Narre-moi un conte.

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    23 février 2021 à 0 h 29 min

    @max
    Effectivement ça doit ben estre ce livre mais je regrette de ne pas comprendre ce que par ailleurs tu veux dire.

  • max

    Modérateur
    23 février 2021 à 0 h 40 min

    @faiseuse-de-foret

    Simplement que je l’ai lu aussi, que c’est un très bon souvenir d’enfance que tu m’as rappelé.

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    23 février 2021 à 5 h 36 min

    🐐

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 mars 2021 à 10 h 40 min

    Tu vas l’inventer? Et bien écris-moi l’histoire de la chasseuse dessineuse du Bad Dürrenberg. Sa mort

    Gammū

    C’était une nuit noire et silencieuse. Comme si les dieux, respectueux du drame qui se déroulait sur terre, avaient imposé le silence à la nature et observaient la vie qui s’échappait de Gammū.

    Cette femme légendaire, respectée par sa tribu, se mourrait. Elle était là, allongée sur un lit de feuilles et de mousse, le regard perdu dans l’immensité du ciel.

    La fièvre la faisait délirer. Son esprit dansait d’étoiles en étoiles, suivait le chemin de la voie lactée. C’est ce chemin qu’elle emprunterait dans quelques heures. Les dieux l’avaient dessiné pour elle afin qu’elle puisse rejoindre sa place dans les étoiles.

    Elle repensa alors à sa longue vie, plus longue que la plupart, ce qui lui avait valu une sorte de vénération par sa tribu et celles des alentours.

    Sa vie avait pourtant mal démarré. Les dieux l’avaient maudite, pensait-on au départ. Elle perdait conscience de manière inexpliquée. La tribu avait failli l’abandonner dans la nature afin de ne pas s’encombrer d’un fardeau. Alors très tôt, elle avait appris à se rendre indispensable.

    D’abord enfant, elle trouvait toujours les meilleurs pierres à tailler puis elle développa un sens aigu de l’observation. Ce don lui permis de devenir une pisteuse hors pair et le groupe mâle des chasseurs, bien que femelle, l’emmenait avec eux. Ils savaient que la chasse était plus fructueuse en sa présence. Elle était leur porte-bonheur. Quand elle était là, les dieux étaient plus généreux.

    Ils lui apprirent l’art de la chasse et elle devint tellement douée et adroite avec un arc qu’elle devint même chef de groupe ce qui lui permis de pouvoir choisir son mâle sans être contrainte.

    Quand la maladie frappa sa tribu, elle fut la seule à ne pas tomber malade et s’occupa donc de nourrir son groupe grâce aux produits de sa chasse. Sa légende s’agrandit et elle devint “celle, fille des dieux, qui reste debout”.

    Les tribus alentours commencèrent à lui offrir des cadeaux afin de s’attirer les bonnes grâces des divinités. Ils s’imaginaient que ses pertes de conscience étaient leur manière de communiquer avec leur fille.

    Elle avait eu des enfants, quatre, et leur avait appris toute sa science, tout son art. Mais elle était triste car son dernier né ne survivrait pas à sa mort. Il n’était qu’un bébé tout juste né et cette dernière grossesse l’avait épuisée.

    Elle avait froid maintenant. Elle sentait sa vie s’envoler, ses forces s’étioler. Elle admira une dernière fois le ciel avant que son regard ne se voile et que ses yeux ne se ferment….. à jamais.

  • bagayaga

    Membre
    4 mars 2021 à 10 h 51 min

    Hannnnn Génial Sylvie^^ J’ai une heure de permanence et je découvre ton récit^^ Merci beaucoup^

  • bagayaga

    Membre
    4 mars 2021 à 10 h 58 min

    J’ecoute l’audio à ma pause déjeuner !

  • bagayaga

    Membre
    4 mars 2021 à 20 h 19 min

    Oh Sylvie quelle merveilleuse petite voix! Parfaite pour un conte ! Grand merci^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    2 avril 2021 à 20 h 51 min

    Le petit conte moderne que je vous propose ci-dessous, je l’ai écrit à l’occasion d’un concours d’écriture organisé par France 3D, sur Second Life, avec un thème imposé autour d’une sculpture de poisson qui se trouvait dans les catacombes de Marseille (sur Second Life)… Et j’avais gagné ce petit concours 🙂 Alors je vous le fais partager aujourd’hui, en espérant qu’il vous plaira !

    ________________________________________________________

    LE POISSON D’ALPHONSE

    Nous avons tous une autre vie, d’autres vies, des vies cachées, que parfois nous ne soupçonnons pas nous-mêmes…

    Il en était ainsi d’un très vieux monsieur qui malheureusement aujourd’hui nous a quitté.

    Il ignorait avoir une autre vie.

    Pourtant cette autre vie était bien réelle, c’est celle que l’on appelle la Second Life. SL.

    Est-ce elle cette autre vie dont nous rêvons tous? SL….

    Mais Alphonse ne rêvait pas… Ses jours étaient comptés, il le savait…

    Il était assis, toute la journée, dans un coin du salon jauni par les années, son vieux chat à ses côtés, et il attendait…

    Alphonse ne rêvait plus à rien, du moins c’est ce qu’il croyait,

    et c’est ce que n’importe qui aurait cru aussi, en le voyant si vieux, recroquevillé, tout rabougri par sa presque centaine d’années!

    Les gens ne le savent pas forcément, mais ils vivent simultanément sur plusieurs plans. Ils sont ce qu’on appelle des “Avatars de Vie”.

    La Vie des gens n’est pas là où ils croient… Leur vie véritable est immatérielle, on l’appelle OpenSource de Vie…

    l’OpenSource de Vie détermine un avatar pour chaque plan d’existence qu’elle doit occuper…

    Outre la Second Life, et sans nous étendre de trop, nous pouvons citer également le Plan Astral -dans lequel nous avons tous un avatar-, ou bien encore la 4ème Dimension….

    et bien évidemment le Plan Terrestre… Mais il y en a quantité d’autres.

    Kris Dionysus, l’Avatar OpenSource d’Alphonse sur Second Life, lui par contre pétait la forme!

    Et Dieu sait ce qui se produisit, ma foi, mais cet idiot de Kris -qui ne pouvait pas s’empêcher de faire des bêtises, c’était bien connu- toucha à l’OpenSource

    et téléporta accidentellement Alphonse dans la Second Life! Le gros bug quoi!…

    Alphonse se retrouva donc à Dionysia, en chaussons naturellement, avec à la main la sardine qu’il s’apprêtait à donner à Félix, son chat…

    Quand même un peu surpris au début, mais soulagé de ne plus ressentir le poids des années, Alphonse s’émerveilla peu à peu de ce monde qu’il n’aurait jamais soupçonné d’exister….

    Ils discutèrent longtemps tous les deux… Kris était intarissable sur la Second Life et Alphonse l’écoutait inlassablement… Il ne ressentait aucune fatigue…

    De temps en temps un ange passait et Alphonse s’émerveillait encore davantage au sujet de ce monde si différent du sien…

    ”la vie réelle est tellement morne, grise et moche” se dit à un moment Alphonse en lui-même …

    Mais l’éclatante beauté de la Second Life le subjuguait à un point tel qu’il finit bientôt par oublier sa vie sur le Plan Terrestre…

    “Bon sang! mais depuis combien de temps sommes-nous là Kris?” se réveilla soudain Alphonse…

    “Ah! Excuse-moi Alphonse! Mince, c’est vrai, cela fait déjà deux jours que tu es là mon vieux -lol – Vraiment excuse-moi Alphonse!” –

    “Non, c’est pas grave Kris, mais il faut que je rentre nourrir le chat ! Téléporte-moi chez moi s’il te plaît, mais je reviendrais te voir si tu veux bien…”

    Kris prit le vieillard dans ses bras et le serra fort… Après tout, ils partageaient la même OpenSource de Vie tous les deux….

    Kris lui donna une LandMark, ainsi Alphonse pourrait revenir dans la Second Life quand il voudrait…

    Ils se serrèrent fort encore une fois en se donnant une bonne tape sur l’épaule puis Alphonse disparut…

    Cette histoire se passait un 1er Avril… En rentrant chez lui, Alphonse eu la douleur de voir que son vieux chat était parti…

    Pas loin, non, il était mort, tout simplement… D’ennui peut-être, se sentant seul trop longtemps ou croyant son vieux maître parti lui aussi…

    Le vieux chat n’était pas mort de faim, sa gamelle de croquettes était presque pleine…. Alphonse déposa son vieil ami dans une boîte en carton, avec sur un papier un mot écrit…

    Il rangea un peu sa chambre, fit son lit, rangea un peu autour de lui et repartit… Vers la Seconde Life…

    Dès qu’il vu le vieil homme réapparaître, Kris eut le pressentiment de ce qui s’était produit et des raisons du retour d’Alphonse dans la Seconde Life.

    Mais quelque chose qui dépassait de la poche du vieux attira son attention… C’était la queue de la sardine du chat !

    ”Mort de rire Alphonse, ah, mais ça pue en plus ce truc!” -sur SL quelque chose manquait par rapport à la RL c’était les odeurs, lol-….

    “Et bien non Kris, je ne l’ai pas jetée… Tu te souviens de ce coin que tu m’as montré, France3D Marseille? Tu sais bien que je suis de Marseille Kris, tu te rappelles?

    Et bien j’ai envie qu’on aille jeter cette vieille sardine moribonde dans les catacombes, en mémoire de mon vieux chat et de mon ancienne vie qui était tout aussi moribonde…

    N’empêche, c’est un sacré poisson d’avril que tu m’as joué ce jour-là, quand tu me téléportas dans la Second Life!”.

    Je n’ai jamais revu le vieil homme. Il est parti à la découverte de la Second Life…

    Il a tout son temps maintenant… J’aime retourner de temps en temps aux catacombes de France3D Marseille….

    Qui sait, peut-être l’y recroiserai-je un jour…. Si jamais vous le voyez, donnez-lui le bonjour de ma part!

  • Membre Inconnu

    Membre
    27 avril 2021 à 2 h 14 min

    C’est l’histoire d’une fée
    Mélusine ou Morphée
    Qui fit de l’enchanteur
    Le dernier des menteurs

    Quand on lui demandait
    Quel était le trajet
    Il répondait “Oulà,
    Mais non, c’est pas par là”

    Imaginez un peu
    Des kyrielles de pecnots
    Jurant des foutredieux
    Perdus dans les roseaux

    Plus personne n’osa
    Quérir de l’enchanteur
    Le moindre quoiqu’ ce soit
    Il se changea en fleur

    La fée se marrait bien
    Couchée dans les jacinthes
    Une fée c’est pas malin
    Bien bourrée à l’absinthe

  • bagayaga

    Membre
    27 avril 2021 à 3 h 51 min

    Quelle histoire^^ Bon retour Paradoxe!

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