L'amour est-il souffrance ?


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  • psychopompe

    Membre
    15 mai 2018 à 2 h 54 min

    @cocotte, je suis d’accord – la mémoire, l’expérience sont les clefs de l’évolution. J’ai dit le contraire ? Je devais être en hypoglycémie ^^
    Désolé, je suis trop crevé pour remonter le fil de discussion.
    Le stoïcisme est un chemin que je suis de mon mieux, avec mes défauts, mon idiote irritabilité.
    Ce n’est pas la seule φ qui propose cette éthique, me diras-tu… Mais c’est celle qui correspond le mieux à ma pensée avant son étude. Avec quelques gouttes de punk :] (Hors sujet, oui… Il est tard. )

  • daisy

    Membre
    16 mai 2018 à 14 h 04 min

    @cocotte ce que tu dis est faux.
    Les personnes non zèbres ne peuvent pas comprendre qu’il ne s’agit pas de se lamenter ni de se victimiser.

    C’est à cause de se genres de jugement que notre vie est aussi difficile.
    Un zèbre qui s’ignore ne se considère jamais comme une victime, même si on lui dit, il trouvera toujours une raison pour se culpabiliser et se remettre en question, même face à un PN il va lui trouver des excuses.
    le zèbre ne perd jamais ses valeurs c’est bien là notre problème !

    On ne peut pas tirer profit de ses échec on ne comprend pas la réaction des normaux pensants.

    Quand on lit des livres ou que l’on tombe sur des videos qui expliquent
    cela ! mais quelle bonheur !
    Et quand tu as la chance de pouvoir rencontrer d’autres zèbres et que tu en as la certitude ….

    I believe i can fly

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 mai 2018 à 19 h 14 min

    je ne sais pas vraiment si l amour et une souffrance,ce que je sais,ce que je connais de la souffrance,je la vie au quotidien depuis dèja bien longtemps.Elle fait partie de moi,me ronge de l intèrieur.je l accepte,j essaie de me soigner.est ce que je vais vraiment guèrir car je ne sais pas vraiment d ou elle vient.AH,normalement,l amour,c est la pensèe,l ètat d esprit qui dit joie,bonheur,ènergie,positive,vibrations,èpanouissement ect….je l attend

  • avah

    Membre
    17 mai 2018 à 6 h 32 min

    Bonjour,

    Selon moi l’amour n’est pas souffrance, il est harmonie, bienveillance, soutien, comblement, écoute, accueil, tolérance, don de soi…etc…la liste peut être très longue.

    Cependant la relation amoureuse peut provoquer des souffrances justement quand une des caractéristiques que nous trouvons importante dans notre définition de l’amour fait défaut chez le partenaire. Cela ne veut pas dire que le partenaire ne nous aime pas, cela veut dire que sa façon d’aimer ne correspond pas à celle que nous espérions. Nous nous sentons ainsi mal aimés et doutons que le partenaire nous aime vraiment car il ne comprends pas notre insatisfaction et a le sentiment de nous donner le meilleur de lui même.
    Alors oui, on peut considérer les HP exigeants mais bon…qui a t’il de plus normal que de chercher le partenaire qui nous correspond ?

    En ce qui me concerne, la plus grande difficulté quand on est HP et que l’on commence une relation amoureuse, réside dans le fait de se montrer ou pas tel que l’on est. Partagé entre la peur de se montrer avec naturel (et donc de paraître surprenant ou bizarre dans notre façon d’être) et, l’envie de plaire et d’essayer de se conformer à une façon d’être “normale” (et donc de paraître quelqu’un que l’on est pas), un casse tête chinois et un malaise se présente avant même que la relation ait vraiment commencé.
    Pour ma part j’ai décidé à présent de me présenter comme je suis, au risque de “choquer” d’entrée. Cela permet de gagner du temps. Si ma façon d’être ne convient pas, cela évite de m’attacher trop fort à la personne et, la déception est moins vive que si des liens affectifs sont déjà construits. Qu’en est il pour vous ?

    La souffrance dans la relation amoureuse selon moi, réside dans la non acceptation de soi par soi-même et, la non acceptation de nôtre façon d’être de la part du partenaire.

  • cocotte

    Membre
    17 mai 2018 à 15 h 48 min

    @avah j’aime bien ce que tu dis, je m’essaie comme toi à me présenter désormais comme je suis. C’est moins risqué à la fin que de se travestir pour tenter de plaire. Mais comme tu le soulignes justement, cela nécessite de bien se connaître et s’accepter comme on est et c’est là que ça peut coincer..
    @daisy trouver des excuses à tout le monde m’a souvent causé du tort et j’ai remarqué que si je le faisais, ce n’était pas forcément par “bonté d’âme” mais peut être parce que j’avais trop besoin d’être aimée de celui à qui je ne pouvais pas en vouloir de ne pas m’aimer telle que j’étais et à qui je trouvais donc des excuses de m’avoir blessée. Finalement, trouver des excuses à ceux qui nous ont blessé,c’est à dire culpabiliser en permanence, est tout autant un acte narcissique que celui qui se victimise en permanence. ‘l’enfer est pavé de bonnes intentions’.

    Est ce être zèbre ou non zèbre de penser comme ça ? je ne sais pas et en réalité, je ne veux pas le savoir car cela ne m’apporterait aujourd’hui rien d’en être sûre. l’ignorer permet de s’autoriser à penser qu’on l’est ou au contraire affirmer haut et fort qu’on ne l’est pas, selon les circonstances. C’est donc bien plus confortable finalement.
    @psychopompe : désolée si j’ai mal compris tes propos

  • zack24

    Membre
    27 mai 2018 à 16 h 57 min

    Moi personnellement je n’ai jamais connu l’amour et j’en souffre beaucoup 🤕

  • stickers

    Membre
    7 juin 2018 à 21 h 07 min

    Bonjour à tous,

    Je reviens après quels moments d’absence, vacance et changement d’emplois!

    Chaque histoire est différente et même si nous pouvons nous retrouver dans certaines, ou y retrouver des similitudes, la façon que nous avons de ressentir cette histoire est propre à chacun.

    On a déjà tous entendu le fameux “Moi aussi je” au cours d’une discussion. Peut être que vous l’avez amorcé et souhaitez partager cette expérience, avec un proche ? Mais la partageons-nous vraiment quand la personne commence sa réponse par “Moi, je ?”

    D’un point de vue général, nous manquons d’empathie les uns avec les autres. Je rencontre des personnes qui, aujourd’hui, refusent le moindre lien relationnel. Ils sont seuls, c’est leur choix. Et je refuse de croire qu’ils sont heureux comme ça. Je pense en réalité, que la vie les ont trop abîmer…

    #neoplume, je ne cherche pas à faire quelqu’un dans ma vie pour combler un vide émotionnel ou existentiel, crois moi, si c’était le cas, je ne serais plus célibataire depuis très très longtemps! Le problème de l’amour n’est pas dans cette question.

    #avah, a soulevé une problématique intéressante :

    “La plus grande difficulté quand on est HP et que l’on commence une relation amoureuse, réside dans le fait de se montrer ou pas tel que l’on est.”

    Et elle l’explique très bien.

    Et je pense que l’un comme l’autre, la vérité finira par nous rattraper et la déception en sera plus grande ? ou la frustration justement d’essayer de vouloir se conformer dans une relation qui dès le départ ne convenait pas à l’un ou à l’autre. Si certains pensent qu’une grande intelligence est signe de chance, je pense plutôt qu’elle est conflit ou sujet à controverse.

    En effet, au début, ça peut impressionner, du style “waw, t’es un vraie encyclopédie” et les échanges au départs sont fructueux et passionnés. On peut se sentir en confiance, aborder les sujets de manière plus approfondies et d’autres et là ; on perd la correspondance… J’ai fréquenté quelqu’un qui s’était mise à pleurer en disant qu’elle ne sentait pas à la hauteur. Et là, je me suis demandé à quel point pouvais-je être exigeante ? Etait-ce vraiment mes attentes le soucis ?

    #sissi52, tu dis vivre dans la souffrance constamment, ne serait-ce pas ton intelligence le fond du problème ?

    Bien à vous tous.

  • Membre Inconnu

    Membre
    10 juin 2018 à 14 h 32 min

    “Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance que lorsque nous aimons.” S. FREUD

    L’Amour n’est pas souffrance, il ne devrait jamais se transformer en souffrance qui nous fait tant ressentir sa présence, lorsque nous souffrons d’Aimer, d’avoir Aimé un Coeur dont nous avons perdu l’Amour.

    Ce n’est pas l’Amour qui fait souffrir ; mais peut-être la présence invisible du souvenir et des tourments qui l’ont épuisé vers l’enfuir.

    “L’amour ne meurt jamais de mort naturelle. Il meurt parce que nous ne savons pas revenir à sa source. Il meurt d’aveuglement, d’erreurs et de trahisons. Il meurt de maladie et de blessures ; il meurt de lassitude, il dépérit et se ternit.”
    Anaïs NinLes Chambres du coeur (1950) de Anaïs Nin

    Les mots souffrants, gémissants, se mettent alors à “crier en silence” pour apaiser cette souffrance.

    A Coeur mourant

    A cœur mourant, par tir à blanc, il a visé l’Âmour sanglant,
    A cœur Âimant, par balle en blanc, à terre elle gît, agonisant,
    Roulements de tambour, battements d’Âmour, jamais toujours,
    Larmes en main, il a tiré ; un seul coup, il l’a touchée,
    Criblée d’une balle, le cœur tombé ; dans les ténèbres il l’a jetée.

    A cœur mourant, saignée de blancs, au fil du temps, il la suspend,
    Passion de corps, brûlure de poudre ; arme chargée en coup de foudre,
    Trésor caché, Âmour renié ; le cœur cerné d’un trait tiré,
    Prison sans cage, barreaux d’espoir ; matins mirages, nuits en pourboires,

    A cœur mourant, les saisons meurent ; naissent les heures,
    Dépecée d’âme, cendrée de flamme ; plongée d’abysses, coulée supplices,
    Elle enterre sa vie, respire par lui ; projectiles de rêves tirés du lit,
    De miettes de temps, en mots de vent ; elle demeurait dans son néant.

    A cœur mourant, de but en blanc ; une balle perdue, un mot qui tue,
    D’une voix tremblante, elle se maudit ; de son poison elle se nourrit
    Silence de plomb, crie sa conscience ; l’Âmour masqué du loup souffrance
    Cœur à canon, cœur sur autel ; temps mort à tuer par le cruel.

    A cœur mourant, l’Âme au fourreau ; l’Âmour criant, noble drapeau ;
    Tâché pur blanc, éclat diamant ; cloué au sol, supplie le vent ;
    Rafales , tempêtes ; tourbillons, arabesques et pirouettes ;
    Un tour piqué, un grand jeté ; seule sur la scène, elle a dansé.

    A cœur Âimant ; le pas tremblant,
    Les ailes aux pieds… les rideaux noirs, teintés miroir, dans l’oublier,
    Jeté, plié… un tour en l’air… elle est tombée.

  • Membre Inconnu

    Membre
    30 août 2018 à 21 h 36 min

    Oui pour moi l’amour n’est que souffrance…et je viens encore d’en faire la triste expérience;j’avais décidé d’être enfin moi, la plus honnête possible, la plus vraie, la plus ouverte à ce noble sentiment. J’étais même prête à traverser un pays entier pour vivre cet état, je pensais que de rencontrer un zèbre comme moi me ferait avancer mais il n’en est rien; franchement même si nous avons une certaine aptitude à remonter la pente, j’en ai marre de souffrir autant. Je n’arrive pas à vivre sans amour mais je pense réellement à mettre maintenant mon coeur et mes sentiments en état de mort;j’ai trop mal de souffrir autant.

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