Je dois bien avouer que ça m’a amenĂ© un petit sourire en coin de constater que “cette” (j’imagine qu’il s’agissait d’une femme) “usagĂ©e supprimĂ©e” avait fait “choux blanc” dans son offre d’intĂ©rĂȘt pour “les arts culinaires” (fussent-ils exotiques, innovants ou originaux)… ^^
Il me serait facile de lui chier dans les bottes (d’autant que les absentes ont toujours tort), mais ce n’est pas mon genre et mĂȘme si personnellement, j’ai toujours considĂ©rĂ© que la bouffe n’Ă©tait qu’un sujet “alimentaire” au regard de nombreux autres qui, eux, mĂ©riteraient vraiment et bien plus notre attention et notre rĂ©flexion, il faut savoir faire preuve d’ouverture d’esprit et de compassion envers les individus qui peuvent trouver plaisir Ă explorer ce thĂšme-ci, en particulier, avec tous ses ingrĂ©dients et dans sa multitude de dĂ©clinaisons (ceci Ă©crit sans ironie). En effet, je n’occulte pas le moins du monde qu’il est Ă mĂȘme de nous faire accĂ©der Ă des connaissances et de nous ouvrir Ă des conceptions un peu plus “relevĂ©es” que celles qui ne se rapportent qu’Ă la technique ou Ă ses diverses prĂ©parations (qui ne sont dĂ©jĂ pas nĂ©gligeables en soi, d’ailleurs) en nous ouvrant potentiellement Ă la dimension sociale et sociĂ©tale ou culturelle et humaniste qui peut s’en inspirer, on doit prendre en compte ce que cela recouvre de symbolique et de reprĂ©sentations imagĂ©es, voire, Ă l’aspect instructif de son Ă©volution historique et on peut encore s’en servir pour Ă©voquer le caractĂšre mystique qu’il peut Ă©galement vĂ©hiculer (“mangez ce pain, c’est mon corps, buvez ce vin, c’est mon sang”)… J’ai tout ceci en tĂȘte donc, mais dĂ©cidĂ©ment, d’en passer par les nĂ©cessitĂ©s que la vie impose Ă tous pour dĂ©velopper son esprit et tendre Ă une Ă©volution positive, Ă moi, ça me paraĂźt terriblement abscons, et ce, parce que mĂȘme si on peut bien prĂ©tendre que “tous les chemins mĂšnent Ă Rome”, choisir d’emprunter l’un des plus pratiques, banals et communs pour ce faire, ça dĂ©montrerait d’un certain conformisme et, Ă mon sens, je soupçonnerais celui qui opterait pour cette voie qu’il trahirait en cela sa propension aux conventions (ce qui expliquerait sa dĂ©marche “terre Ă terre”)… En outre, et en plus de ce qui se rapporte Ă la chose sociale (qui m’Ă©chappe pour une grande part) qui s’adjoint Ă cet intĂ©rĂȘt spĂ©cifique, il y a aussi cette notion de “jouissance” inconsciente et de futilitĂ© ignorante qui (pour moi) a directement trait “aux plaisirs de la table”… Et mĂȘme si un philosophe notoirement connu et reconnu n’a rien trouvĂ© de mieux que de voir en cela une dĂ©clinaison existentialiste valable, Ă titre perso’, j’y observe surtout un penchant suspect qui nous inclinerait Ă nous dĂ©tourner de la quĂȘte d’une conscience lucide en nous tenant Ă©loignĂ© d’une certaine rĂ©alitĂ© (celle qui est laide) qui nous entoure nĂ©anmoins et incessamment et c’est exactement ce qui me dĂ©plait fondamentalement dans l’utilisation de ce vecteur ; je vois cela comme la dĂ©monstration de notre prĂ©fĂ©rence pour un confort illusoire contre tout entendement difficile…