenne légèrement en baisse par comparaison aux 2,58 b/m à l’issue des 19 premières rencontres.