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Discussions entre adultes Haut Potentiel Émotionnel (HPE) et Haut Potentiel Intellectuel (HPI)... Voir la suite
Aphantasie et lecture
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Aphantasie et lecture
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Vous avez mal orthographié le concept, ce n’est pas aphantAIsie, mais aphantAsie, cela n’a rien à voir avec l’absence de fantaisie ou d’imaginaire…
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inventer des troubles dys alors qu’il ne s’agit que d’un problème d’effort individuel, c’est un peu comme si nous étions devant une personne en fauteuil roulant qui nous explique ce qu’est son handicap, et que nous lui dirions que nous aussi souffrons d’un trouble de la mobilité parce qu’on a du mal à faire 2 km à pied… Là, on voit tout de suite le malaise… Que dirait la personne en fauteuil roulant à ton avis ? Que l’autre est une feignasse… Et si l’autre n’a pas de problème cardiaque, d’arthrose, de diabète, etc., bah elle aurait peut-être un peu raison…
C’est pas un peu binaire comme raisonnement ?
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Ces histoires de qi et d’ego c’est du pipage de dés complètement…
Je me souviens par exemple, que j’avais reçu un Rubik’s Cube, un certain Noël quand j’etais enfant dans les années 80, avec lequel j’avais joué dix minutes, ensuite je l’avais balancé dans une malle à jouet sans plus jamais y revenir.
Cela me faisait prodigieusement chier cette intrigue de casse tête, dont l’imperieuse nécessité se résumait à unifier les facettes de couleurs du cube articulé.
Je préférais former de jolies courbes et tracés de couleurs qui zigzaguaient aléatoirement sur les facettes du cube…
De la même façon je m’etais inscrit à un club d’echecs pendant une année au collège, mais en dehors de l’ecole au sein d’une fédération pro, que j’ai abandonnée assez rapidement par ennui, et manque de stimulation…
Je n’éprouvais absolument aucun plaisir, à obéir aux règles rudimentaires restrictives, de ce classique jeu de société, se bornant à réduire le nombre des pièces adverses en compétition.
Je n’ai d’ailleurs développé aucun imaginaire spécifique, répertoire de représentations mentales, de visualisation prospective, de mémorisation spatiale rétrospective, de parties anciennement engagées, aucune culture d’expériences induites, par la pratique régulière de ce jeu.
Je pense que je n’etais tout simplement pas doué pour ce genre de gymnastique rationnelle, aisément computerisable, ou modélisable par l’intelligence artificielle de nos jours ?
En revanche je me rappelle de ce que m’avait adressé à l’époque, un des maîtres joueurs encadrant du club, intrigué par l’originalité inhabituelles de mes mouvements, que je serai peut-être un jour le prochain Bobby Fisher ?
En consultant au hasard la biographie de ce dernier en effet, il y était fait référence que ce joueur avait endossé une philosophie unique, selon laquelle tout son plaisir était porté par la résolution de parties de jeux, qui décrivaient les plus belles arabesques, comme s’il s’agissait d’un ballet de patinage artistique, de la composition la plus élégante et graphique possible, l’objectif de gagner la partie basculant alors vers une expectative secondaire ou accessoire, un but ultime non nécessaire ?
Il y aurait il de l’aphantasie de lecture de ma part vis à vis de ces exemples précédemment cités ?
Ou bien la seule correspondance possible entre ce Bobby Fisher et moi-même, se résumerait-elle par le simple plaisir des recherches formelles, l’invention de nouvelles formes esthétiques, une recherche commune à tous les arts, tous médium confondus, un fondement que seule l’expérience sensible la plus intime , serait à même de questionner vis à vis de nous même ?
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Les personnes qui ne peuvent [pratiquement] pas voir d’image — dont je fais partie — réessayez de visualiser sous [auto]hypnose & venez m’en dire des nouvelles en me mentionnant, je soupçonne quelque enseignement à en tirer·
Sinon j’approuve ce qui a été dit par les un[e]s aussi bien que les autres·˙
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Il ne ce passe rien, soit je tombe de fatigue, soit je décide qu’il est temps que je dorme. Et je m’endors.
Je fais des rêves oui, mais il me semble que pour que je puisse m’en souvenir il faudrait que je prenne le temps de me réveiller, ce qui est impossible avec la vie que je mène.
J’ai tendance à me souvenir plus fréquemment des rêves qui mettent en scène mes angoisses.
Mais sinon depuis mon adolescence, je fais un rêve qui regroupe toutes les villes dans lesquelles j’ai habité. C’est une ville gigantesque ou s’entremêle et se confond ce corpus de Villes. Que j’ai parcourues. Dans ce rêve je sais exactement où sont les différents quartiers par rapport aux autres. Je pourrais la cartographier. Et en générale j’entreprend des quêtes dedans.
J’ai un sens de l’orientation plus que correct. Je raconte souvent cette anecdote, nous visitions une grotte avec mon padre. Nous enfonçons dans un cloaque sombre, avec des escaliers sinueux.
Arrivés en bas le guide nous demande de situer le parking, et instantanément, j’ai pointé dans la bonne direction. Sans avoir besoin de réfléchir.
L’explication pour les rêves, c’est que ce ne sont pas les mêmes instances qui les régissent dans le cerveau. Donc visualiser de façon consciente n’est pas le même processus que les tricotages que génère le cerveau la nuit.
Pour le rêve en ce qui me concerne ce sont des images de choses que je connais et qui on été capturées par ma rétine et retenues. Il en va de même pour les visages (d’ailleurs en passant j’ignorais tout de ton trouble j’ai hallu), je n’oublie jamais un visage. Donc j’imagine que mon cerveau capture la réalité et l’emmagasine. Seulement en situation de rappelle je n’ai que la version que l’on donnerait à un aveugle à qui on prête le bras, et à qui on offre notre regard de ce qu’il loupe.
En cela orienter un quidam aléatoire qui serait égaré est un jeu d’enfant. Puisque mon fichier est paramétré en mode GPS. J’ai tout le déroulé des étapes qui sont dites dans ma tête.
Avec de surcroît les observations que j’ai faite sur la route, telle échoppe, tel reliefs ou paysage au loin…
Tu peux lui dire ton exemple pour les expansions du nom. Des fois un exemple riche et haut en couleur vaut mieux que vingt milles explications tortueuses.
Ou un truc humouristique et décomplexé du genre que le nom est à poil et que les expansionsl’habille, le caractérise et le différencie. Que sans ces expansions on ne pourrait le faire discerner de tout les autres.
Ou demande lui de personnaliser cette femme avec les attributs d’une femme qu’elle a déjà vu et d’une chaise qui est chez elle. Le fait de connaître et d’avoir déjà vu, ferait donc appelle à du souvenir. Qui n’est pas impacté par l’aphantasie(il a raison Cinéaste^^ Et d’ailleurs deux ortographes sont possibles ! Afantasie aussi.)
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@bagayaga
@yugen
Merci à vous deux d’avoir pris la peine de me répondre. Je pense mieux comprendre maintenant.
Mon élève avait mentionné il me semble le fait qu’elle faisait des rêves, les explications de Bagabaya m’aident à comprendre comment c’est possible.
En fait, l’aphantasie n’est vraiment pas un handicap, juste une manière différente d’appréhender le monde.
Une dernière question quand même: est-ce que les cartes mentales ont un intérêt quelconque pour apprendre ou ça ne vous sert à rien?
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De rien franchement. Peut-être lui en fournir des vierges avec celle que tu distribue. Car l’ecrir participe mieux à la mémorisation. Et la répétition de l’écriture notamment^^ je recopiais les cartes en Géographie, en Histoire, les schémas en physique et en svt. Jusqu’à ce que ça soit mémoriser. Et je le fais toujours d’ailleurs. J’ai recopié l’échelle géologique de la terre et le tableau périodique pour me les approprier. ^^
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@bagayaga Du coup, il n’y a pas de différence à ce niveau…
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