[tyrell]

Personnellement je ne mets plus de gants. Si une de mes connaissances vient me dire “oh mon mec ne se comporte pas bien avec moi” et autre pleurnicheries je mache pas ce que j en pense. Arrête d être conne c est que tu le veux bien. Ou juste, “je m en fous”. Les plans mouchoir j appelle ça.
Un mec qu elle respecte elle ne lui fera pas ça. Donc pas hésiter à rembarrer ce genre de comportement directement. Quitte à rompre la relation. Plutôt rien que les miettes serait un bon résumé.
Évidemment que dans sa tête un friendzone est asexué puisqu un (vrai) mec n accepterait pas cela.

[olbius]

“Les plans mouchoir”, c’est pas un peu tendancieux ? ^^

[Membre Inconnu]

@Tyrell et Olbius : Le Friend-Zonard est supposé être le pote, le papa, le tonton, le grand frère, le psy, le curé, tout ça de substitution, bref ! le confident attitré de ces gentes damoiselles dans le désarroi. Celui chez qui elles vont se réfugier à 4 heures du mat’, sortie de boîte, quand elles viennent de se faire larguer par le julot du moment. Celui à qui on peut tout dire, qui peut tout entendre. Accessoirement le garde du corps.
Supposé être : notez la nuance.
Car un jeu de dupes, ça se joue à deux.
Lui sait que c’est barré mais il n’arrive pas à tourner la page, soit qu’il est épris, soit qu’il est très seul, soit qu’il traverse une crise personnelle, ou pour d’autres motifs. Au fond de lui, il rêve d’un déclic, la fille pourrait enfin se tourner vers lui, se dire qu’il vaut mieux que tous les mecs qu’elle croise dans sa vie, il rêve aussi de la rencontre ultime qui le débarrasserait de ce rôle de chevalier servant qu’il tient “à l’insu de son plein gré”. L’ennui c’est qu’il rêve beaucoup, l’une des caractéristiques du friend-zonard c’est qu’il rêve sa vie plus qu’il ne la vit.
Elle, soit elle est honnête et elle a mis les choses à plat depuis longtemps et c’est lui qui s’accroche et si elle est vraiment honnête, elle va s’éloigner, soit elle a besoin de mouchoirs et le friend-zonard fait partie d’un régiment de ses semblables qu’elle entretient avec forces mours aguicheuses pour toutes les raisons qui lui sont utiles : l’un sera le confident attitré, l’autre sera le chauffeur occasionnel, un autre sait réparer les ordis, c’est cool, un autre encore est un as de la mécanique, super cool, le reste étant réparti entre psy de service, prêteur de chambre d’amis les soirs de spleen, banquier improvisé, etc.
C’est ce qu’on appelle les “filles à mecs”, qu’on reconnaît à ce qu’elles s’entourent d’un troupeau d’amoureux transis qui se contentent de les regarder glousser au bras d’un gonze ponctuel qu’ils jugeront très c… en se demandant ce qu’elles peuvent bien lui trouver.
Un jeu de dupes se joue à deux.
Il y a une part de masochisme chez le gars qui tient le rôle du friend-zonard. C’est le mec trop gentil qui voit en toute jolie femme une princesse.
Or, de princesses, il n’y en a que dans les magazines people et les contes de fées. Pardon d’être cru, mais assis sur la tinette, il n’y a plus de princes ni de roturiers. Avec une fille, c’est possible ou ça ne l’est pas, il y a compatibilité ou incompatibilité. L’amitié peut exister, cela peut même être d’une extraordinaire richesse une amitié femme-homme, mais il convient que la situation soit claire dès le départ, et que cette relation ne laisse pas de prise à l’ambiguité. Cela suppose de part et d’autre une certaine mâturité.

[Membre Inconnu]

Et bien sûr, tout ça sans oublier qu’il n’y a pas que les nanas qui viennent pleurnicher vers leur “friend-zonard”. L’inverse existe tout autant.

[fikey]

Toi qui entre dans la friend-zone abandonne tout espérance X’D
*Retourne ce coucher*

[maybe]

Sujet vaste et intéressant par ce que ça peut évoquer en chacun de nous.
Cette zone particulière (je ne savais même pas qu’elle portait un nom ) est pour moi une zone de flottement entre deux personnes qui est forte intéressante de par ce qu’elle peut faire éprouver/ressentir.

Cette zone, j’ai connu, souvent, et je pense que je connaitrai encore…

Démêler tout ça, pour moi, est avant tout être honnête avec soi même sur ce qu’on ressent exactement et ce que l’on souhaite pour/avec l’autre.

Et puis ensuite, et bien c’est d’en parler. Oser passer ce cap du non dit et voir où ça mène, en prenant le risque de sortir d’une zone de confort.

[fikey]

@maybe Une parole emplie de sagesse 🙂