Pourquoi s'entraîner à passer un test de QI?

  • Pourquoi s'entraîner à passer un test de QI?

    Publié par Membre Inconnu le 8 mai 2019 à 9 h 28 min

    Bonjour,

    J’ai lu quelque part qu’il fallait s’entraîner à passer un test de QI.

    Cela m’a interpellée.

    Personnellement, j’y suis allée les mains dans les poches, sans mes lunettes (Oui, parfois, je suis un peu blonde), un jour de crise d’angoisse où je pleurais toutes les 10 mn. Je précise que la crise d’angoisse n’était pas liée au test. (Pas seulement)

    Le couperet est tombé quand même. QI a… Bref ! Peu importe. (Vous remarquerez que j’emplois le mot “couperet”…)

    Pour moi, ce test n’était pas destiné à me savoir « intelligente » et pouvoir me vanter de ce résultat mais de trouver une explication à ma phobie sociale et à mes ennuis professionnels et autres.

    D’après mes lectures et les explications du psychologue, la surdouance intellectuelle est un mode de fonctionnement du cerveau particulier inné et non une qualité à vouloir « atteindre ».

    Pourquoi donc « s’entraîner » à passer ce test ?

    Il y a peu, un collègue a employé ce terme : “Rassure-toi, je ne suis pas surdoué.”

    Amusant non? Je suis rassurée… (C’est un peu mais tout petit peu sarcastique…)

    genjane a répondu il y a 4 années, 11 mois 7 Membres · 13 Réponses
  • 13 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    8 mai 2019 à 10 h 49 min

    Selon les métiers, activité quotidiennes, culturelles, fréquentation … il me semble que l’on retrouve certaines logiques de ces tests dans la vie de tous les jours. Et donc, certains individus sont forcément favorisés par rapport à d’autres. Faire travailler son cerveau (jeux sudoku, mots croisés … etc …) n’est jamais mauvais en soi, et favorisera au contraire l’adaptation de celui ci dans diverses situations. Il y a des fonctionnements croisés, comme pour les muscles du corps. Un joueur de Tennis aura certainement une poigne plus ferme (entre autre) que la moyenne, là où un ouvrier aura aussi une poigne ferme en raison de son activité pro.

    Je pense que s’entrainer à ces tests permets de favoriser et faciliter la réussite de ces derniers, sans pour autant être prépondérant pour les cas où on atteindrait des difficultés croissantes.

    A partir d’un certain niveau de complexité, il est certain que nombre de personnes se retrouveront “largué” et dans l’incapacité de suivre. C’est cet aspect là, plus propre à la performance qu’à la préparation aux test, qu’il convient de considérer.
    Et, bon … il est normal qu’un individu ayant des difficulté dans un domaine par rapport à un autre puisse combler ses lacunes par la pratique assidue, et peut être même dépasser le surdoué à moment donné. Après tout, a part si on a des troubles de mémoire ou de concentration, un bon perroquet vaut parfois mieux qu’un cerveau trop analytique. C’est ce que j’appelle, dans “ma” conception de la chose, les “cerveaux encyclopédiques” confronté aux “cerveaux créateurs”, l’un n’allant pas sans l’autre, mais parfois avec une plus forte propension de l’un ou de l’autre.

  • Membre Inconnu

    Membre
    8 mai 2019 à 11 h 06 min

    Dans ce cas etienne31, il me semble que ça n’a pas de sens de passer un test de QI par entrainement.

    Ce n’est pas quelque chose que l’on affiche dans un CV. Quelqu’un a t-il déjà affiché son compte-rendu de test dans un CV (excepté sur Mensa bien sûr)?

  • lf037

    Membre
    8 mai 2019 à 11 h 09 min

    J’ai tendance à penser que l’entrainement fait un peu “partie” du test…

    …C’est aussi une façon de se rassuré et d’être serein.

    Comme dit plus haut, de toute façon, être zèbre, c’est généralement un fait, et ce n’est pas le résultat du Q.I. qui va changer ça. Mais dans un monde qui a besoin de chiffre, qui sont d’ailleurs rarement significatif, je trouve plutôt logique de vouloir s’entraîner si on veut avoir un “bon Q.I.”.

    Je suis aussi d’accord qu’en général, s’entrainer permet juste de bouger légèrement la frontière de ses compétences, mais que ça n’influence pas vraiment le diagnostique. Mais ça peut permettre de gagner un peu de temps dans les premières question (à une époque, trois erreur faisait passer au test suivant… Se tromper 2 fois de manière idiote au début par manque d’expérience réduisait alors pas mal les possibilité d’avoir un score représentatif…)

  • Membre Inconnu

    Membre
    8 mai 2019 à 11 h 51 min

    @bonvoila => “il me semble que ça n’a pas de sens de passer un test de QI par entrainement” => Si, c’est bon pour le cerveau ! 😀

  • Membre Inconnu

    Membre
    8 mai 2019 à 12 h 31 min

    C’est décidé! Je vais m’entrainer pour le WAIS V…

    30 mn de course par jour,

    30 mn de crawl,

    30mn  de méditation,

    Un peu de lecture pour la culture gé.

  • Membre Inconnu

    Membre
    11 mai 2019 à 8 h 27 min

    perso j’ai passé le test la fleur au fusil si je puis dire sur l’insistance d’une amie qui pensait sans doute que j’étais suffisamment boiteuse pour être “surdouée”, “zèbre” (c’est un peu ironique), que sais-je encore comme qualificatifs à la noix , sans même y croire. Donc j’ai chaussé mes lunettes (petit clin d’oeil à bonvoila) car sinon je ne vois pas grand chose, ceci dit avec non plus. Je n’ai pas anticipé le test, d’aucune façon, me suis même pas renseignée de comment ça se passait, en prime je ne croyais pas à un résultat positif, donc je n’ai guère été attentive en réalité. Le verdict est tombé, j’en suis, ça me fait une belle jambe car en réalité une fois le truc posé, certes ça répondait à mon fonctionnement à la ramasse mais ça ne répondait pas à la question “mais que vais-je faire de tout ce fatras”, j’en suis encore un peu là aujourd’hui. Bien sûr j’ai consulté, autant de psys à l’ouest d’Eden mais sûrement pas au centre de la douance, temps perdu et pognon aussi par la même occasion. Bref, j’aurais aimé comme Bonvoila, trouver plutôt des pistes pour gérer ma sensation de décalage, mon humanisme misanthrope, mon retrait d’un monde dans lequel je ne sais pas naviguer correctement et surtout l’ennui qui décidément est mon meilleur ennemi. A ce jour, pas trouvé la solution et surtout pas non plus le thérapeute qui a minima aura une petite connaissance du fonctionnement dont il est question. Ma région semble sinistrée sur ce point, c’est quand même dramatique. Sinon je suggère un bouquin qui finalement m’a bien plu et qui répond à quelques bricoles sur un plan un peu scientifique “Les Philo-cognitifs: Ils n’aiment que penser et penser autrement”. Ceci posé la lecture c’est bien mais au bout d’un moment, faut quand même passer à autre chose, comme de quitter aussi le monde virtuel. Bref je ne suis pas sortie de l’auberge. Au delà et pour rejoindre le sujet, s’entraîner à passer le test me paraît définitivement stupide.

  • genjane

    Membre
    11 mai 2019 à 8 h 36 min

    <p style=”text-align: left;”>Bonjour,</p>
    Je suis loin d’être accro aux tests de QI. Je sais que je suis HP car, un jour, j’ai passé un test de QI dans un cabinet de recrutement et la personne qui m’a fait l’entretien m’a demandé si j’avais déjà fait ce test, m’a dit que je l’avais exceptionnellement bien réussi et m’a parlé, pendant l’entretien, comme si j’étais une personne éminemment importante, (moi qui étais tellement pas sûre de moi).

    Mon père a fait polytechnique, mon fils à passé et réussi haut la main un test de QI. Donc, c’est cohérent que je le sois aussi. D’autant que mes collègues et amis me le disent souvent.

    Toutefois, passer le test n’a pas d’intérêt pour moi mais je comprends que cela puisse être important pour d’autres, pour mieux se comprendre et se connaître. Chacun chemine et se cherche dans la vie selon ce qui est important pour lui.

    Pour ceux.celles d’entre vous qui le souhaitent et qui le peuvent, j’organise une rencontre au café “le Grillon”, cours Mirabeau, à Aix en Provence, le vendredi 24 mai à 19h30 et/ou le mardi 28 mai à 19h30. Vous êtes les bienvenus. Je viendrai accompagnée d’une amie, Ely.

    Bonne journée à tous.tes

    GenJane

  • jasper

    Membre
    11 mai 2019 à 9 h 55 min

    je pense aussi que c’est une mauvaise idée de s’entrainer. Je comprends que la peur d’avoir “une mauvaise note” puisse pousser à s’entrainer, mais c’est extrêmement contre productif. Je m’en suis rendu compte en faisant mon test:

    Dans mon cas je sais que je rate toujours les tests du style puzzle, et c’est ce qu’il s’est passé : par exemple, pour un des exercices, j’ai répondu que j’avais fini alors que j’avais remonté le puzzle en le tournant de 90°. Si je m’étais entrainé j’aurais sûrement mieux réussi toute cette partie du WAIS.

    Mais cette difficulté a été l’occasion de mettre en évidence une tendance dont je sous estimais l’importance : Durant le test, une fois le délai imposé passé, la psy m’a forcé a finir certains tests alors que j’avais décidé que je n’y arriverais pas. Et j’y suis arrivé, en y mettant le temps. Et ça a mis en évidence que, face à une difficulté que je me connais, je passe tout de suite à autre chose au lieu de galérer à réussir.

    Si je m’étais suffisamment entrainé , je ne pense pas que ça aurait été aussi clairement révélé, alors que c’est un des éléments les plus intéressants du résultat du test. En effet, le test n’est pas fait pour démontrer que tout va bien, mais beaucoup plus pour trouver les points de difficulté qu’on peut travailler. Là, j’ai pu prendre la mesure objective de certaines difficultés que je rencontre, et qui me poussent au final à ne pas bien finir ce que je commence, à procrastiner, etc etc… Pas mal de défauts que je me connais bien, mais dont je n’avais jamais mesuré sérieusement l’intensité. Comme j’en sous estimais l’importance, je les regrettais passivement, mais je ne m’étais jamais motivé pour les remettre en question.

    C’est d’autant plus intéressant que ce sont des points qu’on retrouve souvent dans les descriptions des caractéristiques des surdoués.

  • Membre Inconnu

    Membre
    11 mai 2019 à 18 h 40 min

    Effectivement, comme dit jasper, le test révèle des choses. Je me suis ainsi rendue compte, qu’en période de stress, je peux devenir “blonde” comme je l’ai déjà dit.

    Ainsi, les questions auxquelles j’ai eu le plus de mal à répondre (perte de temps lors des chronométrages) étaient celles les plus en lien avec mon métier. C’est terriblement frustrant. Pendant le test, je me disais “Mais t’es nulle…” au lieu de rester concentrée.

    Pourtant, c’est passé…

    J’ai d’ailleurs été impressionnée par le fait que ce test permette un diagnostic malgré de mauvaises conditions de passage.

    Enfin, comme dit cat, pour ceux qui ont “réussi” le test qu’ils passaient pour trouver une solution à leurs problèmes, “qu’est ce qu’on fait maintenant?”. Mais c’est un autre sujet… Restons concentrés…

  • Membre Inconnu

    Membre
    13 mai 2019 à 11 h 41 min

    genjane, passer un test de QI dans un cabinet de recrutement est une chose, passer le Wais en est une autre. S’il fallait se fier aux tests que l’on trouve un peu partout sur la toile ou dans les ouvrages de sport cérébrale, beaucoup de HP verraient leur quotient intellectuel réduit à peau de chagrin… et inversement, nombre de normaux pensant risqueraient de se fourvoyer.
    Ces test de QI sont en outre, le plus souvent, logico-mathématiques, sont incomplets, ne tiennent pas compte de la mémoire de travail, ni de la façon dont le test se passe […].

    Le Wais n’est pas un mixte de Sudoku et de Trivial Pursuit.

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