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Haut Potentiel Émotionnel (HPE) et/ou Haut Potentiel Intellectuel (HPI) ?
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Haut Potentiel Émotionnel (HPE) et/ou Haut Potentiel Intellectuel (HPI) ?
Ami(e) adulte zèbre, ton jardin est ici ! 🦓
Il existe un groupe dédié à la psychologie zèbre.
Projets de vie, écovillages, habitats partagés…
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Projets de vie, écovillages, habitats partagés…
Publié par matty le 23 janvier 2025 at 11 h 26 minVoilà un sujet qui peut déjà avoir cheminé parmi certains.<div>
Peut-être même avez-vous déjà un vécu ou un bagage en terme de projet ?
J’aimerais que cette discussion ne soit orientée que vers des idées, des envies, des possibilités.
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pol a répondu 5 days, 6 hours ago 7 Membres · 8 Réponses -
8 Réponses
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Salutations! Belle initiative et je prendrai certainement le temps de partager sur le sujet. Merci!
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J’ai tenté un habitat participatif, mais cela n’a pas abouti, en particulier à cause du promoteur. Le projet était financièrement très intéressant pourtant.
Humainement ce n’était pas simple. Toujours un noyau dur qui veut imposer un point de vue.
Mais c’est comme.cela que ça se passe en général.
Je souhaite aller vivre en Allemagne, de l’autre côté du Rhin, pour mon fils de 5 ans, et pour trouver un lieu de vie et de travail plus adapté. Si j’avais des relations de confiance avec d’autres personnes, je proposerais de construire quelque chose en commun, mais ce n’est Pas le cas. Il faut être solide, sérieux, fiable et avoir des compétences réelles en architecture si il s’agit de rénover ou faire construire. Même les architectes aujourd’hui sont parfois de vrais chariots.
Ma.copro a engagé des démarches de rénovation à ma demande ( obligation du plan pluriannuel de travaux) et nous avons fait appel à un soi disant expert pour coordonner le truc mais il est NUL.
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Ce n’est pas pour rien que 90% des projets capotent et que 90% de ces 10% qui aboutissent explosent en vol avant la fin de la troisième année d’existence.
Oh oui il en faut des pare-feux et des gens d’aplombs pour avoir une chance d’aboutir et de durer.
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Bonjour à toustes, merci pour ce sujet je suis une grande fan 😀
effectivement les habitats partagés et/ou écolieux sont des processus très longs où les temps collectifs sont plus importants que dans les habitats conventionnels. Une super asso existe avec des groupes locaux pour aider à créer ou rejoindre un habitat partagé: habitat participatif France. N’hésitez pas à aller voir leur site et aller visiter dans vos régions, des habitats participatifs 🙂 Personnellement j’habite comme ça depuis plus de 15 ans et là je construis un autre habitat partagé avec des ami.e.s car j’ai changé de région. Je trouve que c’est une bonne façon de mutualiser des savoir-faire, du temps, des espaces, des outils. Il est important d’être bien accompagné sur le volet archi, mais aussi juridique, et surtout collectivement savoir ce qui est important pour le groupe, savoir pourquoi on est là, et que ce qui démarre comme un projet puisse évoluer avec le temps et devienne un processus, une action collective sur le long terme.
J’y vois surtout un moyen d’avoir une action de transformation du territoire à l’échelle 1, petit à petit construire des Communs dans les territoires, recréer du lien entre les gens. Sur cette page des oasis, une étude d’Anne Lechêne, <strong style=”font-weight: bold;”>La contribution au mouvement des communs, que vous pouvez aussi retrouver sur son site avec un webinaire.
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C’est un beau projet. Avec plusieurs composantes à explorer. La composante matérielle qui paraît souvent difficile, n’est pas la plus compliquée. Avoir eu déjà une expérience d’habitat partagé permet de juger de nos capacités à plusieurs.
Pour l’avoir expérimenté, à court terme, je dirais qu’il est essentiel de l’expérimenter avant de grands engagements.
L’idée est idéale, merveilleuse.
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Salut
j’ai la chance de travailler dans ce domaine depuis des années.
On peut lister des dizaines et des dizaines d’aspects, d’idées et de dimensions au sujet (captivant) que tu ouvres…
Comment mange-t-on un éléphant? … : Morceaux par morceaux :)…
Je vais donc commencer par une idée (la plus haute en profondeur): Je demande toujours aux porteurs du projets, notamment à l’architecte, de ne viser que 2 choses: L’habitant doit gagner 10 ans d’espérance de vie et les immeubles voisins doivent y gagner 20% de valeur financière.
Gagner 10 ans d’espérance de vie implique de prendre en compte l’interactivité de toutes les dimensions (interactions sociales, image de soi, appropriation, identifications de soi à la qualité du projet, participation des parties prenantes (dès l’origine), qualité de l’air, acoustique, confort thermique, fonctionnalité des espaces, accessibilité des espaces, capacité de l’habitat à restaurer quand on s’y pose de retour du boulot, accessibilité des services, durée de vie des matériaux, l’esthétique, abordabilité économique….). Du coup, il ne s’agit pas de calquer un produit, un modèle, une idéologie, mais de capter le génie du site, (à chaque site son cahier des charges in fine) et en activer le potentiel avec deux finalité; le bonheur le bien-être et la bienveillance globale. Et cela doit contribuer au potentiel de son environnement immédiat et en accroître sa valeur globale (et 20% de la valeur financière est une mesure certes imparfaite, mais significative).
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Bjr
10 ans d espérance de vie et 20 pourcent de revalorisation du bâti/non bati, ça me semble une très belle idée pour créer de l’ harmonie.
Créer de l harmonie… donc ce serait en partant d une page totalement blanche et donc d un terrain nu comme un vers ?
Sans vouloir basculer hors sujet, une question me vient :
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Comment faire co habiter l’ ancien, le rénové ainsi que le neuf qu il s’agisse de projets d habitat participatif type SCI ou pas ?
Ce qui touche parfois au périmètre des Batiments de France ( qui peuvent à loisir se montrer pointilleux avec les uns et légers avec les autres vu les contrastes saisissant d architecture extérieure et donc de matériaux de construction et d ouvrages visibles dans une même zone ) comme sous le rayonnement des bâtiments classés monuments historiques.
Ce sont là les leviers d action des aires de valorisation de l architecture et du patrimoine : Avap.
Je vis dans un lieu qui ressemble à un habitat participatif : une maison séparée en plusieurs appartements et entourée par un terrain, on est pas de la même famille mais on se connait tous : donc des fois on fait des apéros des fois on fait chacun sa vie.
Pour autant les décisions reviennent au propriétaire car responsable financièrement et techniquement de l entretien des lieux, donc quand y a une embrouille c est vers lui que se tournent les autorités, car on ne vit pas sur Mars.
Ce petit endroit est entrain de basculer dans le rouge au niveau comptable depuis que le concept de passoire thermique a accompagné la hausse des coûts de l’ énergie et l inflation générale vu le contexte géopolitique.
Dommage… car pour ceux qui y vivaient avant c était pompel UP
Avant les habitants pouvaient consommer à loisir et maintenant les habitudes sont restreintes…
Quoique… Restreintes, non, certaines personnes n hésitent pas à s habiller comme en été alors qu il faut froid comme en hiver et donc à mettre le chauffage à fond quand d autres font preuve de sobriété énergétique.
l état crée donc une fracture fictive entre les bons élèves et les mauvais voire entre locataires et propriétaires, pourtant bien conscient que les uns ont besoin des autres pour que l économie soit pérenne.
Résultat face à ces pertes de temps d argent et d énergie : le concept de compte à rebours immobilier est enclenché, ni plus ni moins.
J y vois un déclassement progressif du bâti/non bâti opéré au cas où on aurait eu l idée d y développer une forme de sobriété heureuse….entre proprio et locataires.
Envolés donc, l idée de l harmonie sur cette base : Car on fait pas “d Homeless sans casser des logements”
Alors d une part : je suis vraiment d accord avec le concept d habitat participatif mais comme le souligne Marieana, faut partir d’ une base solide humainement ( se connaître et donc être d’accord sur la gestion du bâti et du non bâti ) parce que sinon ça peut vite devenir un casse tête chinois :
Au niveau du non bâti :la question de la gestion paysagère ( donc du soin aux plantes/arbres environnants ) car certains sont des manias de la tronçonneuse car il faut se chauffer au bois vu qu on est dans l’ écologie… quand d autres sont de fins limiers arboricoles qui réfléchissent à tout avant d agir car il faut préserver le Bois vu qu on est dans l écologie lol
Il faut adapter en permanence les 2 extrêmes opposés…
un bête exemple :
Je connais un figuier qui donnait des fruits délicieux de 30 ans d âge qui a été atteint d une maladie nommée le pourriedie.
Il vient de perdre 30 ans d âge car je n ai pas pu planquer la tronçonneuse de celui qui s’ est mis en tête de le soigner à sa façon : en le découpant jusqu’ à sa base… parce que cette maladie est dite incurable, il a préféré oublier l étape de la taille sévère en le taillant tout court. Bref … Sans grande importance et pourtant, à l heure où tout est cher et où les aliments de qualité sont hors de prix .. il serait bon de pas scier la branche sur laquelle on est assis.
C est bête mais l habitat participatif c est tout le temps comme ça, des négociations et des prises de tête, des frictions des incompréhensions des surprises bonnes et mauvaises des oppositions sur des détails.
Bref la vie ensemble, de manière inter générationnelle et interculturelle avec son lot quotidien.
La vie ensemble donc franchement, parfois ça fait aussi du bien de se retrouver solo (surtout quand on est HPE ) parce que les décisions ne sont pas toutes prise de façon collégiale mais les conséquences sont forcément collégiales….
Après, il faut le dire, c est ceux qui mettent la main au porte feuille qui auront toujours le dernier mot, même si ils ont tors donc c est un fait…
Au niveau du bâti :
Il y a les contrastes saisissant entre les matériaux d époque et les architectures récentes car il s’ agit de points totalement opposables.
Points opposables aux quels les ABF ne manquent pas de mettre leur grain de sel ( et par répercussion leur gabelle ? )
Surtout dans les zones qui sont situées sous les rayonnements des monuments historiques/classés où, sans se mentir :
Le contraste est parfois saisissant et le touriste en mal de paysage medievaleux doit jouer les contorsionnistes selon qu il veut prendre en photo le bâtiment crépus avec fenêtre en PVC ou la façade ancienne avec des colombages sans vouloir porter aucune critique sur l’ un ou sur l autre :
Certaines bâtisses présentent des intérêts esthétiques disons architecturaux et donc souvent des intérêts historiques.
D autres des intérêts thermiques avec des DPE et factures conso d énergie très légeres avec moins de 450 kW/mètres carrés/an SOUS RESERVE d éducation à la sobriété énergétique ce qui est pas gagné.
D autres des intérêts paysagers ( entourées par des zones naturelles avec essences végétales et petite faune sauvage++++)
D autres des intérêts généraux, d autres n’ ont ni l un ni l’ autre.
Depuis tout ça …et depuis que J ai osé surveiller ce qui se discutait dans les conseils municipaux…
Je suis bien consciente que les hautes sphères appliquent un déclassement et donc une obligation de rénovation au cas par cas puis un compte à rebours immobilier pour secouer les propriétaires ou/et héritiers (surtout si ils appartiennent à l opposition ) et qui se seraient assis sur leurs lauriers, il faut quand meme reconnaître que le traitement est différent selon qu on est de la famille et des amis des ABF ou pas lol…
Allo Anticor ?
Et là… L idée harmonieuse des 10 ans d espérance de vie et des 20 pourcent de revalorisation ne colle plus car ça devient tout bonnement la foire à la découpe de bâti/bon bati aux plus offrants et les rapaces veillent au grain car une fois la clé mise sous la porte des petits propriétaires, après pléthore de charges toujours plus élevées, de santé usée par des dialogues de sourds et des bâtons dans les roues…
C est “nos amis” promoteurs qui arrivent pour faire leur plus-value et ceux là n en ont rien à foutre de la vie en commun et de faire de zolies zones naturelles… Ceux là sont plus intéressés par l oseille et sont le franc résultat de l’ écologie punitive.
C est ainsi que tu vois des bâtiments crépis avec fenêtre PVC pousser comme des champignons dans le rayon des monuments historiques donc reconnus/©lassés.
Si les rénovations des zones les plus fragiles impliquent des expropriations…des aliénations de bâti/non bâti avec des préemptions, alors on est loin du concept avancé d harmonie…
Honnêtement, je reviens sur l’ idée des 20 pourcent de revalorisation et des 10 ans d espérance de vie, je veux y croire mais ce que je vois, c est que le métier d avocat en droit du patrimoine et de l’ immobilier a de beaux jours devant lui x)
Une chose est sûre, l habitat participatif est gagnant quand il nourri une vision commune, des intérêts communs et des comportements communs :
Si en tant qu habitante je table sur la sobriété énergétique ( s habiller en hiver comme en hiver, fermer les volets pour isoler régler le chauffage aux heures de présence etc ) pour compenser le fait de vivre dans une passoire énergétique et que mon voisin décide à contrario d ouvrir les radiateurs à fond non stop…quite à faire disjoncter l installation électrique…
alors on sera tôt ou tard face à un dilemme financier et moral au quel l’ état se fera un plaisir d intervenir en imposant une écologie punitive à 2 poids 2 mesures, du foncier qui augmente à 2 poids et 2 mesures et ainsi désuite…
Déshabiller pierre pour habiller Paul et Jacques et Vice Versailles à chaque mandat.
(Un peuple uni ne sera jamais vaincu lol )
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Avec la loi ZAN et la conscience du bilan carbone des démolitions, la volonté de préserver le bâti existant et de le réhabiliter (même si cela coûte plus cher que de démolir et reconstruire) gagne du terrain.
Cela ne va pas aussi vite que cela devrait, les acteurs de la construction préfèrent encore construire du neuf (moins aléatoire budgétairement et plus simple.
Mais vraiment ça progresse.
Tu viens de me donner une idée : je vais lancer un projet démonstrateur d’habitat mixte logement social + accession à la propriété en habitat participatif + intergénérationnel dans un bourg (en cité médiévale) où on me demande de requalifier une ancienne école élémentaire logement + services.
C’est parti !
Si si, la vie peut-être belle et l’harmonie un objectif… par endroit 😉.
Cool
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