L’école à distance…

  • L’école à distance…

    Publié par Membre Inconnu le 14 juin 2020 à 23 h 43 min

    EPI = Enseignement Public en Informatique

    http://www.epi.asso.fr/epinet/epinet226.htm

    A lire l’éditorial : « L’École de demain s’appuiera largement sur de l’enseignement à distance » selon Jean-Michel Blanquer : attention danger !

     

    Vous l’avez vécu comment vous et vos enfants ? Avez vous eu le choix des outils informatiques ? Vous a t-on proposé voire imposé des outils ne respectant pas le RGPD ?

    cinematographe a répondu il y a 2 années, 2 mois 3 Membres · 7 Réponses
  • 7 Réponses
  • max

    Modérateur
    15 juin 2020 à 9 h 03 min

    Euh… C’est quoi le RGPD ?

    Mes enfants sont en primaire (CE1 et CM1), l’organisation est simple, chaque jour l’istitutrice dépose les leçons sur une plate-forme internet (padlet) ainsi que des exercices. Je leur fait étudier les leçons, ils font les exercices et je corrige. de temps en temps, ils font des évaluations que je scanne et renvoie pour qu’elle vérifie où ils en sont.

    Je n’ai pas eu le choix de la méthode, mais elle me convient très bien, ils font en 1 ou 2 h autant de travail qu’en une journée d’école !

  • Membre Inconnu

    Membre
    15 juin 2020 à 17 h 19 min

    @Max

    Règlement Général de la Protection des Données

    Mesure européenne datant de 2018 visant à cadrer l’utilisation des données personnelles des internautes et du traitement de ces données https://ec.europa.eu/info/law/law-topic/data-protection/reform/rules-business-and-organisations/principles-gdpr_fr

    Un agent de l’Educ Nat (prof) n’est normalement pas en mesure d’obliger un élève à ouvrir un compte auprès d’un prestataire qui ne respecte pas le RGPD et qui oblige à renseigner une adresse mail.

    C’est une vision-réflexion sur et de la technologie qui m’a amenée à tenter de “résister”. En tant normal, c’est déjà dur. Mais pendant le confinement ça a été mission impossible. C’est comme si on m’avait obligé à bouffer de la viande alors que je serais végétarienne !! Pour ou contre on a tous contribué à asseoir des solutions numériques nocives pour nos vies.

    Et pour moi, dans ma logique exigeante, donner des habitudes numériques à ses élèves doit relever d’une réflexion toute aussi engagée que la méthode pédagogique pratiquée.

    Ha, bé moi le problème c’est que je me suis rendue compte que l’enseignant de ma poulette était vraiment….pas à la hauteur, vais-je dire !! ^^ Du coup, le pôvre il doit aussi gérer la confiance de la maman (hi hi… et d’un cadeau il se retrouve avec deux cadeaux !!)

  • max

    Modérateur
    15 juin 2020 à 17 h 39 min

    Ok, je vois mieux le sens de ta question. Au début, on communiquait par mail avec les instits, mais ensuite, la plateforme est en accès libre. Je crois qu’un site externe pour l’anglais m’a demandé une inscription, c’est un site payant qui est devenu gratuit pour la durée du confinement.

    J’ai donné mon adresse mail, mais aucune autre info et encore moins concernant mes enfants… On embête déjà l’école chaque année au sujet des droits à l’image !

    Les instits ont surtout été lâchées et sommées de se démerder, certains ne maîtrisent même pas l’informatique, je recevais des mails à 5h du matin comme à minuit, elles se sont plutôt bien débrouillées. Après, je parle en privilégié, mes enfants fréquentent une petite école de campagne et ma fille est la petite star…

  • Membre Inconnu

    Membre
    15 juin 2020 à 17 h 54 min

    Bon. J’ai une dent contre l’enseignant de ma fille. J’avoue.

    Je sais, que les enseignants pour la plupart ont fait de supers choses et surtout ont fait comme ils pouvaient. C’est ça qui n’est pas normal. C’est à l’EN de fournir le minimum : à savoir l’infrastructure numérique. Comme elle était inexistante, il a fallu faire comme on pouvait et par défaut plutôt que dire “non, je refuse, je n’ai pas le matériel et la garantie d’une connexion sécurisée”. Sauf que c’est devenu quasi impossible de résister.

  • max

    Modérateur
    15 juin 2020 à 18 h 08 min

    Et là dessus, tu as tout à fait raison, il faut déjà connaître ses droits en la matière, ce n’est pas le cas de tout le monde, et il se pose la question des inégalités matérielles et culturelles comme le dit l’edito que tu nous as présenté.

    Là encore, mes enfants sont privilégiés, mais j’imagine moi, enfant, à leur place, les limites auraient vite été atteintes… Cette question de l’accès internet et à un ordinateur se pose dans tous les domaines, ce sont généralement les personnes âgées qui en font les frais. Mes grands parents ont appris récemment à envoyer un texto, je les vois mal déclarer leurs revenus en ligne !

    Sans parler de la marchandisation des données, rien que pour faire une carte grise, les données personnelles sont revendues par l’état.

    L’éthique et l’informatique n’ont pas encore trouvé le moyen de cohabiter

  • Membre Inconnu

    Membre
    15 juin 2020 à 19 h 24 min

    :)) waow, t’as encore tes grands parents ??? Tu dois être tout jeune !!

    En matière de numérique, il y a la partie matérielle qui déjà est clivante mais ce qui est déjà moins intuitif c’est que la partie utilisateur l’est aussi et ce n’est pas un problème de génération. En 2018 je crois, Emmaus Connect a sorti un rapport mettant en avant qu’il ne suffisait pas d’être un “natif numérique” (né dans un environnement numérique fait d’ordinateurs, tablettes, smartphone, internet…) pour maîtriser cet environnement, mais que cette maitrise est fortement corrélée aux compétences scolaires et la capacité à transférer ces dites compétences. Autrement dit, rien ne sauve de la fracture sociale et la technologie n’est pas source de démocratisation du savoir, même s’il se trouve étalé sur nos pages web en abondance. On se retrouve face aux “naîfs numériques”, incapables de remplir un papier en ligne sur les guichets virtuels des services publics, déléguant les interactions sociales aux applications éducatives des smartphones, gobant toutes les informations sans discernement et se laissant guider par des réactions primaires.

    Les Etats délèguent au numérique, parfois aux grandes entreprises, financent les infrastructures mais ne récupèrent rien. Qui , comme le dit si bien Evgeny Morozov va s’occuper des problèmes sociaux et financer les actions solidaires si les Etats se désengagent ? Certainement pas les GAFAM …que l’on nourrit gratuitement pourtant.

  • cinematographe

    Membre
    21 janvier 2022 à 22 h 13 min

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