L'amour est-il souffrance ?


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  • jessica

    Membre
    6 février 2018 à 20 h 26 min

    @antistar oulà, je suis loin de maitriser la chose, mais je me VOIS me diriger vers mes anciens travers et j’arrive pour le moment à rectifier le tir 🙂
    Reste à confronter la théorie à la vraie vie maintenant, c’est la partie la plus délicate.

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 février 2018 à 20 h 29 min

    @stickers

    Oh si je te comprends. Comme probablement beaucoup ici.

    J’irai plus sur un manque d’estime de soi.

    Par contre ce qui le fait grandir, c’est la vie. Ce ne sont pas des épreuves mais des expériences.
    Comme je disais plus tôt, le plus difficile est d’oser se confronter à soi même sans le filtre de l’égo, de la compensation par autrui.
    Comme je dis en tant que praticien. La solution est en vous, la réponse aussi 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 février 2018 à 20 h 30 min

    @jessica

    Chat échaudé craint l’eau froide …

    Cela prend tout sens ici 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 février 2018 à 20 h 34 min

    Et puis …

    CE N’EST PAS UN GAGE DE BONNE SANTÉ QUE D’ÊTRE BIEN INTÉGRÉ DANS UNE SOCIÉTÉ PROFONDÉMENT MALADE

  • stickers

    Membre
    6 février 2018 à 20 h 40 min

    Tu sais, @antistar, On m’accuse de choses très graves sur mon lieu de travail. Les véritables raisons sont que ces mêmes personnes ne sont pas compétentes et se déplaisent dans leur activité salariales. Elles préfèrent dépeindre leur malaise derrière ces diffamations. Oui notre société est malade 🙂 Mais je ne me rendrai pas malade pour autant 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 février 2018 à 20 h 42 min

    Bonne résolution. Super !

    Il y a une théorie, je ne me souviens plus du nom où moins les gens sont compétents plus ils grimpent les échelons.

    Surprenant et amusant à lire.

  • david183729

    Membre
    7 février 2018 à 1 h 08 min

    Salut @stickers,

    En tant que HP ou zèbre ou hypersensible, le fait de ne pas se sentir à sa place dans le monde actuel où les individualismes et l’affirmation de soi sont devenus la norme dans notre génération est tout à fait normal je pense. On aspire finalement à aider les gens qui sont autour de nous à notre manière, à les écouter tandis qu’ils disent tout ce qu’ils ont sur le coeur. Il y a une relation de confesseur à confessé qui se met irrémédiablement en place.

    Mais lorsqu’on est nous-mêmes touchés par n’importe quelle remarque, qu’elle soit volontairement blessante ou non, on le prend de plein fouet et c’est un cataclysme qui nous pousse à la déprime.
    On a aussi besoin de soutien, d’attention,et on lance une alerte à ses proches comme tu l’as fait. Sauf que cet appel est resté lettre morte.

    Je pense que ce qui te manque pour aller mieux est d’avoir un entourage qui soit empathique, car ce n’est clairement pas le cas en voyant leur réponse à ton mal-être.

    Cette empathie est très souvent difficile à trouver sur un lieu de travail classique car les collègues agissent souvent sans sentiments pour se protéger ou pour leur ambition personnelle, et s’ils expriment de l’empathie elle est montrée du doigt ou pire exploitée par des patrons ou des collègues malintentionnés.

    C’est pour cela que je te conseille de partager des passions avec des gens et de vivre pleinement en dehors du travail, car ce sera là où tu rencontreras facilement des personnes qui partagent des points communs avec toi.

    Par exemple, je fais du gospel dans une chorale, et j’ai rencontré de nombreuses personnes très accueillantes et empathiques, et c’est le seul endroit où je me sens à l’aise pour briser ma carapace de timide HP incompris avec les autres et devenir un zèbre vivant pleinement la musique et extraverti, et je suis devenu en quelques mois un des piliers de la chorale car mes facilités d’apprentissage sont un atout qui les aide à réussir eux-mêmes et les choristes me remercient en permanence d’être avec eux. Nous avons maintenant un lien fort et dans la chorale je suis moi-même, je suis utile et ça me rend heureux.

    Pour ce qui est de l’amour pour un HP, il faut déjà définir de quel amour on parle.
    Les non-HP, et surtout les jeunes d’aujourd’hui, sont très souvent dans l’amour physique et ne cherchent pas plus loin.

    Chez les HP par contre, la passion est le but qui nous anime en amour avec notre hypersensibilité, et ça s’exprime chez nous par deux pensées opposées et trois façons d’aimer :
    -Soit en étant très romantique et idéaliste, où on a une prédominance d’un fort amour spirituel sur l’amour physique.
    Si l’amour physique est présent en même temps que l’amour spirituel, l’amour est romantique et passionné, c’est un amour qui est très fort et qui réussit souvent à passer les premiers mois de l’amour car il s’accompagne de preuves physiques d’amour qui mettent tous les sens en émoi et l’enrichissent de facto.
    Si l’amour physique est absent ou peu présent, c’est de l’amour platonique qui peut être aussi intense que les autres façons d’aimer, notre soif de curiosité et nos connaissances aidant fortement, mais c’est souvent très mal vu dans notre société actuelle où on doit assouvir les désirs charnels pour être épanoui. Cet amour dit poétique peut être à mettre en rapprochement avec l’amour religieux et l’amour familial.
    -soit en étant uniquement dans l’amour physique. L’amour est passionné, mais les sentiments ne s’expriment que dans l’amour sexuel et charnel et sont refoulés en dehors de l’acte.

    Je pense surtout que pour un HP, et de la même façon que dans l’amitié, qu’il faut beaucoup d’empathie dans le couple en amour. Et tu sais qu’il y a de l’amour si avec ta moitié tu peux te sentir toi-même sans être jugé et tout lui dire, d’où l’expression ouvrir son coeur.

    Voilà, j’espère que mon pamphlet ait pu t’aider à trouver des solutions à ce qui te pose problème, je te souhaite de t’épanouir pleinement !

  • bergie

    Membre
    7 février 2018 à 13 h 38 min

    Bonjour à tous

    L’Introduction de Stickers (merci à toi d’ailleurs!)

    Je suis nouvelle sur ce site. Et la question qui se pose sur ce sujet, je ne peux pas la poser à on entourage, car, ils ne me comprennent pas.

    m’encourage à partager avec vous ma réponse à la question de cette discussion. “L’amour est-il souffrance?” Pour ma part, oui et non. Et, je serais ravie d’avoir vos réactions car ça gêne les gens à qui j’en parle et je me sens incomprise.

    Si on parle de l’amour au sens de couple, dans mon cas, c’est clairement oui! Je suis en couple depuis 8 ans avec un petit garçon de deux ans et je les aime mais mes yoyos émotionnels (encore très mal contrôlés malgré mes efforts depuis des années) n’aident pas à maintenir un cadre harmonieux. Vous connaissez peut-être ces phrases: tu vas trop vit(e)! t’es trop exigeant(e)! Tu ne peux pas t’empêcher de chercher la vérité/l’exactitude? Et la résonance de ces phrases sur un zèbre n’est pas des plus positives… Ajoutez à cela que le/la conjoint/e a aussi ses faiblesses, comme tout le monde, sa personnalité toute particulière et on en arrive souvent à ne pas être au diapason du tout et on souffre. On s’époumone à co-exister.

    D’un autre côté, l’amour au sens plus large et donc s’appliquant également au couple, me semble quelque chose de tellement naturel et primordial au bien-être que c’est un besoin irrépressible, si ce n’est d’en recevoir, au moins d’en donner. Et quand il est partagé à sa juste valeur, il apaise nos petites âmes si seules la plupart du temps. Il y a donc à mon avis intérêt à le cultiver même s’il nous fait osciller de l’extase à parfois la détresse.

    Voilà, je vous laisse le soin de me dire ce que vous pensez de tout ça, car jusqu’à maintenant quand j’ai osée expliquer ça, j’ai eu la sensation d’être un extra terrestre!

  • Membre Inconnu

    Membre
    7 février 2018 à 13 h 41 min

    Petite citation de St Exupéry qui résume bien les choses je trouve:

    Bien sûr je te ferai mal. Bien sûr tu me feras mal. Bien sûr nous aurons mal. Mais ça, c’est la condition de l’existence. Se faire printemps, c’est prendre le risque de l’hiver. Se faire présent, c’est prendre le risque de l’absence… C’est à mon risque de peine que je connais ma joie

  • tyrell

    Membre
    7 février 2018 à 16 h 19 min

    @jean je partage ce point de vue, l amour ou tout autre expérience terrestre semble régie par cette loi immuable. Plaisir et douleur ne se laissent pas dissocier et ai final sont les deux faces d une même pièce.
    Le nirvana serait de lancer la pièce est quelle retombe toujours sur la tranche, car on souffre toujours par ce qui nous donne du plaisir. Les grandes intensités nous font nous sentir vivants, l écart entre les pôles amour/chagrin.

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