Le sens de la fête (ou pas)…

  • Le sens de la fête (ou pas)…

    Publié par Membre Inconnu le 10 décembre 2019 à 8 h 53 min

    Je reprends ce titre parce qu’il “dit” bien ce que je veux soulever ici :

    Personnellement, j’ignore l’amitié (homme ou femme “aussi bien”).

    Je n’éprouve pas le besoin de lié connaissance avec mes semblables au-delà du superficiel en général et même lorsqu’une personne m’apparaît sympathique (intéressante d’un certain point de vue) pour la côtoyer régulièrement (dans le cadre du travail donc nécessairement pour moi), si je peux m’intéresser à elle plus avant, l’idée même de prolonger des contacts dans le privé m’est déplaisante… Cela me renvoie aux obligations que ça induira “mécaniquement” ; Rendre une invitation lorsqu’on s’est convaincu de répondre favorablement à celle qu’on a reçu d’elle, “prendre de ses nouvelles” avec une certaine fréquence, se montrer empathique en toute circonstance (et lui concéder mon honnêteté), supporter ceux qui gravitent autour (!)… Bref, je préfère toujours passer pour le gros-con-de-service plutôt que de me plier à des interactions sociales “normalisées” de ce type et de renoncé à ma “liberté chérie”… D’autant que véritablement, je n’ai jamais été “en demande” sur ce style de relation.

    Ne pas avoir d’ami est quelque chose d’incompréhensible pour le commun des mortels (sauf à considérer un psychopathe plus ou moins dangereux)… Alors même qu’il s’agit de ma conception naturelle et que de mon avis, c’est d’en avoir “avec joie” qui me paraît “bizarre” (limite suspect).

    Je précise que si mon fonctionnement de pensée peut ponctuellement m’autoriser à beaucoup d’excès sans trop de perturbation de conscience, je ne suis fondamentalement pas malveillant et demeure soucieux de ne pas blesser inconsidérément un autre (quiconque) a priori. D’expérience, pour avoir été souvent attaqué (de par ma façon d’être mal acceptée alentours), il faut vraiment me pousser loin dans mes retranchements et qu’on se montre agressif en quelque chose pour que je puisse devenir violent moi-même en retour.

    J’ai donc été confronté durant de longues années aux mêmes individus sans que le temps n’influe jamais sur cet état de fait me concernant.

    J’imagine bien ne pas être seul sur cette planète à ne pas ressentir cette notion et ce qui en découle ; A ne pas souhaiter “décompresser” en me mêlant à des congénères qui sont eux très résolus à “festoyer” dans le cadre d’un évènement qui s’y prêterait de près ou de loin à leur yeux… Dans le cadre d’un anniversaire (j’oublie même ceux de mes enfants), un Noël (hormis les cadeaux, c’est un emmerdement de plus à gérer pour moi)…

    Mais en substance, j’aimerais savoir-partager avec d’autres qui se retrouveraient un tant soit peu dans mes lignes.

    Membre Inconnu a répondu il y a 4 années, 3 mois 5 Membres · 11 Réponses
  • 11 Réponses
  • byaku

    Membre
    10 décembre 2019 à 18 h 37 min

    Je n’éprouve pas le besoin de lié connaissance avec mes semblables au-delà du superficiel en général

    Je t’avoue que pour moi c’est vraiment pas évident à comprendre. Je suis ton total opposé sur ce point … J’ai n’ai pratiquement aucun ami, précisément pour cette raison xD
    Pour moi les relations superficielles ou l’autre ne nous présente que sa personnalité de surface et qu’elle souhaite qu’on lui renvoie grosso modo la même chose est une aberration !
    Je ne vois absolument pas l’intérêt de s’échanger des banalités et de présenter notre faux self l’un l’autre … Aucun intérêt. Ce qui compte de mon point de vue, c’est de savoir qui est vraiment l’autre sous le déguisement de clown qu’il ou elle a choisit d’utiliser.

    J’ai longtemps insisté et traîné avec des gens comme ça ( 8 à 9 personnes sur 10 selon mon estimation personnelle ) dans ma jeunesse … J’ai même essayé de faire comme ça aussi. Mais les relations sont insipides, pitoyablement fausses et dérisoires ! Ça ma fait marrer un temps de voir qu’on peut berner tout le monde avec tel ou tel faux self, puis la dur réalité m’a rappelé à l’ordre 🙂 c’est dla merde et c’est inutile.

    Tu parles des obligations que ça impliques ensuite … tu n’a pas vraiment tord, mais tu n’a pas vraiment raison non plus. J’ai réussit à trouver de très rares amis  qui du coup me sont chers, qui arrivent à cumuler tout ce que je demande à un être humain digne de ce nom … A savoir :

    – Ne pas être un ou une imbécile de catégorie II ou III 🙂

    – Ne pas demander de compte, ou quelque forme d’obligations qu’engendre une amitié ( la même raison que toi, j’veux ne rien devoir à personne … j’veux pas me sentir ” obligé de ” parce qu’on est ami ou que la personne se sente obligé vis à vis de moi )

    – Ne pas se cacher derrière un faux self à la con et pouvoir raconter ce qu’on est dans le fond, ce qu’on pense et ressent vraiment.

    – Etre patient et tolérant, parce que je suis pas facile à vivre xD que ce soit en tant que fils, petit copain ou ami …

    Mais du coup rassures toi ^^ je vis seul pratiquement tout le temps, parce que j’ai trouvé au final trouvé très peu de gens qui répondent à mes critères. Je préfère passer 95% de mon temps seul puisque les gens de manière assez générale ne m’intéressent pas. Donc je conçois parfaitement que d’autres puisse être encore pire que moi ! Et le mot pire est un peu maladroit parce que je n’y vois pas de connotation négative en réalité … C’est juste un choix ou une manière d’être j’imagine.

    Mais j’peux pas échanger des banalités avec les autres moi en tout cas ^^ c’est la grosse différence entre nous 2 😛  Ça m’insupporte beaucoup trop ! J’aime pas parler aux autres, mais si je le fait, le minimum c’est que ce soit authentique ! Le superficiel, on nous en gave à longueur de temps de toute façon dans une société pareil … A l’école, au boulot, dans chaque boutique ou on entre … à la TV ( le crème de la crème <3 ) donc j’ai déjà ma dose personnellement 😛 j’suis presque à l’overdose même …

  • Membre Inconnu

    Membre
    10 décembre 2019 à 22 h 51 min

    Faire un travail sur soi-même= bénéfique ,car on sait comment on fonctionne.

    Automatiquement= si la personne en face de moi est différente ( foncer droit dans le mur) = échec, je zappe direct.

    l’amitié c’est être soi-même= partager des passions, des sorties,  vacances et qui dure dans le temps.

    J’ai mon meilleur pote ” connexion” ( je pense qu’il est surdoué) = on en a discuté.

    Aucun faux self.

    Authentique à 100 %, quand on discute ça peut durer 3h 4h.

    J’ai pas besoin de finir mes phrases ( ressenti et logique) vice-versa.

    Toute ma jeunesse je me sentais différente et rejeter ( incomprise) souffrance.

    Alors maintenant je filtre ( test). ( Amitié ou relation).

    le travail sur moi-même m’a aider a avancer.

     

     

     

     

  • Membre Inconnu

    Membre
    10 décembre 2019 à 23 h 58 min

    Sujet très intéressant qui amène plein de questions…

    Bonsoir à toi momosse avec qui je n’ai encore jamais échangé et aussi à vous autres. La question essentielle dans l’interaction que nous pouvons avoir avec les autres ne serait elle pas “mais que faisons nous donc sur ce site alors?” Parce que la vraie question elle est là…

    Si tu n’aimes pas approfondir avec les gens et que tu n’en éprouves pas le besoin momosse et si toi byaku tu as besoin de relations vraies qui prennent aux tripes mais que c’est difficile à trouver (car oui cela nous demande à tous de l’investissement et des efforts qui peuvent amener de la déception ou du bien-être) que faisons nous ici? Ce n’est pas ce que nous cherchons peut-être ? Peut-être cherchons nous de la Re connaissance (façon miroir)… se reconnaître enfin dans un autre quelque soit ça façon d’être ou de fonctionner… c’est ce que vous recherchez peut-être tous les deux à votre façon…

    Peut-être n’avons nous pas besoin de beaucoup de personnes mais de personnes vraies qui peuvent nous “lire” et nous comprendre et avec qui nous pourront échanger…

     

     

  • Membre Inconnu

    Membre
    11 décembre 2019 à 0 h 19 min

    @byaku et @shaina :

    On est assez semblable dans nos appréciations des échanges avec un interlocuteur (irl) privilégier et des préalables obligatoires qu’une telle relation impose… Mais on se démarque extraordinairement en parallèle en ce que vous avez chacun au moins un “ami” que vous estimez assez proche et qui vous permet d’être vous-même sans contraintes ressenties en sa présence. C’est appréciable de mon point de vue, mais je n’en viens pas à trouver cela “enviable” pour autant.

    Concevez que je suis “comme ça” depuis mon enfance et que “les copains” (un particulier par classe et année) que j’ai pu connaître ne m’ont jamais inspiré de me sentir libéré et serein en leur proximité… J’appréciais de les fréquenter pour jouer avec eux mais je ne me sentais pas d’affinité de conception et devais m’adapter à leur façon d’être et de se comporter. Ceci s’est toujours avéré plus tard et mon développement s’est donc poursuivi sans ce type de rapport sans que cela me cause un manque éprouvé ou un sentiment de besoin rapporté à ce que l’on pourrait considérer comme un “trou” dans mon attitude puisque je ne perçois pas moi-même qu’il y aurait quelque chose à combler en moi.

    J’ai cette absence de désir amical profondément ancré en moi et ça ne me trouble nullement, ça me tranquillise notablement au contraire et en fait.

    Par ailleurs, prenez en compte que je ne suis pas insensible ou inatteignable pour mes congénères et que mon fonctionnement spécifique m’autorise à les estimer (bien ou mal) sans distinction de préférence arbitraire et plutôt très objectivement, en les évaluant avec discernement et sans trop de perturbation émotionnelle donc.

    L’apport humain concret qui m’est nécessaire, je me le procure auprès des interactions sexuello-intellectuelles que je peux créer avec le consentement de certaines femmes, mais l’amitié n’existe pas non plus auprès d’elles. Il s’agit alors de répondre au désir charnel et éventuellement, de poursuivre ce lien établit par la convergence d’intérêt avec une communication intellectuelle… Qui reste difficile dans la mesure où même les moins éloignées m’astreignent à m’expliquer sans arrêt auprès d’elles. De sorte que j’en viens à préférer la chaleur d’autre qui ne comprennent rien de celui que je suis et qui ne sont pas en demande d’en savoir plus, ce qui est très reposant pour moi ! ^^

    Ma femme actuelle est celle qui me connaît le mieux sans aucune réserve… Et pourtant, les échanges sont presque toujours complexes avec elle aussi. Les incompréhensions persistent et elle souffre de l’homme que je suis malgré l’amour qu’elle me voue.

    Je devrais la libérer de moi comme elle voudrait être capable de le faire seule mais elle m’est très chère aussi et je ne peux me résoudre à une solitude complète… Avant d’en connaître une autre plus adaptée à mon être. C’est ma façon inhumaine de rechercher l’humanité en quelque sorte…

  • Membre Inconnu

    Membre
    11 décembre 2019 à 0 h 32 min

    @itsme :

    Je te renvoie à mon dernier message en le complétant (suite à ta participation) pour préciser que je n’attends pas de “Rencontre Surdoué” de réaliser des rencontres effectives en ce que je réside moi-même “de l’autre côté du monde” (en Nouvelle-Calédonie) et qu’il serait donc hautement improbable que ce soit par ici que j’accède à un profil qui se révèlerait stimulant irl…

    Néanmoins, il est vrai que je persiste dans ma quête d’une partenaire de vie plus en adéquation-symbiose avec moi sur des sites dédiés et propre à rendre beaucoup plus pratiquement envisageable une telle rencontre.

  • kromleck

    Membre
    11 décembre 2019 à 1 h 25 min

    Bonsoir,

    Sujet intéressant ! J’en profite pour préciser que c’est mon premier post sur le site – fraîchement inscrit, et que je ne suis peut-être pas au courant des us et coutumes.

    J’ai pris le temps de bien lire les réponses de chacun, il y a des éléments qui font écho et que j’aimerais approfondir avec vous ;

    – Je me retrouve dans la confrontation qu’il peut y avoir entre se plier à des normes (répondre à des invitations, se retrouver dans une soirée et ‘subir’ des personnes autour, les noel / anniversaires qui répondent à des codes semblant abstraits). Mais là quelque chose m’intéresse. Pour ma part, je tente timidement de me forcer à aller à des anniversaires – voir à organiser des soirées dans mon antre – pour me confronter à ces situations. Pendant longtemps j’ai pris des réflexes menant à l’isolation pure. L’idée même de passer pour un connard (car faisant fi de certaines normes sociales) me heurtait, maintenant je tente de mener un équilibre (un connard certes, mais qui organise des soirées… hum). Si l’équilibre est encore précaire, je m’y sens un peu mieux car 1) je suis plus souvent confronté à ces situations inconfortables mais par un mécanisme de résilience ou d’abstraction (ça je sais pas trop) c’est plus supportable et 2) je ressens un peu moins cette ostracisation que j’avais moi-même mis en place (moi m’isolant, les autres s’amusant). Bref, concernant les normes sociales, ma question ouverte est la suivante ; à quel moment vous faites la distinction entre une impossibilité émotionnelle de supporter des normes (amicales, professionnelles, …) et des biais induits par des habitudes (isolement social, frustration relationnelle, …) . Je pose la question sans avoir la réponse, moi-même cherchant à bousculer mes habitudes en permanence pour tenter de trouver un semblant d’équilibre.

    – Plus spécifiquement ma deuxième question concernerait spécifiquement les relations amicales. J’ai personnellement assez de mal à définir ce que peut être l’amitié – si je m’écoute simplement je détesterais la terre entière, non seulement c’est ridicule, mais en plus c’est faux. Mais dans les faits, si j’ai une poignée de très bons amis, j’ai du mal à définir cette réciprocité dans la mesure où je me rends très mal compte du fait que je compte pour eux. De ce fait et par extension, je me rends parfois compte que je compte pour des gens alors que très dégueulassement, ils ne sont rien pour moi. Ayant dans un premier temps cherché à me prémunir de ces situations (“soyons imbuvable, que personne ne m’aime, je ne décevrai personne”), il est assez curieux de constater que beaucoup de personnes se prennent d’affection pour ceux se comportant en parfait connard. En résumé c’était une … stratégie aux résultats inattendus. Bref, ma question est la suivante ; dans vos rapports amicaux, avez-vous toujours tenté de rectifier vos différences ou de les assumer pleinement (quitte à vous enfuir par la fenêtre des W.C au 2e étage un soir de nouvel an peu avant minuit parce que dans l’immédiat c’était la meilleure des options).

    Enfin, j’ai une dernière question concernant la “décompression” ou plus particulièrement la définition du divertissant. Avant d’aller plus loin je vais juste contextualiser ce point un peu plus, car il ne relève pas spécialement du caractère hq mais d’une pathologie ; je suis incapable de me détendre. Un film doit être dense, une musique captivante, chaque média ‘me’ divertissant doit être une pierre en plus menant vers un épanouissement culturel/mental. Le problème engendré est qu’au bout d’un moment je m’écroule de fatigue, après quelques semaines d’insomnies chroniques. Je tente d’autres types de divertissement pour tenter d’équilibrer la charge mentale (j’aimerais bien vivre plus de 40 ans) mais du mal à trouver ET équilibrer. S’il fallait ramener le problème à une analogie plus parlante, c’est une alternance perpétuelle entre l’anorexie et la boulimie. Ma question est la suivante ; comment arrivez-vous à équilibrer cela. En prenant en compte la fatigue engendrée par le fait de suivre des normes sociales, le fait de vouloir (devoir ?) être stimulé en quasi-permanence sous peine de succomber d’ennui, et rechercher des formes de divertissement satisfaisantes, quel est votre remède ? Est-ce quelque chose de systématique (une habitude salvatrice), un état d’esprit (une ouverture à de nouvelles choses) ? 

  • Membre Inconnu

    Membre
    11 décembre 2019 à 3 h 56 min

    @kromleck :

    J’ai probablement beaucoup souffert plus jeune de cela mais on me reproche toujours de ne faire assez d’effort pour aller vers les autres… Dont je n’ai effectivement aucune envie de me rapprocher (et surtout en ces contextes qui oblitèrent toutes velléités de connaissance pour laisser place à une sorte de “mise en mode survie” qui s’enclenche alors chez moi et qui me pompe l’énergie que je pourrais éventuellement consacré à des buts plus productifs et y compris dans le relationnel) En s’asseyant lourdement sur mes propres ressentis au passage et puisque c’est bien connu ; “Ce n’est pas normal d’être ainsi” et a fortiori, de se sentir bien dans cette attitude qui pousse à l’isolement. J’ai longtemps céder à la pression de la demande et forcé ma nature (jamais assez aux goûts de l’extérieur de toute façon) pour me plier aux rassemblements familiaux et professionnels les plus marquants (ceux auxquels il ne pourrait apparaître que comme malvenu de s’abstenir de se présenter) et c’était systématiquement plus ou moins mais très mal vécu pour moi le plus souvent. Non seulement je n’y prenais aucun plaisir mais en plus, étant mal à l’aise au milieu de ces grappes d’individus, je renvoyais fortement mon désagrément (pour ne pas savoir-vouloir le cacher) aux yeux inquisiteurs de l’assemblée et le poids de ces regards, s’ils ne m’affectaient cruellement, participaient à produire que je me renferme encore plus (si c’était possible) sur moi-même en subissant ces mascarades oppressantes en silence…

    L’alternative de l’alcool peut être envisagée en de telles circonstances mais y compris désinhibé par un cumul conséquent de ces boissons en mon organisme, je tiens plus que tout à rester lucide et conscient (ce qui est une nécessité viscérale chez moi) et si je peux ainsi mieux supporté ce contexte, ce moyen risque aussi de faire que je serais plus disposé à m’opposer à cet environnement hostile et que je tende à ressortir agressivité et violence en retour (ce qui ne s’est déroulé que rarement tout de même puisque mon essentiel foncier est bien de garder la maîtrise et que j’y parviens habituellement)…

    Franchement, de toujours, je n’aurais jamais voulu-pu imposer cela à un semblable dont je me soucierais un minimum du sort et ces occasions étaient autant d’épreuves que j’affrontais littéralement “pour les autres” plutôt que pour répondre à mon propre besoin de conformisme ou d’assimilation-intégration, lui qui est quasiment absent chez moi (pardon ^^)…

    Au demeurant, il y a des cas où je tolère mieux ces astreintes ; Dans le cadre familial (très, très resserré) ^^

    Pour répondre à tes 3 questions et suivant ce que j’en ai compris :

    1) Je suis isolé parce que je me sens mieux en étant le moins exposé que je peux aux autres et c’est donc un choix personnel et revendiqué par et pour moi-même propre à m’assurer un équilibre précieux et si je peux en éprouver le regret de ne pas disposer d’interlocutrices à ma disposition, j’ai bien conscience que ce ne pourrait être réalisable et je pallies cela en trouvant un exutoire dans l’écriture que je destine à quelques-une. Je n’ai pas à distinguer ce qui découle de mon être et ce qu’impacte la réalité d’un monde inadapté sur moi… Les deux se retrouvent toujours en leur incompatibilité intrinsèque et je ne m’en affecte pas tant mais j’ai acté il y a longtemps ce paramètre et je fais en sorte qu’il soit le moins brimant pour moi, cette gestion m’autorisant (à ma façon) d’évoluer en son sein et de me permettre d’essayer de le comprendre et de m’y adapter.

    2) Pour n’avoir aucun rapport de cet ordre, je serais bien incompétent à me positionner sur ce sujet mais je dirais que si un genre de relation de ce type pouvait émerger dans mon esprit (confronté que je serais à un être me l’inspirant), je suppose que je ferais en sorte de m’éveiller à lui et de lui donner accès au plus sincère de moi-même sans réserve (ce que je fais déjà ici par exemple)… Je n’imagine pas qu’une connexion “amicale” pourrait être autre qu’au plus dans l’intimité mutuelle et je n’ai aucune crainte sur ce sujet ; Je serais plutôt stimulé et curieux que s’ouvre une telle option à moi !

    3) Pour être exposé à ce monde depuis de longues décennies (5), j’ai acquis une plus grande capacité de résilience et suis moins agressé par ce qui émane de lui qui me nui. Il y a aussi que je n’ai jamais vraiment été attaché à me montrer différent pour lui ou pour ceux qui le peuplent. J’ai progressé au milieu de lui en demeurant intègre et pour ne pas me réduire à lui concéder beaucoup quitte à ce que cette démarche devienne couteuse pour moi (à mon sens, rien ne vaut que je renonce à quoi que ce soit qui fait l’homme que je suis). Et pour ce qui me concerne, ce comportement adopté m’a permis d’avancer (tant bien que mal) et d’apprendre ce que je sais “sans me perdre” et (donc) sans l’accuser lui où mes congénères pour ma différence… Que j’assume et dont je suis fier. Cette posture m’amène à concevoir et entendre des visions distinctes avec une certaine tolérance et sans y être trop assujettis, étant assuré, je peux sans peur puiser en d’autre vérité des opportunités de compréhension qui alimentent très utilement mon développement personnel.

  • byaku

    Membre
    11 décembre 2019 à 17 h 14 min

    Concevez que je suis “comme ça” depuis mon enfance et que “les copains” (un particulier par classe et année) que j’ai pu connaître ne m’ont jamais inspiré de me sentir libéré et serein en leur proximité…

    Je comprends tout à fait. Des gens dans ma vie j’en ai rencontré des dizaines de milliers, j’ai eu de la sympathie pour des centaines, peu être plus d’un millier … été proche, donc quelque chose comme potes, avec seulement des dizaines, et ami avec moins de 5 … Et sur ces 5 ( max ) même si certaines sont allez assez loin, je pense que je peux dire que je n’ai jamais pu être encore libéré a 100%. Aucun d’entre eux ne m’a jamais totalement compris … Je laisse une incompréhension dans la tete de chacun d’eux.

    Tout ça pour dire que je peux aisément comprendre ton point de vue. Tu sais … a quelques détails prêt dans le passé, j’aurais pu être dans le même état d’esprit que toi et ne jamais essayer à chercher le contact autre qu’artificiel avec autrui.Et je ne suis pas convaincu de ne pas y arriver en fin de compte xD peut être qu’après le 10 ou 20 ème coup de poignard dans le dos de la part d’une personne de ” confiance ” je comprendrais à mon tour 😀

  • Membre Inconnu

    Membre
    12 décembre 2019 à 5 h 12 min

    @byaku :

    J’ai du mal m’exprimer ; Le truc avec moi, c’est que je ne crois pas que quand bien même j’aurais rencontré cette “âme soeur” amicale, j’aurais véritablement souhaité que cette relation perdure et sans aller jusqu’à “cette altitude” (en terme de qualité présupposée de rapport), j’ai déjà croisé des personnes qui auraient pu relativement bien correspondre à mes critères d’appréciations d’un congénère… Sauf que cette demande étant simplement absente chez moi ; Cela ne m’a jamais intéressé d’établir ce genre de relationnel… En toute logique, je ne cherche donc pas aujourd’hui comme hier à satisfaire à un besoin qui n’existe pas.

     

  • byaku

    Membre
    12 décembre 2019 à 20 h 43 min

     En toute logique, je ne cherche donc pas aujourd’hui comme hier à satisfaire à un besoin qui n’existe pas.

    C’est on ne peut plus clair ! Et pas discutable en effet 😛

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