

Ecriture
Ecriture différente, créative, passion des poèmes… Vous aimez écrire un roman, une nouvelle ou que... Voir la suite
L'écriture et moi…
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L'écriture et moi…
Enfant, j’ai franchement été un très mauvais élève. Un gosse qui ne s’intéressait pas aux cours tels qu’ils lui étaient dispensés dans un environnement très éloigné de ses références et qu’il ressentait comme oppressant de par la promiscuité forcée auquel il l’obligeait. Un contexte au sein duquel il était mal à l’aise. En conséquence de cette perception profonde vécue douloureusement, il ne s’investissait en rien de sorte qu’en plus de ne porter qu’un intérêt forcé et minime à ce qui était traité en classe, il n’apprenait pas “ses leçons”.
Détecté dyslexique et aussi handicapé de ce point de vue, ma “bonne volonté” (déjà inexistante) face à ce modèle d’apprentissage perturbant et forcé me portait d’autant moins à tenter une esquisse d’effort et conséquemment, j’ai été très tôt catalogué en tant que “sous-doué” plutôt que “surdoué” par mes enseignants successifs.
Pour ce qui concerne la langue française, il en allait de même que pour les autres matières ; Je suis sorti de mon “cursus” sans jamais avoir appris ou retenu les règles basiques de grammaire, d’orthographe ou la conjugaison… Je n’appréciais déjà pas les exercices de lecture en soi indépendamment des difficultés que je connaissais pour simplement comprendre le sens des lignes que l’on me soumettait mais encore, je trouvais spécialement inintéressant les livres et les histoires que l’on nous obligeait à parcourir (j’ai spécialement conçu et retenu une certaine aversion pour Marcel PAGNOL depuis cette époque). Par contre, tout en faisant “une faute par mot”, j’ai rapidement conçu que l’écriture me plaisait et en dehors des dictées qui me conduisaient (évidemment) à me faire systématiquement remarqué pour le carnage linguistique impitoyable qui en résultait sous ma main, j’appréciais de rédiger sur un sujet (proposé ou libre).
Pendant et après être sorti de l’univers scolaire, de regarder ce que je voulais-pouvais à la TV a été ce qui m’a notamment permis d’accéder à des informations-connaissances et je lisais (quand même) aussi pas mal d’articles traitant de ce qui m’intéressait… De telle sorte qu’au fur et à mesure des années, ma curiosité et ma progression professionnelle m’ont amené à acquérir des notions plus complète et une meilleure maîtrise de notre langue commune.
Pour autant, “le tourbillon de ma vie” m’a conduit à délaisser ce qui m’était pourtant “apparu agréable” (chose rare) sur les bancs de l’école et je ne me suis remis véritablement à écrire que plus de trente ans plus tard, en 2008… C’était à la suite de mon inscription sur un site-forum de sport. Là, j’ai retrouvé ce plaisir oublié en m’y exprimant assez régulièrement et le fait d’avoir disposé assez vite d’un certain “succès d’estime” au sein de ce microcosme virtuel n’était certes pas un but en soi de ma part puisque je contentais en cela ma satisfaction personnelle en tout premier lieu, reste que je ne nie évidemment pas que d’avoir des retours positifs m’apportaient et satisfaisait quelque peu mon ego.
Depuis, je n’ai quasiment plus cessé d’écrire. J’y consacre environ 2 heures par jour. Je le fais essentiellement sur des sites “de rencontre” (ou pas), sur des forums ou des discords et avec ou sans nécessité ressentie de discuter en étant plus souvent volontaire à me positionner sur un propos donné mais je ne suis pas fermé à l’échange et pour porter grande attention aux psychologies de mes congénères, j’apprécie aussi de développer des réfexions ou de les expliciter avec certain(e)s.
Compte-tenu de ce que je me voue depuis une douzaine d’années à l’écriture avec constance et que c’est même devenu un besoin presque impérieux à satisfaire pour moi, j’ai envisagé la rédaction de quelque chose qui serait publiable mais je pense qu’il me faudrait “un nègre” pour structurer un tant soit peu ce qui provient de mon esprit et par ailleurs, je n’approfondis pas l’idée aussi parce que je me dis que cette entreprise exigerait un investissement que je ne me vois pas être en mesure de lui pouvoir ou vouloir lui donner… Mais je garde ça dans un coin de ma tête et je m’y essayerais probablement un jour.
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