Besoin de lumière

  • Besoin de lumière

    Publié par joke le 15 décembre 2017 à 10 h 02 min

    Bonjour tout le monde,
    J’ai envie d’exposé un peu ce que je vit. Je suis surdoué et je le sais depuis 5 ans maintenant (j’en ai 19). Je l’ai pas choisi et surtout pas voulu. Plus simple d’essayer de ce cacher dans la ressemblance mais je sais que je suis différent. Juger si vous le souhaitez, mais depuis je dirais 1 et demi, je tourne en rond. Jouant pour oublier que le monde tourne. Et quand je suis avec mes “potes”. Je me drogue pour être dans le même états qu’eux et du coup communiqué = “être sociable”. Maintenant je commence à réaliser que je suis complétement différent. C’est bien mais j’en reste bloqué. J’ai arrêté les cours, c’était ennuyant et je n’arrivait pas à m’intégrer. Ok mais mnt je fais quoi? On m’a dit : tu est intelligent, tu peux faire ce que tu veux!!! Du coup qu’est que j’aime faire : benh jouer et sortir fumer (et autre) avec les potes. Du coup je suis nulle part… Si vous avez des lumières, je suis preneur!!!

    Ps: Je sais que se droguer est quelque chose de mauvais. Je sais ou est ma dépendance et comment elle agit sur moi. J’en ai pas un grand contrôle. Mais je peut arrêter, que si je me sens mieux dans ma peau!!!

    Membre Inconnu a répondu il y a 6 années, 1 mois 9 Membres · 10 Réponses
  • 10 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    15 décembre 2017 à 10 h 52 min

    La drogue c’est mal m’voyez 😉 Tu sais on est tous des drogués, d’une façon ou d’une autre. Drogue interdite, alcool, médoc, sport, méditation, le but est toujours le même. Ce n’est pas la drogue le problème. Je fume des joints depuis mes 15 ans (et j’en ai 37), je ne dis pas que c’est bien, évidemment mais cela m’aide à canaliser mes pensées et à être plus posé et donc à mieux gérer mes émotions. Chez moi, c’est ça, chez d’autres ce sera généralement des moyens plus sains… Mais le résultat reste le même je pense.

    Bon, il est évident que pas de drogue, c’est mieux. Mais je crois que ton problème actuel c’est de trouver ta place, pas la drogue. A ton âge, j’étais totalement perdu également et je ne te cache pas que le chemin n’est pas facile. Tente des choses, travaille (peu importe le boulot), crée, bricole, fait ce qui te passe par la tête sans te mettre la pression. A défaut de savoir ce que l’on veut, on peut, petit à petit savoir ce que l’on ne veut pas. 🙂

  • joke

    Membre
    15 décembre 2017 à 12 h 05 min

    Le bedo fait pas trop de mal je pense. Fin soit merci du conseil, il est avisé mais suite à ca. Il faut que j’affronte le monde qui nous entoure. Et il est “merveilleux” mais pas dans le monde du travail… . Écoute je vais suivre ton conseil.

  • ki-door

    Membre
    15 décembre 2017 à 14 h 30 min

    Rien ne t’obliges à travailler dans le monde du salariat =p

    Je bosse dans le cirque et plus couramment avec les jongleurs, je file des coups de pinces à mes amis à tout va et ça occupe tant et si bien que fumer est un plaisir et non un besoin donc pas de “surdosage de pet” (ça reste pas une raison pour forcement continuer mah ce sera pas mon rôle ^^. D’autant plus que je suis entouré par de très nombreux amis hypersensibles dans ces sphères =)

    Trouves ce qui te plaît! Jean est je trouve déjà de très bon conseils =)
    Sa conclusion est assez éloquente à mon goût =p
    (oui je sais j’ai aucune personnalité, je reprends ce que disent les jean ^^ ^^)

  • olbius

    Organisateur
    15 décembre 2017 à 14 h 40 min

    Oui voilà, le salariat n’est pas la voie unique. Personnellement je suis indépendant. C’est vrai qu’en France ce n’est vraiment pas facile d’être à son compte, l’Etat est un obstacle à affronter au quotidien, mais c’est possible ! 😉

  • gatomon

    Membre
    15 décembre 2017 à 23 h 19 min

    Coucou!
    Le mal est une valeur défini en fonction de chacun. La drogue donne de différents effets secondaires qu’il faudra assumer mais il te permet aussi de te retrouver (meme si c’est fictif).

    Pour ma part, j’étais un drogué de de jeu vidéo. Je me sens bien car je n’ai pas à communiquer avec les autres. Je ne sais même pas faire semblant d’être comme eux.
    J’ai choisi un chemin opposé mais je ne sens pas forcément mieux.

    Le 1er conseil que je peux te donner, c’est de te rechercher qui tu es. Tu peux faire une auto-évaluation. Quelles sont tes valeurs primaires/prioritaire ?
    Je peux te donner des liens pour ces tests si ça t’intéresse.

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 décembre 2017 à 2 h 29 min

    Et non, le monde n’est pas merveilleux. Je pense qu’on en est tous très(trop) conscients ici. Et surtout pas le monde du travail en effet. Mais il y a du merveilleux dans ce monde. L’art, la nature, l’amour, les mots…

    Je me dis (et d’autres infirmeront peut-être, ça m’arrangerais je crois) que nous sommes condamnés à être des observateurs. On ne fera jamais vraiment partie de la société et pour la supporter, il faut pouvoir s’en “détacher”. Pour le boulot, c’est pareil. Essaie d’imposer tes grands principes dans le monde du travail et le regard dubitatif (ou le silence d’incompréhension) de tes interlocuteurs t’en dissuadera rapidement 🙂

    Il ne faut évidemment pas renoncer à ces grands principes. Il faut juste accepter que le monde est ce qu’il est, que ta place y sera toujours un peu bancale. En fait, il faut surtout que tu t’acceptes toi-même tel que tu es, et ensuite tu pourras accepter le monde et y trouver une place. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, cela n’isole pas davantage, au contraire.

    Mais pour retourner à des considérations plus terre-à-terre, en effet être indépendant est la solution idéale je pense. difficile quand on est perdu évidemment, mais plus tard…

  • camulos

    Membre
    2 février 2018 à 10 h 11 min

    Salut @joke !

    Quand tu dis que t’aime jouer et sortir fumer (entre autre) avec tes potes; c’est peut être juste sortir avec tes potes.
    Les drogues c’est peut être juste votre point commun.

    Est-ce que si t’étais avec les mêmes potes mais que vous faisiez d’autre activité en commun ça te conviendrais?

  • jessica

    Membre
    2 février 2018 à 11 h 04 min

    Bonjour @Joke!
    Je rejoins @jean sur ses conseils. Le plus difficile est de trouver son “truc”, ce qui te fait vibrer, qui te motive, te donne envie de bouger. Pouvoir “tout” faire, c’est comme on le sait ici, pas forcément un cadeau. C’est pas parce qu’on a une possibilité qu’elle est forcément intéressante ou bonne pour soi.
    J’ai beaucoup cherché aussi, professionnellement. Un bilan de compétences m’a aidée, parce que mon plus gros problème était: je peux lister sans fin tout ce que je ne veux pas/plus faire, j’ai des envies mais je ne sais pas si elles sont réalisables, et surtout si la réalité correspond à l’idée que je m’en fais. Bref, certains test comme le MBTI peuvent donner des pistes, j’ai aussi écumé le site du CIDJ pour voir un peu les métiers qui existaient, les diplômes à passer, etc, et pas la partie la plus simple) je suis allé interroger des personnes qui faisaient le métier pour avoir une vraie idée.
    C’est un processus qui prend du temps, il faut laisser les choses décanter un peu, ne pas se mettre la pression (et savoir résister à celle des autres, qui s’inquiètent pour vous). Et toujours garder à l’esprit qu’on peut changer de voie si ça ne va pas. Rien n’est jamais figé dans la vie, rien n’est définitif.

  • deepfunpact

    Membre
    2 février 2018 à 16 h 25 min

    @joke
    tout ce que les camarèbres (les zèbrarades?) ont dit ci-dessus, essaie de l’absorber, ils tont vraiment donné de beaux points de départ, de réflexion.

    C’est toujours très difficile de recevoir des conseils, pour nous zèbres en particulier.
    À ton âge, j’étais dans un brouillard total, anxieux, ne comprenant rien à rien, donc pas de honte ni d’inquiétude pour ça.
    Essaie de voir ce qui résonne en toi de ce qui a été dit, sans te sentir obligé à écouter ou obéir, laisse passer ces recommandations en toi, certaines s’accrocheront/resteront avec toi d’elles-même parce que tu avais besoin de les entendre.

    Bravo à tous, c’est un des plus beaux sujets que j’aie lu ici, plein de bienveillance ET de bon sens 😎 👍🏽

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 février 2018 à 9 h 24 min

    Quand j’ai découvert ce qui me vraiment me branchait, il était trop tard pour que j’en fasse quelque chose d’autre que perso. Je m’étais focalisé sur une activité créatrice qui demandait, pour avoir une issue, des capacités à “se vendre”, à cultiver une vie sociale, choses qui me sont étrangères. Au fil des expériences et des rencontres, j’ai découvert l’intérêt du travail manuel, ce qu’il peut apporter en termes de satisfaction du travail accompli, et de bien-être physique comme mental. Cela collait en effet à mon “obsession” du rapport au concret, à la matière, au terrain, et a contrario, à mon désintérêt des abstractions, du virtuel, des théories, de ce que Brel appelait “les vérités qui ne servent à rien”. Mais j’avais déjà largement dépassé la quarantaine. La société, notre société est ainsi faite que quoi que nous fassions, nous sommes confrontés à des effets de seuil. Selon notre situation, nous pouvons être à même de négocier avec ces écueils, de les contourner, ou nous rendre à l’évidence de devoir continuer notre petit bonhomme de chemin dans le périmètre de marge qui nous est consenti.
    Pour répondre directement à Joke, c’est au gré de ses rencontres et de ses expériences qu’il trouvera tôt ou tard ce qui sera à la fois son moteur et le carburant qui l’animera. Ce peut être un outil, un marteau, une pioche, ce peut être une caméra, un cahier, des pinceaux, un instrument de musique, une paire de chaussures de marche, une salle de sports, un manuel de programmation informatique, tout est bon à tester !
    Le recours aux stupéfiants, je ne critique ni ne juge, ce n’est clairement pas ma tasse de thé et ne l’a jamais été, mais je peux comprendre celles et ceux qui ont besoin de cette béquille existentielle.

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