[Membre Inconnu]

Merci glöwpkte de m’avoir fait découvrir les êtres apparemment assez dégoûtants et ignobles (à mon point de vue, no offense) que sont les Mugwumps. Cela ajoute un élément à ma culture générale, mais ne me donne aucune envie de lire William S. Burroughs.

[jasper]

@unmugwumpquelconque
je comprends mieux pourquoi une femme s’interroge sur la normalité de ses besoins sexuels quand je vois qu’on expédie son questionnement dans la zone adultes alors qu’on laisse une phrase comme

“N’y a t-il que les surdoués qui en ont plein le cul?
Je sais pas moi , au pif , merde , les gays par exemple.”

en libre service.

ca ne risque pas de déformer beaucoup plus l’esprit des jeunes zèbres ?

pourquoi cette régle de censure impose-t-elle a une femme de cacher un désir qui serait hors normes, et laisse-t-elle raconter des histoires dégoulinantes avec les gays ou les créatures de science fiction ?

p.s. ok j’ai sortie la phrase de son contexte. mais le contexte ne contient pas moins de sous entendus.

[Membre Inconnu]

@ladypurple : en effet burroughs nous a fort bien représentés dans son livre le festin nu, mais l’obscénité et la structure volontairement hyper-éclaté de la narration rend sa lecture parfois très difficile, voire insupportable pour certaines personnes. par contre je ne pense pas que toute son oeuvre soit à ranger dans la case “bizarreries dégoûtantes à éviter”. par exemple, son livre les cités de la nuit écarlate est un chef d’oeuvre de science-fiction uchronique où utopie pirate, services secrets et virus dégénérescent tissent une histoire certes à multiple mais tout à fait facile à suivre (contrairement à ses textes les plus expérimentaux), de plus dans une langue très poétique, à l’ironie mordante, et sans dégueulasserie (et la traduction chez christian bourgois est très bonne). je ne peux que te le conseiller

@jasper : tout à fait d’accord avec toi, les voies de la censure sont impénétrable, et surtout associer systématiquement homosexuels et sodomie est un peu réducteur de leur sexualité. par contre, je ne vois pas pourquoi parler de cela ou de mes sécrétions naturelles serait plus déformant pour l’esprit des jeunes que les propos d’une femme racontant sans ambages son hypersexualité. en fait cela ne l’est ni plus, ni moins, les jeunes sont en mesure de construire eux-même leur représentation de ce qu’est la sexualité, de saisir l’ironie ou la provocation, et surtout de comprendre qu’il s’agit là d’individus avec leurs différences et leurs spécificités ; ils ne vont pas en induire que les gays ont forcément l’anus en feu, ni que toutes les femmes attendent d’être troussées plusieurs fois par jour

[jasper]

@unmugwumpquelconque c’est ça. Soit on censure tout, et on assume être la police de la pensée, soit on ne censure rien. dans le cas présent, le choix entre ce qui est forumiquement correct ou non repose sur des critères très étranges.

[Membre Inconnu]

Mon post n’était aucun étalage, mais un partage d’expérience, dans un groupe qui me semblait adulte (je n’avais pas connaissance du groupe fermé “spécial sexe”), dans le but de trouver de l’aide, comme dit plus haut. Concernant la citation de la personne que j’ai fréquentée, il souffrait également d’une hypersexualité quasi incontrôlable, et heureusement que je pouvais aller le rejoindre à mon gré, ce qui me permettait de le retrouver lui, dans une ambiance de compréhension, confiance et sécurité, au lieu de sauter sur le premier venu. Il me semblait intéressant de partager cela ici, car peut-être cela peut amener d’autres à trouver une solution similaire, quoique la solution que je crois chercher soit plutôt comment essayer de maîtriser ces pulsions.

@unmugwumpquelconque Je suis plutôt gentille mais là tu me fatigues un peu, alors je te prie de ne plus polluer ce post avec du dégoulinage non sollicité, et si tu n’as rien de constructif, respectueux et bienveillant à dire dans le sens de la demande principale, cela serait super que tu ailles voir ailleurs. Mille mercis.

[Membre Inconnu]

@ladypurple: “dégoulinage non sollicité”! je n’ai fait que partager mon expérience de l’hypersexualité, et de l’ultrasexualité dans mon cas. en deuxième post je n’ai fait que critiquer l’habituelle réduction de l’homosexualité aux pratiques anales, ainsi que le paradoxe de la censure à deux mesures qui avait frappé tes propos… je ne vois pas en quoi je me suis étalé sur mon dégoulinage

et puis ce qui t’était adressé dans mon dernier post était je crois on ne peut plus bienveillant, je conseillais juste le roman le plus accessible d’un auteur réputé difficile

désolé pour l’incompréhension et ma relative crudité
en espérant que tu arriverais à te rendre maîtresse de tes pulsions

[paulo]

Pour répondre à ta question initiale:

Oui, ça m’arrive de traverser ce genre de phases!

J’ai arrêté des hobbys, des relations, ou encore des soirées sur des coups-de-tête fulgurants, car je voulais mieux. Je cherchais mieux. J’ai horreur des platitudes.

Parfois, j’ai trouvé de meilleures choses…

C’est chaud, pour moi, mon instabilité quand je vais très bien ou très mal.

Merci de m’avoir lu.