Comment accepter sa différence ?

  • Comment accepter sa différence ?

    Publié par zebrettoise le 22 septembre 2018 à 13 h 34 min

    Bonjour à tous,

    Je viens d’avoir 43 ans et j’ai enfin franchi le pas pour assumer ce que je suis, j’ai passé les tests après les avoir passés à mon fils qui confirme que je suis un HP mais je préfère zèbre 🦓.

    C’est exactement ce que je suis, noir ou blanc, je ne sais pas faire autrement…trop tout : trop sensible, émue par tout, trop colérique, trop empathique, dépressive et joyeuses à la fois trop perfectionniste…bref on me dit que je suis « trop » torturée et insupportable, ça a commencé par mes propres parents.

    Pourtant, je fais un travail énorme depuis des années pour me fondre dans la masse mais on ne change pas les rayures d’un zèbre.

    Ma vie est un énorme chantier en perpétuel mouvement ou je me sens sur du sable mouvant.

    Je me sens tellement seule malgré un tas de gens autour de moi, la compagnie des gens m’ennuie et j’ai l’impression d’être venue d’ailleurs, ça doit vous parler peu être ce sentiment de différence (insupportable).

    J’ai, donc, décidé de parler et peu être rencontrer des gens différents des autres, sans avoir honte, oui j’ai honte de ma différence.

    Des gens peu être torturés comme moi, qui vivent peu être là même torture ou peu être l’ont-ils dépassées !?

    Au plaisir de vous lire,

    Zebrettoise

    Membre Inconnu a répondu il y a 5 années, 7 mois 3 Membres · 2 Réponses
  • 2 Réponses
  • anne77

    Membre
    28 septembre 2018 à 3 h 43 min

    Bienvenue @zebrettoise
    Trop tout… si tu es entourée de gens trop comme toi.
    C’est trop bien ^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    28 septembre 2018 à 7 h 58 min

    hello
    ça piques un peu de lire “ma vie est une torture” en 2 mots dan tes lignes. (3 utilisation du mots dans le texte….)

    ah les parents…
    Commence par t’accepter comme tu es, le moment où je me sentais le mieux dans ma vie est quand je me suis dit que le regard des autres ne m’importerais plus et que j’en ferai fi, il restera à la fin, ce qui tenait vraiment à moi. En l’occurrence mes parents sont ceux avec qui j’ai coupé les ponts le plus vite et le plus hardiment. A e pousser vers leur normalité depuis ma naissance ils m’avaient beaucoup de mal sans me comprendre et sans m’en vouloir.
    Pêcher par excès de bonne volonté et parce que les philosophie de l’époque n’était pas à la remise en question.
    J’ai donc énormément fui ces gens qui me forcait à être quelqu’un d’autre. Pendant 2 ans j’étais bien plus heureux.
    C’est cette plénitude et cette acceptation de moi-même que je recherche de nouveau depuis mon diagnostic. Je me suis de nouveau très écarté d’eux car leur gentils conseils sur ma vie en ruine ne font que m’enfoncer toujours dans la même direction – en gros, soit comme les autres – bah non, je ne suis pas intrinsèquement comme les autres donc arrêtons de tenter l’impossible.

    Par contre je suis très bien comme je suis; n’en déplaise aux mécontents, ils n’ont qu’à s’écarter de moi. Ce que je change en moi ce n’est plus que moi qui le dicte et c’est dans le but d’accéder à plus de mon bonheur.

    Etre trop, c’est juste un jugement. Moi je ne suis pas d’accord, ce sont les autres qui sont tous “pas assez”.

    Je te propose d’arrêter de te fondre dans la masse pour t’assumer pleinement, tu peux mettre en sommeil certaines zébrures selon le contexte, mais fait les rayonner quand tu es bien entouré. Ici ou avec d’autres, tu seras vraiment heureuse.

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