Fermeté mais pas Fermeture

  • FermetĂ© mais pas Fermeture

    Publié par Unknown Member le 8 octobre 2020 at 11 h 37 min

    Bref, pour rĂ©pondre Ă  Sylvie7, l’autrice de “Quant une femme dit non”:

    ne pas mélanger chiffons et serviettes

    A] des hommes qui t’accostent bestialement sans avoir fait le moindre effort pour savoir qui tu Ă©tais avant, qui n’ont aucune attirance ni mĂȘme connaissance de qui tu es

    C’est une agression de leur part, peut ĂȘtre pas forcĂ©ment par mĂ©chancetĂ©, peut ĂȘtre par flemme, ou par dĂ©cadence de la sociĂ©tĂ©

    B] d’autres hommes, que tu rencontrerais et qui eux auraient fait l’effort de te connaĂźtre et t’aimeraient, mais qui ne te plaisent pas

    Le NON n’est pas le mĂȘme

    C’est normal de se protĂ©ger, contre les agressions du A par une attitude ferme, par contre

    ne tire pas sur toutes les tĂȘtes de pipe, comme Ă  la foire. Entre 2 agresseurs, il peut y en avoir un bon.

    Unknown Member a rĂ©pondu 4 years, 5 months ago 6 Membres · 12 RĂ©ponses
  • 12 RĂ©ponses
  • pulsar

    Member
    9 octobre 2020 at 0 h 36 min

    Entre 2 agresseurs, il peut y en avoir un bon.

    Diantre ! Il y aurait donc deux types d’agresseurs : un bon et un mauvais ?

    Je n’en reviens pas !

  • olbius

    Organizer
    9 octobre 2020 at 0 h 59 min

    C’est comme le bon chasseur et le mauvais chasseur ? đŸ€”

  • Unknown Member

    Member
    9 octobre 2020 at 14 h 46 min

    @Pulsar

    dans ce cas le “bon” au sens celui qui a les capacitĂ© d’ĂȘtre le compagnon recherchĂ©, arrivants

    au milieu de vrais agresseurs, il “apparait” (ca ne veut pas dire “est”) comme un agresseur.

    ________

    En langage plus philosophique, c’est ce que d’autres appellent la dualitĂ©: Ă  savoir la mĂȘme entitĂ© (un homme) apparaissant aux yeux d’une dame qui vient de faire agresser 7 fois, comme un 8e agresseur et pour une autre observatrice, comme un un homme charmant et dĂ©licieux, ayant jetĂ© son dĂ©volu sur la 1Ăšre dame.

    Souvenez vous en juillet-aoĂ»t, en philo, on avait postulĂ© que la mĂȘme chose avait plusieurs “rĂ©alitĂ©s”

    Qu’une chose Ă©tait dĂ©terminĂ©e par l’ensemble des couples (observateur, observation) exemple une table c’est {(homme, table), (fourmi, montagne), (moineau, perchoir),….}, et que aucune observation n’est meilleure qu’une autre.

    Ainsi un normo-pensant (exemple pris au hasard) , vous dit sincĂšrement que vous zĂšbre ĂȘtes un adolescent attardĂ©, (ou un “dĂ©bile”) parce que Ă  travers son regard de normo-pensant il vous perçoit sincĂšrement ainsi, il ne faut ni pas se vexer, ni croire que vous l’ĂȘtes,

    parce que d’autres observations, la votre de vous mĂȘme en particulier (“je suis un zĂšbre”) sont tout aussi valable que celle du normo-pensant.

    PS

    [Quand je tiens ce genre de propos dans un groupe de normo-pensants, l’un se lĂšve et naturellement, sans rĂ©flĂ©chir, essaye de me mettre une gifle (c’est leur conception de la dĂ©mocratie, smiley), mais Ă©tant (jusqu’Ă  prĂ©sent) Ă  la hauteur physiquement, je le devance. J’espĂšre ĂȘtre plus entendu par les zĂšbres ].

    (smiley)

  • Unknown Member

    Member
    9 octobre 2020 at 14 h 54 min

    Mais je me hĂąte de rajouter que parmi 2 “faux agresseurs” au milieu de 14 vrais, l’un peut lui convenir et le 2e (bien que correct et non agresseur) peut ne pas lui convenir.

    Ce n’est pas parce que le 2e type a Ă©tĂ© faussement accusĂ© d’ĂȘtre un agresseur, qu’il devrait forcĂ©ment plaire Ă  la dame. La dame a le droit de ne pas aimer des types tout Ă  fait corrects.

    Donc interdit de dire Ă  une femme “mais tu te trompes, en rĂ©alitĂ©, tu sais que tu m’aimes…3 ca c’est du viol!

    C’est Ă  eux de se demander,

    a) s’il conviennent malgrĂ© le faux jugement

    b) et sinon (mieux vaux abandonner, mais admettons que le monsieur soit accro)

    s’il pourrait convenir (et Ă  ce moment lĂ  de faire ce qu’il faut,….mais attention, 2e coup, si Ă©chec, fini)

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Member
    11 octobre 2020 at 3 h 29 min

    Que dire des ‛vrais® ‛agresseurs qui conviennent @ la dame® ?

  • aurore

    Member
    12 octobre 2020 at 15 h 33 min

    Je souhaite répondre à la source de cette conversation en proposant une troisiÚme situation au deux précédentes possibilités mentionnées par N.

    Le C) Le retournement du veston de l’agresseur.

    Jusqu’Ă  quel point l’agresseur va t-il porter cette Ă©tiquette et Ă  quel moment cette Ă©tiquette pourrait t’elle ĂȘtre interchangeable avec une autre. Qui est prĂ©sent derriĂšre l’Ă©tiquette ?

    Un individu oppressant, certes si on lui donne le nom d’agresseur et que l’on se donne le nom de victime d’agression, mais que se passe t-il lorsque l’on renverse la situation et que la cible se met Ă©changer avec cet individu et dĂ©couvre que derriĂšre l’Ă©tiquette attribuĂ©e gratuitement se trouve une personne avec des intentions particuliĂšres.

    Sans Ă©change minimum, sans discussion, ou chance d’interagir avec l’autre (je prends l’exemple de la rue parce que vĂ©cu le plus couramment) il est difficile d’accorder Ă  l’autre le bĂ©nĂ©fice du doute et d’entamer pour soit-mĂȘme un processus de rĂ©paration. A partir du moment oĂč l’altercation est vĂ©cu, passĂ©, l’autre n’a pas le temps de plaider non coupable que le fichier est dĂ©jĂ  classĂ© dans une partie “je viens d’ĂȘtre victime d’une agression” sans recours ni modifications au fichier possible Ă  moins de se poser la question : ce que j’ai vĂ©cu comme une agression, est ce une agression ?

    la deuxiĂšme alternative Ă  cette situation, comme suggĂ©rĂ© plus haut, serait d’observer derriĂšre l’agresseur, l’homme, et qui est-il par rapport Ă  moi ? Qu’est ce qui dĂ©finit notre relation ou notre lien, qu’est ce qui rend la situation particuliĂšre cette fois, et est ce que je lui ai prĂȘtĂ© l’attention nĂ©cessaire ?

    Une fois j’ai eu le rĂ©flexe de parler Ă  mon “agresseur” malien, vendeur chez ikĂ©a et absolument fan de football. Il m’avait sifflĂ© au coin d’une rue Ă  Nantes, plus le “eh mademoiselle” habituel, je me suis retournĂ©e, vĂ©nĂšre, lui ai faussement souri et demandĂ© quoi, et lĂ  : retournement du veston de l’agresseur !- une phrase a suffit pour l’image bien dĂ©finit que j’avais eu de lui se brouille et que je dĂ©sire rencontrer la personne derriĂšre le masque. Je n’avais jamais mis trop les pieds Ă  Nantes, cette personne m’a fait faire une visite guidĂ©e de la ville, je me suis sentie accompagnĂ©e, accueillie, j’avais fait une vraie rencontre, pas la peine de la diminuer sous prĂ©texte de la rue et de mon imagination. Une vrai rencontre.

    Je ne cherche pas Ă  poser le doute sur les expĂ©riences d’agressions vĂ©cues par les uns et les autres, mais simplement Ă  tĂ©moigner d’un retournement de situation possible tel que j’en vĂ©cu. Chacun.e vit son expĂ©rience et la relate, dans ma perspective des choses, je vois beaucoup d’alternatives.

  • Unknown Member

    Member
    13 octobre 2020 at 10 h 05 min

    @fauseuse-“de-foret

    “que dire des vrais agresseurs qui conviennent @ la dame® ?”

    @aurore “Le C) Le retournement du veston de l’agresseur.”

    Sur ce point, je suis encore plus “schiappiste” que marlĂšne (c’est le cĂŽtĂ© fĂ©ministe qui ressort, cĂŽtĂ© qu’il faut cacher si on veut plaire aux femmes ou Ă  la sienne): Non, non on ne peut pas pardonner Ă  des gens qui ont violĂ©, harcelĂ©, outrepassĂ© une femme!

    MĂȘme si le dĂ©lit est mineur, comme de draguer, au dĂ©tour d’une seule phrase, une frĂ©quentation avec qui se construit une relation de pure amitiĂ© et qui ne s’y attend pas, et qui tombe de haut, la personne peut ne pas pardonner: (toutefois dans ce cas uniquement, peut ĂȘtre pourrait elle accepter les excuses et ne pas se venger…)

  • Unknown Member

    Member
    13 octobre 2020 at 10 h 16 min

    @aurore

    Je comprends ce que tu veux dire, et dans ce cas il s’agit d’un simple sifflement, comme du cas du gars qui drague une connaissance d’amitiĂ©. Mais les choses ne sont pas quelque chose dans l’absolu (comme dit en Philo) elles sont dans le ressenti. une fille qui se fait siffler toute la journĂ©e ou qui a l’impression d’ĂȘtre trahie par un ami çà qui elle s’Ă©tait confiĂ©e, est en droit de le prendre trĂšs mal et de ne pas pardonner.

    En fait il y a Ă  notre Ă©poque beaucoup de souffrance au passif, soit par les parents, soit par la rencontre prĂ©cĂ©dente d’un PN ou pire d’un violeur, et le nouveau venu s’il est discourtois rĂ©active cette souffrance.

    Mais tant pis pour lui!

    Aux hommes d’ĂȘtre dĂ©licats et bienveillants,… tout en Ă©tant des “bad boys” puisque c’est cela qui est demandĂ© (smiley). C’est pas facile ! Mais les zĂšbres peuvent relever le dĂ©fit.

  • Unknown Member

    Member
    13 octobre 2020 at 10 h 18 min

    Aurore quand tu me cites, mets @norbert, please!

  • aurore

    Member
    13 octobre 2020 at 14 h 13 min

    ok @norbert ,

    Tout ce que tu dis est juste et je ne cherchais Ă  mettre en questions les personnes qui ne pardonnent pas.

    Pour moi on ne choisit pas. On ne choisit pas de ne pas pardonner comme on ne choisit pas vraiment de pardonner, le temps prend effet sur nous plus que notre volonté.

    Les personnes qui subissent un viol, se font agressĂ©es dans la rue, sont victimes de violence conjugales ou autres, n’ont pas Ă  porter de labels. Ce ne sont pas juste des victimes, comme les bourreaux ne sont pas juste des bourreaux, des PN, ou des violeurs, tout ces termes sont rĂ©ducteurs et n’attribuent la violence que dans un sens.

    Pour moi la fabrication de la violence se crĂ©e exactement comme ça ; c’est trĂšs bien que l’on ai des diagnostics pour pouvoir Ă©valuer une situation et la distinguer d’une autre, mais je pense qu’il faut savoir prendre de la distance avec ces termes et Ă©tudier toute la profondeur d’un problĂšme avant de pouvoir juger ou porter conseil. Il ne suffit pas d’avoir vĂ©cu un traumatisme, et ce mĂȘme plusieurs fois, pour devenir expert dans ce champs. Non, pour rĂ©parer il faut nĂ©cessairement prendre le temps de devenir extĂ©rieur, puis rĂ©intĂ©grer son propre point de vue. Pour moi Ă©tablir un jugement passe par de nombreux aller-retours.

    Ceci Ă©tant dit cela n’empĂȘche pas d’Ă©prouver de la compassion et de renouveler du soutien aux personnes qui en demande.

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