[Membre Inconnu]

@bartorn ahah ^^

En fait, tu ne le sais pas, mais ton sujet faisait écho à d’autres qui ont déjà eu lieu ici, où certains faisaient une opposition entre le côté rationnel et froid (comme si nous étions des machines !) et le côté émotionnel. Alors que ce sont les deux côtés d’une même pièce. Et il suffit de me lire pour s’apercevoir que je ne suis pas M. Spock dans Star Trek ^^

Mais ça n’a pas empêché certains de sous-entendre que je serais “ultra-rationnel” (ce qui n’as pas trop de sens), et que les psychopathes avaient aussi un haut QI… Bon, tu vois le délire… C’est pour cela que j’ai commencé par attaquer cette histoire d’attaques contre la personne (même si elle n’est pas frontale), et d’expliquer que ce n’est pas en rabaissant qq’un qu’on démontre que l’on a raison… Et comme je pars du principe que bcp de comportements sont prévisibles et stéréotypes, je suis allé direct sur la défensive…

Le problème est que l’on ne connaît pas personnellement les gens, et se baser sur des écrits peut être très trompeur. Par ex, dans la vraie vie, je ne passe pas mon temps à blablater de philo ou de sciences, et quand je le fais, on me dit que c’est chiant et ça me fait marrer lol Je suis plutôt sur le ton de la déconne, je ne me prends pas trop la tête, mais aussi parce que je suis avec des amies et que je ne me sens pas agressé lol Sur un forum, c’est très compliqué, car on entend pas le ton de la voix, et il y a aussi pas mal de projections…

Bcp ont été étonnés en m’entendant pour la première fois par ex. Car cela ne correspondait pas du tout à l’image qu’on s’était fait… Je sais très bien d’où je viens hein Je suis un plouc ^^ C’est durant ma période syndicale que j’ai vu l’importance de capter les codes on va dire “bourgeois” pour se faire entendre. Car il n’y a rien de pire que de subir une injustice et de ne pas avoir les mots pour se faire entendre. Et les médias ou l’opinion publique sont assez cruels, il est très aisé de dire que les gars sont un peu teubés, qu’ils sont “violents”, et j’en passe. Socialement, savoir raisonner et être capable de contredire certains discours, surtout quand ça vient d’en haut, c’est assez une forme de survie…

Mais bon, pour en revenir à ton thread, fait est que je me suis planté, exceptés un ou deux messages, les choses n’ont pas pris la tournure à laquelle je m’attendais, donc je te prie d’accepter toutes mes excuses, j’aurais peut-être dû être un peu plus cool dans ma première réaction ^_^’ Hé ouaip, il m’arrive de me planter, je suis loin d’être Monsieur Parfait !!! héhé 😉

[Membre Inconnu]

Je suis aussi soulagée que tu aies compris mon intervention, Bartorn.

Je me suis enfuie lâchement du site parce que les conflits me font (trop) mal, mais je suis revenue, parce que c’est euphorisant pour moi de lire tout ce que je peux lire ici.

J’aime ta façon de voir la communication, Bartorn, et je trouve que tes fils ont de la chance de t’avoir.

[Membre Inconnu]

@Foolish_Little_Bird

Bonjour, je crois que c’est toi anonyme, désolée je viens de voir tes msg. Tu as raison ce n’est pas des choses totalement différentes. Mais il est possible d’avoir culture importante et donc répéter ce qu’on connaît sans forcément de raisonnement derrière.

J’ai bien relu ton avant dernier msg en anonyme et je suis d’accord avec toi sur tous les points, c’est également le fond de ma pensée.

[Membre Inconnu]

Merci pour ce message, Pony-Zebre.

Je pense aussi qu’on peut se contenter de répéter ce qu’on connaît sans forcément qu’il y ait de raisonnement derrière.

Quoi qu’il en soit, si je trouve que si c’est enrichissant de me “confronter” à d’autres points de vue que les miens, je trouve cela particulièrement agréable et sécurisant quand quelqu’un partage le même avis que moi. Et j’aime me sentir de sécurité… Un peu trop, peut-être…

[generatrice_de_vierges_chemins]

@pony_zebre

Là je dirais qu’il y aurait à distinguer la diversité du langage de sa complexité˙
Après sûrement que le test officiel s’attaque au langage car il ne peut pas s’attaquer aux concepts directement… Mais il y a tout de même une intelligence linguistique : on peut ne pas l’avoir tout en ayant beaucoup de vocabulaire. Ça fait qu’on ne saura pas définir, pas construire de discours complexes etc… Une personne qui a une intelligence verbale élevée va chercher au-moins en partie activement à avoir davantage de vocabulaire & surtout à le comprendre profondément car elle sera souvent dans une démarche d’analyse & aura besoin de termes pour l’appuyer.

Il faut aussi encore distinguer l’intelligence potentielle que tente de déterminer le test officiel & celle effective qui est plus aboutie & qu’on se construit au cours de la vie. L’intelligence potentielle est plus brute & a bien une base innée mais n’est pas encore définitive au cours de l’enfance, c’est au passage @ la pré-adolescence qu’elle devient définitive. & il est évident que la sécurité affective & la stimulation intellectuelle sont primordiales dans le développement de cette classe (& non ‾forme‾) d’intelligence·

@norbert

[A] Oui moi je dirais (je l’ai observé chez moi, j’ignore si ça se vérifie aussi chez les neurotypiques) que c’est le fait d’orienter sa pensée vers l’objectif de formuler une phrase dans une langue qui déclenche l’adoption des concepts fermés de cette langue mais en-dehors ma pensée est plus libre globale & complexe — c’est ce qui fait que je doive régulièrement inventer des paradigmes en les définissant (une bonne partie de mon blog fait cela) pour rendre la complexité de ma pensée sans qu’une partie du sens soit perdu au passage @ travers le filtre du langage·
Une des choses qui m’a le plus étonnée puis désespérée (car ça rend impossible que je sois comprise en profondeur) aussi bien sur l’InterNet que dans la vie physique depuis que j’ai décidé de ne plus | cacher mon intelligence pour m’intégrer | est qu’on ne m’a jamais interrogée sur le sens des termes que j’emploie… Au début ça me semblait pourtant naturel que ces interrogations viennent @ un moment donné @ mesure d’approfondissement, maintenant je suppose qu’un tiers ou quart des gens n’aient pas conscience qu’il existe plusieurs compréhensions possibles pour les mots & le reste qui essaye de deviner ce que j’entends @ l’aide du contexte car estime que demander de définir serait perte de temps ou pourrait susciter l’énervement (comme la demoiselle qui ne supporte pas qu’on lui demande pourquoi elle réagit de telle manière devant telle approche de séduction : il s’agit dans chaque cas d’incapacité @ expliquer ses propres processus par manque de lucidité sur ceux-ci).

Mais cela a pour conséquence que le langage définisse la pensée (en la formatant) ce qui est bien plus insidieux que de simplement l’enfermer car l’audit|rice–eur| ne peut pas reconstituer le sens plus complexe de la pensée @ partir de ce qui est dit & en général n’a même pas conscience de cet écart donc ne réagit que sur ce qui est dit· Il faut très bien connaître une personne pour savoir reconstituer près de l’intégralité du sens & encore on ne peut prévoir que ça fonctionne @ tous les coups·
De plus sauf cas rarissimes de personnes très analytiques @ l’intelligence verbale élevée la personne qui parle n’a pas conscience que plusieurs éléments de pensée différents pourraient l’amener à employer les mêmes mots…

[] J’en profite pour préciser que quand je parle de paradigme je parle d’association entre une notion précise (concept) & une expression linguistique d’un ou plusieurs mots — donc pour pouvoir en parler il faut que cette association soit clairement établie, je m’y risque donc très peu quand je ne les ai pas créés moi-même — alors que quand je parle de concept je désigne la notion précise indépendamment de sa manière linguistique d’être représentée, ça me paraît important @ préciser·
je n’ai aucune idée de ce que font les autres mais chez moi c’est :
→ paradigme = concept + terme
→ terme = mot (phonèmes + graphèmes) × n ∈ [1 ; ∞[
→ concept = notion + démarche d’éclaircissement – de délimitation (définition)
Si je devais faire une différence entre ˣconceptˣ & ˣnotionˣ la dernière serait quand elle n’est pas définie ou ne peut pas l’être ; quant @ une idée c’est différent, c’est quand elle survient de manière involontaire & qu’elle est déjà plus complexe souvent composée de plusieurs objets | mentaux ou perceptuels | reliés·

[B] D’après ce qu’il me semble les concepts sont acquis en même temps que les termes qui les représentent au cours d’un apprentissage sauf peut-être :
• au tout début de la vie où on acquiert certains concepts alors que le langage n’est pas complètement développé & que le terme s’y rapportant viendra compléter plus tard ;
• quand on réfléchit de manière indépendante sur le sens de ce qui nous entoure @ moins d’avoir un manque intellectuel on compose automatiquement des concepts qui découlent de notre pensée contrôlée (qui ne dérive pas comme lorsqu’on ne réfléchit pas, j’en ai parlé en long & en large) sans qu’on sache comment les nommer, on se demande alors s’ils ont déjà été nommés par le passé & si oui comment & les penseu|se–r|s persévérant dans cette démarche les nomment pour pouvoir plus commodément s’appuyer dessus en poursuivant leur exploration…

J’ai une pensée linéaire | verbale ou conceptuelle verbale | plutôt pour les questions de la vie quotidienne & une pensée conceptuelle en réseau résonnant partiellement verbalement plutôt lors des questionnements philosophiques ou scientifiques – technologiques (j’ai fait une publication dans les ressources de mon site récemment qui explique cela nommée ‾modalité de la pensée‾) ce qui montre que le verbal peut être impliqué même quand la dominante de la pensée est complètement abstraite donc non-bridée par la langue·
La résonnance de la pensée est le fait qu’un type de pensée maître en entraîne parallèlement un autre & quand ce phénomène se déploie selon toute sa puissance cela donne un état extrêmement réaliste nommé… ‾Le rêve.‾

[C] Il y a d’autres facteurs imposés que la langue qui enferment la pensée : éducation, entourage, médias, absence de temps ou de volonté pour approfondir son exploration du monde de la sémantique… En fait presque tout de ce qui ne vient pas d’une profonde volonté en soi entretient ce système fermé, c’est lié @ la conscience collective pour l’extérieur ou @ son propre inconscient (siège des automatismes, conditionnements) sinon·

[D] Je devais même pas avoir la moitié de ta note· :3

[] Ce serait rigolot de classer les personnes en fonction du nombre de concepts que contient leur inconscient (mémoire) n’est-ce pas ¿ Avec les personnes avec 400 concepts, celles @ 3000 & celles @ 7000· :3

@Argon
Mi ˙
“mais t’es sûr qu’il est de nous celui-là ?” Ça ça me parle·˙

[Membre Inconnu]

@faiseuse-de-foret

Je reformule en NP (langue commune à tous):

Il y a la langue= le vocabulaire, mais il y a aussi la pensée qui va avec la langue. En gros à chaque mot correspond une penséeOn peut avoir des gens qui ont une pensée très fine, donc plus riche que la moyenne (un esquimau fait la différence entre neige normale et neige poudreuse, le marseillais non) mais qui nés dans une cité par exemple, ou hp ayant des parents non-hp, n’ont pas le vocabulaire correspondant. On peut aussi avoir des gens, qui nés dans un château, ont un vocabulaire riche mais pas la pensée riche qui va avec (bien que ça encourage).

Le but du jeu [ça dépend ce que vous voulez faire dans la vie, si c’est d’aller boire le pastaga tous les soirs, n’affinons pas trop notre langue ni notre pensée]. normalement, c’est

A] de mettre en adéquation langue et pensée, soit en trouvant les mots qui vont sur ses idées soit le contraire,

B] et peut être que c’est aussi d’avoir la langue et la pensée les plus “fines” possible (pas pour les bars où il suffit de connaître les expressions suivante “un Pernaud!”, “un rouge!”, “un pastis!”, “Tu m’en remets un”, “T’as la monnaie sur 50?”, etc)

[bartorn]

Ah c’est pour ça qu’il me manque du vocabulaire, trop fréquenté les rads étant jeune!

[Membre Inconnu]

@norbert pourrais tu ne pas utiliser l’ex cité et château, il y a des gens très cultivé en cité et l’inverse en château. Tout dépend de ce qu’on met à disposition à l’enfant.

L’accès à la bibliothèque est gratuit.

[Membre Inconnu]

“B] et peut être que c’est aussi d’avoir la langue et la pensée les plus
“fines” possible (pas pour les bars où il suffit de connaître les
expressions suivante “un Pernaud!”, “un rouge!”, “un pastis!”, “Tu m’en
remets un”, “T’as la monnaie sur 50?”, etc)”

Héhéhéhé !

Forcément @norbert : Si tu cherches des discutions philosophiques dans le PMU de ton village. Avec Nanard 58 ans, bide à bière, vociférants des jurons à l’encontre de la police tout en grattant frénétiquement sont “blackjack” en fantasmant sa future nouvelle vie de milliardaire…. Bas tu vas être déçus ^^

Mais il y a des bars qui sont des vrais niches à “intellectuel”. Faut juste les trouver.

[Membre Inconnu]

@Argon

Ah, le “logos”, une des 3 dimensions de la rhétorique d’Aristote (les concepts d’ethos, de pathos, et de logos), cette “capacité à découvrir ce qui, dans chaque situation, est propre à persuader”…

Le logos, ces arguments que l’orateur soumet au jugement du public…

Moi aussi, je veux apprendre à convaincre, et surtout, à persuader !

Mais comment arriver à persuader ou convaincre quelqu’un, si on n’a pas la confiance de celui-ci ?

Et comment réussir à obtenir cette confiance ?

En réussissant à synchroniser son cerveau avec le sien ?

Et pour cela en se syntonisant avec lui ?

En utilisant le même langage que lui ?

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Aahhhhhh… J’avoue tout ! Je plaide coupable ! J’aime la sociologie, la psychologie, les sciences du langage, la philosophie ! J’aime les mots ! Leur polysémie, leur complexité… Et j’ai un faible pour Schopenhauer… J’ai besoin de ses contradictions et de son cynisme !

On peut être à la fois un lettré et un penseur !

Mais je m’égare…

C’est peut-être le mot “Bretagne” me trouble l’esprit…

C’était quoi, déjà, le sujet du forum ? L’intellectualisation ?

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