L'écriture et moi…

  • Membre Inconnu

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    20 avril 2020 à 22 h 00 min

    @max

    J’écrivais également beaucoup à ma mère (une “matriarche”) pendant ma période militaire à Fréjus puis en Nlle-Calédonie (entre ’82 et 86)… C’était effectivement aussi un moyen efficace de pratiquer ce mode d’expression plaisant pour moi et, comme dans ton cas, la distance inhérente à cette démarche nivelait l’inclination conflictuelle que prenait très vite notre relation en face à face (opposition entre dominants).

    Il est à noter que comme elle maîtrisait peu le français, c’était en italien qu’elle m’adressait ses lignes.

  • gramza

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    20 avril 2020 à 22 h 05 min

    @Zelos

    C’est curieux cette position, pourquoi renoncer à la fiction ? A la limite, c’est ton choix et d’accord, mais si tu le veux bien, permet-moi de discuter tes arguments.

    Je ne répondrai que pour l’oeuvre littéraire puisque c’est ce que je maîtrise le mieux, et j’ai une culture cinématographique pitoyable. Imagine l’ennuie d’une oeuvre parfaitement réglée, dont l’auteur acte précisément, le plus possible la visite du lecteur. C’est d’une pauvreté inouïe, il n’y a aucune liberté du lecteur, aucune possibilité de se plonger dans l’histoire. La posture que tu préconise impose une distance qui me semble du moins mortelle sinon stérile.
    Je passe sur le postulat selon lequel l’auteur souhaite transmettre un message précis. Mais admettons que tu observes cette posture intellectuelle, et même pour aller dans ton sens, dans un essai qui veut exclusivement critiquer des valeurs ou plus largement un paradigme. Tu interpréteras forcément puisque l’idée que l’auteur va convoquer chez toi pourra apparaître selon ton propre vécu, tes propres expériences.

    A plus forte raison, il me semble que ton projet est une utopie puisque la structure elle-même du langage impose une interprétation. Les mots ont certes un sens général qui est façonné par l’usage mais fondamentalement, tel ou tel mot ne renvoie pas à la même réalité.

    Tu pourrais me répondre que la différence est minime, voire négligeable, mais il suffit de regarder la postérité de certains auteurs, où leurs simples écrits, exactement les mêmes pour tous, ont fait couler une quantité d’encre monumentale, alors que précisément, ces commentateurs possèdent une connaissance de la langue bien fine que toi ou moi pouvons avoir.

    Je te concède volontiers que la fiction peut être trompeuse, et c’est peut-être sa première caaractéristique, mais il me semble que ton projet soit sinon utopique du moins ambitieux, il y a toujours une part d’interprétation dans tous les actes humains 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    20 avril 2020 à 22 h 11 min

    @shaina

    Orthophoniste pour moi aussi… 2 ou 3 ans durant. Je pense que ça m’a bien aidé quand même.

    J’apprécie beaucoup mieux d’oraliser maintenant. Le fait qu’on aime le son de ma voix (grave) et que celle-ci est “reconnaissable entre toute” (d’après de nombreux avis (extérieurs évidemment)) est au moins autant un critère pour moi en cette manière d’échange que l’intérêt que peut trouver un interlocuteur dans le fond de mon discours.

  • Membre Inconnu

    Membre
    20 avril 2020 à 22 h 40 min

    @Momosse

    mon fils me dit tout le temps : ” maman tu en as pas marre d’écrire tout le temps”

    Je lui dis “Non”, j’apprécie l’écriture même c’est truffé de champs de mine.

    C’est idem on apprécie beaucoup le son de ma voix on me le dit assez souvent.

    Le problème c dès que je commence à converser, “oraliser” c’est que je ne m’arrête plus comme un TGV 😃

    je coupe assez souvent la parole à mon interlocuteur, tellement que ça fusionnent et que j’ai pas envie de perdre le fil ( surtout si le sujet de la discussion m’intéresse) bah alors là il est mal barré 😂.

    Je m’excuse à chaque fois auprès de la personne, mais c’est pas pour autant que je m’abstiens, c’est plus fort que moi disgression à l’infini.

  • Membre Inconnu

    Membre
    20 avril 2020 à 23 h 11 min

    Voici un courrier que j’ai adressé “hier” (le mien) à une femme que je vois-“connais” (bibliquement) depuis quelques mois et que j’apprécie beaucoup même si (comme “toujours” (avec toutes)) celui que je suis lui impose une grande perturbation. On s’était vu ce week-end et elle m’a quitté “bien” (je pensais) puis m’a envoyé un msg pour me dire que je sollicitais trop de sa personne qui ne lui ressemble pas… Mais bon, ça ne me surprend pas de sa part à elle qui est “torturée” (sans nier mon implication réelle au demeurant) :

    <div>Je crois que tu as le sentiment que je t’impose beaucoup simplement parce que tu es beaucoup plus impliquée sentimentalement que tu ne veux le reconnaître ou peut-être, que tu ne te l’avoue à toi-même… Il n’y a qu’à voir comment tu surréagis instantanément et fortement à la moindre remarque ou réflexion de ma part ; Si tu percevais notre relation avec un peu plus de détachement et un peu moins d’importance, tu ne prêterais pas autant d’attention à mes commentaires. Ma parole pèse d’un poids écrasant sur ta conscience on dirait et ce n’est sain effectivement. Je te l’écris comme je le pense ; Peu m’importe tes accusations ou ta défiance à mon sens, je t’accorderais toujours mon estime et celle-ci ne dépendra jamais de tes doutes ou de tes hésitations.</div><div>J’aimerais être plus simple et facile à supporter mais oui, il est possible que tu sois trop sensible pour moi. Toi qui t’affecte profondément “d’un rien” (qui ne l’est pas)… D’un mot, d’une attitude, d’une impression ressentie tant elle l’est au tréfonds de ton être.</div><div>Moi, je suis dur et ne suis pas fragile intrinsèquement. J’endure l’agressivité et la violence sans grand dérangement ou perturbation… Chose tellement étrangère pour celle que tu es qui ne subit qu’en souffrance tout le sombre de la vie.</div><div>C’est même et justement parce que j’ai cette part “autiste” que je peux me montrer ouvert et </div><div>attentif malgré ma nature “inhumaine” parallèle ; D’être si peu atteignable par la noirceur qui </div><div>m’entoure de près et depuis toujours me permet de ne pas être trop abimé par elle et de </div><div>pouvoir prêter attention à l’affection mais oui aussi, j’appréhende aussi la délicatesse avec une certaine distance… Là où toi tu bois tout ce qui émane de moi qui t’écorche et te blesse sans que je m’en rende compte tellement de telles valeurs de d’affectations me sont inconnues. C’est là surtout ce qui nous distingue notablement. Nos perceptions des émotions sont très différentes : Tu n’es que sentiment et émotion alors que je suis éloigné de ces notions. Comment faire que nous nous retrouvions en ce cas ?…</div><div>Je pense que c’est possible mais que ça ne le sera que dans un cheminement douloureux. </div><div>Es-tu disposée et capable de parcourir cette voie qui t’amènera à ne plus craindre viscéralement ma proximité ?</div><div>Je veux croire que oui grâce à la puissance de ton attirance, de ton amour-attachement, lui qui compenserait suffisamment ce qui te perturbe en moi de crudité et d’agressivité. Mais en ne sachant pas faire dans la demi-mesure, tu t’exposes énormément et je te provoque un grand tiraillement personnel, celui qui alerte ta conscience contre ma personnalité oppressante et dangereuse pour la personne ultra réceptive que tu es et celui également qui t’appelle à te vouer à l’homme que je suis au travers de ce que tu perçois tout aussi clairement de sa bonté ou de sa force brute si inspirante… Tu t’imprègnes autant du négatif que du positif de mon aura et c’est cette dualité qui t’interroge et te torture.</div><div>Je sais l’impacte que j’ai sur ta belle et séduisante personne. Je voudrais que ce ne soit pas si difficile de s’approcher de mon être physique et moral mais il est ainsi fait qu’il nécessite de se remettre en question tant il demande un grand investissement… Je ne sais si ce que je</div><div>peux t’apporter te paraîtra en valoir la peine. </div><div>Je sais que je voudrais que tu ne m’abandonnes pas mais évidemment, je ne souhaite pas non plus que tu “te perdes” dans notre rapprochement si intime et profond. Il est vrai que ce genre de relation ne me semble même pas anormale à moi. Elle est dans la continuité de mon</div><div>fonctionnement naturel… Mais il m’apparaît que tu n’es pas très différente sur ce plan aussi… Pour d’autres raisons, du fait de ta grande sensibilité tu t’es aussi adaptée à vivre difficilement et à évoluer “besogneusement” en ce monde ; Là où ce résultat est induit par mon approche raisonnée plutôt que par “mes blessures” (réelles), chez toi il est causé par tes manques de compréhension éprouvées à cause de tes réserves puissantes et existentielles et de par le fait que tu te fermes pour te protéger de la violence extérieure… Là où je m’y expose et je m’y confronte en étant prêt à la recevoir m’y opposant avec les même armes.</div><div>Tu es dans la résilience là où je suis dans l’affrontement mais on fait face au même adversaire, il nous réunit en ce qu’il nous accable autant l’un que l’autre et puisque je ne me complais pas dans cet affrontement perpétuel auquel il me force… En cela, c’est notre douleur qui nous rassemble aussi bien.</div><div>C’est peut être étrange ou tordu mais moi j’apprécie d’entrevoir sa réalité crue et sa vilénie </div><div>autant que sa grâce ou ses beautés et je me dis qu’il en va de même pour toi à force et depuis tout ce temps que tu t’y livres sans te révolter… En victime consentante et acceptant ce sort et ce rôle, cette place en son coeur battant qui t’a été affectée originellement et qui ne t’a pas empêché de progresser et d’avancer personnellement et d’une belle façon.</div><div>Par là, tu te retrouves encore en moi “qui t’obligerait” (tu crois) alors que je te permets de n’être que toi et de t’exprimer mieux que personne et plus que jamais tu ne l’avais fait auparavant. Car tu es délicate et aisément touchée mais tu es résistante et tu as bien su évoluée malgré cet environnement si hostile qui nous entoure, celui dont nous sommes si intimement conscient ! </div><div>On est lié par ce monde et par ce que nous sommes individuellement et on se comprend par </div><div>notre entendement commun, lui qui nous est si mutuellement familier et proche. </div><div>On échangera à nouveau et puisque cela te sera aussi indispensable à toi qu’à moi tant notre </div><div>langage est le même et tellement il nous autorise à nous confier en toute liberté et vérité.</div>

  • Membre Inconnu

    Membre
    20 avril 2020 à 23 h 36 min

    Je reviendrais ultérieurement sur certains points relevés par les uns ou les autres qui ont “rebondis” sur ce fil…

  • Membre Inconnu

    Membre
    21 avril 2020 à 12 h 07 min

    @rosedesvents

    J’ai mis un moment avant de comprendre ton “jogging d’écriture” mais le rapport que tu as fait entre mes 2 heures quotidiennes affectées à une pratique et comparée à une autre moins cérébrale et plus physique aurait fonctionné si j’éprouvais autant de plaisir à écrire qu’à courir… Ce qui n’est absolument pas le cas !

    Même si je grille des clopes, je peux me forcer à trottiner une mi-temps (45 mn) par semaine là où, lorsque j’évoquais 2 heures par tranche de 24, j’aurais plutôt dû préciser qu’il s’agissait-là de l’estimation d’une moyenne générale qui prends en compte des “journées sans” du fait de sorties week-end, de voyages ou dû à diverses autres obligations… Mais disons que lorsque je suis disponible pour ça, je consacre plus souvent 3 ou 4 heures par jour à partager, m’exprimer ou entretenir une ou plusieurs correspondances épistolaires et ce, sans nul sentiment de contrainte là où elle existera toujours lorsque je me décide à faire un parcours à la course.

    Même ma détermination à pouvoir réellement affecter ces 45 mn à d’autres exercices physiques (pompes et haltères) que je pratique quasi quotidiennement (5 jours / 7 (en moyenne)) n’ont rien à voir avec le naturel et l’entrain que je mets dans l’alignement de mot… Mon cerveau ne s’épuisant jamais, lui.

  • Membre Inconnu

    Membre
    21 avril 2020 à 16 h 56 min

    @zelos

    Ne m’en parle même pas 😁

    Des fois je me dis “non concentre-toi sur tes écrits” mais c’est pas possible. je disgresse délire de cerveau sur pattes, ” polychrone”.

    Idem dès que j’ai une idée qui arrive en fusion il faut que je le post-it, car le mettre dans un coin dans ma tête c’est impossible vu qu’il y a déjà 10000 idées avant ” une grosse omelette” 🤣

    Mais à la finale il faut pas croire qu’ est-ce que c’est fatiguant ( hyperesthésie).

    Comme je le disais plus haut, si le sujet m’inspire, une vraie pipelette ambulante.

    Par contre si le débat est moyen, pas compris car mal formulé, là par contre je décortique j’analyse ou bien je regarde de loin.

    Ou par exemple lors d’une soirée : s’il y a des conversations et que pour moi j’ai des réponses qui sont tellement logique, et que je les vois en train de se crêper le chignon.

    J’ai envie de crier haut et fort

    ” Eh oh vous êtes bete ou quoi” 😂

    Mais ça ne sert à rien perte de temps et d’énergie, car le débat tournera quand même sur orbite et à la finale en discorde.

    Alors j’ai trouvé une astuce quand je suis en soirée, je prends mon casque je mets ma petite musique ( a fond ), et j’écris.

    @momosse

    Dsl un peu de H.S sur ton sujet de base.

  • Membre Inconnu

    Membre
    21 avril 2020 à 22 h 22 min

    @zelos

    Je vais juste relever le dernier paragraphe.

    De toute manière l’introspection, c’est le “Cœur” la base de tout cheminement de vie.

    Faire une analyse réflexion de nos actions.

    c’est un retour de notre propre valeur, un détachement des préjugés.( On est toujours perfectionniste envers nous-même)( préjugés)).

    Apprendre ses forces et ses faiblesses, comme je l’ai déjà dit sur un autre sujet, c’est un cheminement long donc on peut faire des erreurs et apprendre de nos erreurs et se lever à chaque fois un petit peu +.

    Je pense que quand je serai à 100 %, à partir de là je serai plus apte à manier l’épée et indétrônable 😉.

    et comme je l’ai déjà dit il sera un autre post : c’est pas pour être meilleur que les autres, mais être meilleur pour soi-même.

    Ben tu sais quoi ☺️ pour l’introspection, j’écris et j’écris car je kiffe écrire, et ça m’aide beaucoup.

    je dois être au moins à mon 6e cahier entre des feuilles ci et là qui s’envole avec la brise du vent.

  • Membre Inconnu

    Membre
    23 avril 2020 à 2 h 34 min

    @zelos

    Je suis d’accord avec toi sur un point, on apprend toujours des autres on n’a pas la science infuse.

    Et chacun sa manière de temporiser ses actions, ou son vécu chacun est libre de ses choix heureusement, FREEDOM.

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