s'en passer est-il raisonnablement faisable/imaginable ?

  • vtt

    Membre
    8 février 2020 à 20 h 07 min

    je n’ai pas bien compris comment commenter des commentaires , liker et disliker Sweat Smile

  • bagayaga

    Membre
    8 février 2020 à 20 h 35 min

    Pour commencer je vais devoir rétablir une vérité.Les girafes aussi se marravent^^

    Y a des poissons qui decanillent leurs gonzesses, des chats sodomites. Des singes très cons et d’autres plus finauds. Des pigeons accros aux frites et des mouettes voleuses de chips. Les animaux c’est aussi des anarchistes et des conards^^ Faut arrêter de les voirs comme des gentilles victimes.C’est des teupu entre eux^^

    Pour la compétition ma mère viens d’une famille de jaloux et de rageux. Ma soeur et moi avons grandis comme Abel et Caïn. Ma mère aimait beaucoup moins ma soeur aînée que moi. Du coup ma soeur me haïssait, moi j’avais un amour Infini pour ma soeur et je haïssais ma mère. Cependant en tant que petite soeur persécutée pour le coup par ma mère et ma sœur. Je n’avais qu’une seule façon de les battre. La compétition. Je suis devenue très compétitrice dans ma famille. J’avais besoin de les écraser. Peut être pour me prouver qu’ils avaient tort sur moi.

    Par contre dans la vie. Je ne le suis pas tant. Lorsque l’on joue avec mes enfants pas du tout. Ça ne me dérange pas de perdre. Pire ici le classement de like me gène affreusement. Si j’ai autant de like, c’est parce que je like tout le monde. C’est genre le paradoxe de Jésus^^ Et de me distinguer ainsi ne me fait pas plaisir. Et ça me gène. Il y a un super épisode de black mirror à ce sujet.

    https://m.youtube.com/watch?feature=emb_title&time_continue=25&v=R32qWdOWrTo

    Pour finir l’utilité de la compétition c’est forcément la sélection naturelle. C’est aussi une répétition de la base de notre circuit cognitif. Tout est basé sur le truc le plus manichéen du monde. Plaisir/déplaisir. Bien/mal etc. Il faut toujours que l’on range chaques stimuli selon des abscisses et des ordonnées. On choisit son camps, on se pare des attributs de son clan,on fait partie d’un groupe et on a besoin de le défendre envers et contre tout même au mépris du bon sens pour le légitimer.

    La compétition est en place depuis toujours. Toutes espèces vivantes confondues.

    Je suis d’avis aussi que la compétition est saine lorsqu’elle est faite à soi.

    Type se gaver de test de connaissances sur les pays et les capitales de tout les continents et y passer l’aprem pour obtenir 100% de bonnes réponses. Avoir des meilleures notes qu’une autres personnes dans une vieille stratégie passive agressive. Compenser une faiblesse en étant le plus fort ailleurs. Y a tellement de bonnes raisons.

    Souvent on veut être le plus juste,le plus gentils, le moins compétitifs^^On se force continuellement à avoir un joli corps et une jolie âme^^ On a hérité de se vieux fordisme judéo-chrétien.

    On nous apprend à renier nos pulsions. Et on en devient fou.

    Car c’est le cerveau qui commande^^

    Et le plus gros conflit humain(C’est marrant c’est l’objet de notre échange minuital@krevitz)C’est bien selon moi, @krevitz est plus puriste que moi encore niveau shema cognitiviste^^

    Bref. Selon moi nous avons obtenu le néo cortex,la cephalisation et cela a permis à notre animalité de s’élever par le biais d’une appréciation de notion de type bien et mal. Les moeurs. Le langage, l’art. Et le derniers pilier la religion les rites de sépultures.

    En s’organisant nous avons sortis notre espèce du schéma de survie.

    Nous avons eu du temps. Pour nous poser, réfléchir et créer.

    Rien que la cuisine, le tissage. Les tactiques de chasses et de pêches, la manufacture d’outils,etc,etc…

    Ça ,cette humanité c’est le néo cortex

    . Enfin pas que, allié avec le paleocortex.

    Qui est notre cerveau reptilien. Le cerveau animal. Les pulsions. La survie.

    Et je reprend ta tirade @krevitz fighting fucking feedinf fleeing

    La survie. L’animal.

    Notre espèce nous sommes un genre d’hybride. . ^^

    Entre nos pulsions animale et nos désirs plus métaphysiques

    .Donc où elle veut en venir Baga la touffue du raisonnement^^

    Ben la compétition ça me semble être une pulsion. Et le fait que ça nous mette plus ou moins tous dans l’inconfort cela peut nous placer sur un continuum entre humain très humain et humain très animal.

    Demander vous si vous vous sentez plus proche de vos instincts que de vos jugements.

    Êtes vous sauvage et décomplexé ou Hautement rationnel et frustré.

    Ou entre les deux sur le continuum^^

    Je tripe mais j’aime l’idée^^ J’en suis venue à me demander en sélectionnant les types grossier humains par MBTI et en observant leur ADN dans quel mesure ne trouverions nous pas un ratio Sapiens vs Néandertal significatif ^^

    Mais bon ça ce sont mes petits trip perso. Rien de pertinent ou de vérifiable. Donc s’affranchir de la compétition non. Je ne pense pas. C’est un besoin. Une nature. Sûrement pas une fonction. Mais une nature oui. Et chassez le naturel….

  • max

    Modérateur
    8 février 2020 à 20 h 41 min

    Je voulais mettre un gif d’un mec qui applaudit… mais visiblement ça ne se fera pas

  • Membre Inconnu

    Membre
    8 février 2020 à 20 h 46 min

    @bagayaga j’espèrais une réponse qui m’enrichirrait et c’est le cas !, merci 🙂 Ha cette série “black mirror” qu’est-ce que j’ai aimé !! ( et tu parles de notre instinct de “chasseur” et je revisualise cet épisode sur cette chasse à l’homme, 1er saison, il me semble ou 2ème mais j’ai été “marquée” par cet épisode , entre autre)

    Quant à notre cerveau reptilien, c’est vraiment qq chose qui me parle depuis peu .. et que j’essaye d’écouter ou du moins d’en prendre un peu conscience.

    J’ai bien aimé cet article que j’ai trouvé tout à l’heure sur l’éthologie et le “genre” (femelle/mâle )

    https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2012-1-page-218.htm

  • Membre Inconnu

    Membre
    8 février 2020 à 21 h 47 min

    Bonsoir @VTT !

    Je suis parti dans ma lancée, je me permets de rebondir sur ton message !

    Tu évoques la “volonté de puissance” de Nietzsche, et c’est une notion très profonde, j’y adhère en partie. Mais il semblerait, à la vue de ton développement, que tu aies fait un petit contre-sens.

    La compétition n’a de sens que dans un jeu social. C’est-à-dire qu’il faut déjà en être l’esclave, pour espérer ensuite être un “winner”. Or la volonté de puissance, ce n’est pas du tout d’être soumis à un diktat social, pour ensuite mieux écraser ses adversaires. C’est tout l’inverse !

    En gros, le rôle de cette volonté de puissance, c’est de nous permettre de progresser dans notre être. C’est de nous épanouir, exprimer ce que nous sommes réellement. Si nous sommes assujettis à un cadre social qui nous impose un certain comportement, c’est déjà mal barré. Pour Nietzsche, dans “Ainsi parlait Zarathoustra”, le sur-homme vit en dehors de la société, il s’en est affranchi…

    Par conséquent, le quidam qui est à fond dans la compétition, qui veut absolument écraser les autres, bah il n’est pas du tout “libre”. Il est esclave d’un système. Et s’il s’épanouit à travers celui-ci, il ne verra même pas l’intérêt de se remettre en question. Il est dans la Matrice. Même un patron, il reste tributaire de la main d’oeuvre de ses employés, tout seul il n’est rien. Et son “pouvoir” n’est possible qu’en consacrant son temps et son énergie en manipulant et en asservissant les autres… Sa vie n’est que contraintes, même s’il jouit d’un certain confort en retour, spirituellement il ne progresse pas vraiment dans son être… Bien au contraire…

    L’alternative politique à laquelle j’adhère, proposée par Kropotkine, c’est de remettre au premier plan la coopération. La majeure partie des espèces animales a survécu grâce à la coopération et à l’entraide entre ses membres. S’il y a une seule personne à dépasser, alors c’est juste soi-même. Faire de son mieux pour aider les autres. Et je sais combien notre société néolibérale et individualiste va dans le sens opposé, et avec les conséquences que nous savons… Pour survivre, il faut pourtant s’adapter, mais ça ne signifie pas adhérer ou donner trop d’importance à ça.

    Les “winners” sont souvent juste des clowns, des gens faux qui jouent un rôle, sans trop se poser de questions. Ce sont tout sauf des exemples, ça ne vaut donc pas la peine de se prendre le chou avec. D’ailleurs, tous ceux qu’on nous présente comme des “winners”, comme les Bernard Arnault et consort’, qu’ont-ils fait pour améliorer la vie des gens ? Ils ont juste amélioré leur existence, et ce au détriment de celles des autres. C’est la société dans son ensemble qui devrait être un modèle de réussite, et pas une poignée de connards sans scrupule et sans intérêt…

    J’ai vu que certains parlaient pas mal de l’égo. Qu’est-ce que c’est ? C’est juste l’image que nous avons de nous-mêmes. C’est donc un produit de notre imagination (notre faculté à nous représenter des choses, des objets). Et par quoi est forgée cette image ? Notre passé, mais surtout, le regard de l’Autre. C’est un jeu de miroir et de vases communicants, tout comme le jeu social. Plus tu donnes de l’importance au regard de l’autre, à ce qu’il peut penser de toi, à la façon dont il peut te juger, et plus ça va renforcer ton ego – ou disons une certaine image. Du coup, c’est toujours amusant les personnes qui ont besoin de dire aux autres qu’elles n’ont plus d’ego ^^

    Bref, l’important c’est : comment vois-tu le monde ? Il y a beaucoup de belles choses et pas mal d’atrocités. Là où se porte quotidiennement ton attention, c’est ce que tu “es”. Tu trouves que la compétition est injuste, c’est donc ce que tu “es”. Il n’y a rien à changer, au contraire, développe ce côté de toi-même, qui sait ! 😉

  • Membre Inconnu

    Membre
    8 février 2020 à 22 h 09 min

    @bagayaga subtil et à la fois révlélateur l’ordre de tes 4F 😉

  • vtt

    Membre
    8 février 2020 à 23 h 43 min

    j’aurais aimé commenter et liker pas mal de commentaires mais je n’arrive pas, tant pis ça viendra…En ce qui concerne le titre , ce n’était pas volontaire et je m’en excuse auprès tout ceux qui se tapent mon post alors qu’ils l’auraient pas lu autrement ,je l’ai tapé à la va vite après relecture du texte mais avec le recul je me dis que c’est plus une phrase pour clôturer qu’un titre décent , j’ai essayé de le modifier mais ça aussi je n’arrive pas à le faire .

    Pour revenir aux choses qui importent, j’ai vu que la majorité des commentaires débâtait la compétition dans sa forme la moins discutable, à savoir celle liée à notre rapport à l’énergie et dont la manifestation la plus reconnu est la compétition sexuelle. De mon coté j’ajouterais que je suis d’accord qu’un monde sans compétition n’est pas encore dans nos moyens mais delà à en faire la norme et se précipiter dans cette manie de classer tout le monde par rapport à tout le monde …je trouve cela absurde.

    Je voulais surtout liker les commentaires qui évoquaient la compétition “intrapersonnelle” (je sais c’est moche mais j’y peu rien il porte son sens Yum) ,je trouve que c’est une façon raisonnable et moralement défendable de se surpasser et d’évoluer d’une façon qui serait unique dans le monde du vivant . Je me suis beaucoup retrouvé dans ton commentaire @Zelos , c’est mon quotidien et un peu l’histoire de ma vie :”””Je suis exactement de l’avis d’Isabelle, pour l’exigence envers soi-même ; le problème est qu’en groupe/formation, les autres peuvent penser que l’on est ultra compétitif ou que l’on veut être meilleur qu’eux. Personnellement, quand un sujet m’intéresse, je veux juste donner le meilleur de moi-même et le maîtriser au maximum ; cela n’a cependant rien à voir avec les autres ou l’esprit de compétition, je le fais pour tout, que ce soit en groupe ou en solo. Et si quelqu’un fait mieux que moi, je suis content pour lui ou elle, je n’ai aucun regret du moment que j’ai tout donné.On fait un truc bien ou on ne le fait pas “” oh! s’ils savaient à quel point je m’en fiche d’être mieux qu’eux….

    @Uriel: J’ai apprécié ton commentaire plein de bon sens . je connaissais pas Kropotkine mais je pense que je vais l’apprécier . En ce qui concerne Nietzsche et sa volonté de puissance j’ai bien saisi le contre-sens que tu signalais ,je me permets de mieux formuler ce que je voulais dire. Quand je parlais de la volonté de puissance j’ai bien ajouté “aveugle et involontaire” pour justement ne pas mettre cette volonté et la compétition sur un pied d’égalité et encore moins laisser entendre que la “volonté de puissance ” découlerait de la compétition , car cette dernière (la compétition) est volontaire et voit où elle va (elle va vers le dépassement de l’autre ) ,bien au contraire ce que je voulais dire est que la volonté de puissance est la “grande chose” alors la compétition est “la petite chose “, mais le concept n’étant le cœur de mon sujet je ne voulais pas alourdir le post qui est déjà limite indigeste . la volonté de puissance est aveugle et involontaire elle se déploie d’elle même et à travers nous qu’on le veuille ou non. La compétition quant à elle n’est qu’une manifestation parmi d’autre de cette volonté. la volonté de puissance serait un bonhomme (ou une femme peut importe) qui fait son chemin interminable et la compétition serait un bâton qu’il a ramassé au bord du sentier et il finira peut être par le changer par un autre bâtons car théoriquement rien ne lie nécessairement cette volonté essentielle et suffisante à elle même à la compétition .pour finir avec Nietzsche , une question m’est venue , pourquoi nous n’avons (nous la majorité des gens) aucune difficulté à condamner une morale qui ne serait QUE la parole du plus fort s’adressant au plus faible alors que nous défendons de l’autre coté la compétition qui s’apparente beaucoup à cette morale .?cela dit merci à TOUT ceux qui ont participé et/ou qui participeront peut être à cet échange .

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 février 2020 à 2 h 41 min

    @VTT Merci pour ton retour !

    Oh, si ça peut te rassurer, la pensée de Nietzsche est très mal comprise !

    Elle a souvent été reprise, surtout en politique ; dernièrement, c’est le transhumanisme qui s’est accaparé la notion de sur-homme (d’ailleurs, la compétition est une obsession chez leurs partisans)… Et pour l’anecdote, dans “Ecce Homo”, Nietzsche se moquait déjà à son époque des récupérations foireuses, non sans un certain piquant…

    En gros, il fait comprendre que ces personnes sont trop limitées intellectuellement pour saisir sa pensée, il n’est donc pas étonné qu’ils comprennent de travers et qu’ils en fassent de la merde ^_^

    La raison de cette complexité est qu’il s’inscrit dans la pensée de Spinoza. D’ailleurs, pour moi, toute la philosophie de Nietzsche est une interprétation de la philosophie de Spinoza, centrée sur l’individu. Pas mal de ses concepts seront d’ailleurs repris en psychanalyse (la “volonté de puissance” devient les “pulsions de vie” chez Freud). C’est pourquoi il n’y a pas de pensée politique chez Nietzsche.

    Kropotkine est beaucoup plus facile d’accès et sa pensée épouse celle de Nietzsche (ils sont d’ailleurs contemporains). Sauf que lui se focalise justement sur le politique, analyse les rapports de pouvoir de la société, et propose un autre système en se basant sur ses observations d’autres espèces animales.

    Là, ce serait trop long pour tout expliquer, mais Spinoza démonte la notion de libre-arbitre, grâce à son analyse de ce qu’est le déterminisme. Le “choix” est une illusion, de l’ignorance, mais il n’est pas un signe de liberté. Si tu connais la bonne réponse, la question du choix ne se pose pas. Et comme la morale religieuse repose sur le choix entre le bien et le mal, tout ce qui s’ensuit n’a plus aucun sens.

    Je fais de très gros raccourcis, mais à partir de là, il démontre que la véritable liberté, c’est la connaissance (conatus). Et plus tu as de connaissances, plus tu gagnes en sagesse, plus tu peux exprimer ce que tu es. D’où l’importance de la raison et de l’entendement. Ce que Nietzsche interprète comme notre volonté de puissance.

    Je ne sais pas trop si tu connais l’anime Dr Stone, si ce n’est pas le cas je te le conseille vivement. Mais imaginons que tu sois perdu dans une île, si tu ne connais rien, tu galéreras bien plus que si tu connais la chimie, la physique, les bases pour se faire des outils, des constructions, etc. Là, nous voyons très clairement ce que signifie cette “volonté de puissance”.

    A notre époque, toutes les valeurs sont inversées, ce n’est donc pas évident de s’y retrouver ! Un gros milliardaire, qu’on nous présente comme quelqu’un qui a réussi socialement, paiera tout un tas de gens pour tout un tas de services. Mais si tu le fous seul dans une île, ce sera le premier à claquer ^^

    Kropotkine l’explique très bien aussi. Pour des raisons de pouvoir, on nous présente des gens faibles, comme des gens “forts”. Sauf que pour Nietzsche et Kropotkine, les “forts” le sont psychologiquement et intellectuellement. Ils sont forts car ils sont libres. Il n’est pas question de force physique ou d’aller massacrer tout le monde 🙂

    Cette volonté de puissance étant liée à la raison, elle ne peut pas être aveugle. Quant à l’adjectif “involontaire”, cela signifie justement “échappant à la volonté”. Une volonté involontaire, c’est un peu comme un son insonore, c’est un oxymore. Il y a comme une contradiction ^^

    Donc lier cette idée de volonté de puissance avec cette idée de compétition, en sachant que les motivations qu’il y a derrière toute compétition n’est pas “rationnelle”, c’est antinomique. Il est bien plus rationnel de coopérer et de s’entraider. Sauf si tu as le pouvoir de diviser les gens afin de maintenir tes privilèges. Ce que nous vivons hélas actuellement…

    En outre, la compétition telle qu’elle est organisée dans la société, en mettant par exemple en concurrence plusieurs citoyens pour avoir un emploi, ce n’est pas du tout “volontaire”. Nous n’avons pas toujours d’autres options, nous sommes soumis à cela. Et c’est précisément parce que nous sommes tributaires de ce type de système, que notre volonté de puissance ne peut pas s’épanouir.

    Cela semble un peu métaphysique, mais ça a des effets très concrets. Il suffit d’observer le mouvement des gilets jaunes, les grèves, le nombre de personnes qui se suicident, qui souffrent d’alcoolisme, qui prennent des anti-dépresseurs, et j’en passe… Notre être ou notre volonté de puissance ou notre raison ou nos pulsions de vie ou notre conatus (peu importe comment nous l’appelons), ne peut pas vraiment s’exprimer si tout est fait dans la société pour l’étouffer…

    Et là encore, il suffit de voir les effets de mode, les gens qui entrent d’eux-mêmes dans des cases, qui vont se conformer à tel ou tel stéréotype, ils s’éloignent sensiblement de ce qu’ils sont, en tant que personne unique et originale. Naturellement, les gens préfèrent se rassurer, rejoindre un groupe, être des moutons. Et s’il faut jouer les rebelles, ils rejoindront un autre groupe, ou bien ils en créeront un pour rassembler d’autres gens, qui devront suivre leurs codes… ^_^

    Je me trompe peut-être, mais je ne pense pas que notre volonté de puissance se déploie à notre insu, déjà parce que beaucoup peinent à comprendre de quoi il est vraiment question, et cela implique des remises en question assez violentes. Un peu comme s’il fallait prendre conscience que nous étions morts, pour pouvoir ensuite ressusciter et dépasser sa condition…

    Je finis ici mon gros pavé !

    Bonne nuitée !

  • bagayaga

    Membre
    9 février 2020 à 8 h 42 min

    @krevitz

    Tu me choqués tu suggères tout de même pas un truc de psychanalyse^^

    Ben oui la schtosse,la turlutte,la bouffe éventuellement,et le repli stratégique en dernier recours^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 février 2020 à 16 h 09 min

    De nos jours la compétition est passé du côté obscur, comme pour quasiment tout, et il y a beaucoup d’abut, le rapport des gens dans la compétion est effectivement faussé et malsain, plutôt une gé-geurre d’ego, mais on peut très bien avoir de la compétition de façon saine et très bénéfique, pour aussi repousser nos limite mais tout en restant respectueus, courtois et amical.

    Fyrir okkar ástkæra spákonu Velleda. 🔥❤️

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