Drogue et Haut Potentiel

  • Drogue et Haut Potentiel

    Publié par Membre Inconnu le 22 mai 2019 à 16 h 28 min

    Bonjour ,

    je suis nouveau sur le forum et je me posais la question de savoir si il était fréquent chez les personnes à Haut potentiel d’être attiré par les drogues pour quelque motif que ce soit. Dans l’attente de votre réponse je vous souhaite une bonne journée !

    demaintenant a répondu il y a 10 mois, 3 semaines 7 Membres · 7 Réponses
  • 7 Réponses
  • ginute

    Membre
    22 mai 2019 à 17 h 52 min

    Bonjour,

    Il est normal pour nous d’être attiré par les drogues. Notre Hyper-émotivité, Notre curiosité naturelle nous pousse a tester les drogues.

    Règle avant de consommer de la drogue : Vous êtes un zèbre : s’assurer d’être accompagné par quelqu’un de sobre, qui idéalement a déjà pris la drogue et surtout qui connait votre fonctionnement émotif et sera capable de vous canaliser pendant la crise en cas de “bad trip”.

    Ayant testé plusieurs drogues, voici  pour moi des effets ressenti:
    – l’héro : J’ai vu des gens en prendre en squat, mais j’ai pas envie de tester. Et vu les ravages de l’héro, a oublier.
    – Coke : le trip est rentable, mais notre l’hyperactivité naturelle et notre émotivité exacerbé la rende un peu inutile : mauvaise descente, a éviter. Et bonjour la galère pour l’arrêter.
    – Speed : oublie, surtout si ton ruminement cérébral est fort. Associé a d’autre drogues, l’effet cocktail est dévastateur ( imagine le bad trip et la souffrance quand ton corps te demande de dormir alors que ton subconscient/cerveau ne veux pas –> du vécu )
    -AMD : euh, moi ça me donne des effets bipolaires accru, comme avec l’aripiprazole.
    -Kétamine:  c’est comme prendre de la morphine, je vois pas l’intérêt, le bénéfice à l’utiliser. la weed fait le taf est c’est moins violent pour le corps.
    Extasy : ne m’intéresse pas, l’alcool me suffit pour en arrivé au même stade. et les trucs chimiques j’ai jamais trop confiance sur les dégâts a long terme.
    -LSD / graine de liane d’argent / LSA : ce genre de drogue, c’est la meilleure sur les zèbre mais attention : le lsd accompagne l’humeur, donc a ne JAMAIS prendre en cas de dépression ou de sale humeur. Cela vous condamne à la parano , et pour en avoir pris a haute dose, il ne faut jamais regretter le trip. (effet secondaire : crampe : boire de l’eau avec, pas d’alcool)
    -Champignon : trip agréable, mais donne faim. (j’ai mangé 4 pizza solo la dernière fois. la chute est plutôt douce chez moi.)
    -Cannabis : préférer l’herbe a la résine. gros somnifère pour moi,
    la résine a tendance a avoir un effet addictif et un réveil le lendemain plus désagréable. c’est une drogue vicieuse, dans le sens ou pour moi cette drogue m’a souvent servit d’anti-dépresseur. J’ai du même alterner avec du tercian pour dormir : ce qui me dise que c’est juste une drogue psychologique, euh non en fait. Pour un zèbre, sa résilience physique est souvent plus utile face aux drogues durs, quand nous manquons plus facilement de volonté faces aux drogues douces ( café, sucre, malbouffe, ect)

    Un mot sur l’alcool : c’est une drogue dur, bien que légale. Et beaucoup de zèbres sombrent dans l’alcool car c’est la plus facilement accessible. Prudence avec la gnôle, de taux de dépendance a haute dose de l’alcoolisme s’approche a celui de l’héro, pour la partie physique.

    Voila mon vécu en la matière.

     

  • Membre Inconnu

    Membre
    22 mai 2019 à 18 h 05 min

    J’ai déjà testé l’ecstasy , l’amd , le speed et la cocaine sans jamais tomber dans l’excès j’étais bien préparé et renseigné ,

    Concernant le cannabis j’en ai consommé un peu au lycée mais toujours de manière raisonnable parce que ça ne m’apportait pas grand-chose (je faisais beaucoup de sport et j’avais un mode de vie ultra sain , parfois à l’excès je fliquais tout ce que je mangeais pour optimiser mes performances sportives). Ca m’arrive de fumer de temps en temps mais toujours avec un but derrière , l’écoute de musique la plupart du temps ça me permet de mieux me concentrer sur la musique. Je vais souvent aux Pays-Bas.

    De même pour l’alcool fin lycée je buvais pas mal mais toujours de manière festive. J’ai très fortement calmé ma consommation pendant ma prépa même si je me mettais encore des valises de temps en temps toujours dans un cadre festif. Entré en école de commerce (endroit ou généralement 60% des élèves se mettent des races tous les deux jours) je ne bois presque plus ou alors juste quelques bonnes bières avec mes potes comme je suis passionné de biérologie mais jamais au point d’être malade.

    Concernant les drogues dites dures j’en ai pris à chaque fois avec un but d’amélioration des capacités d’écoute de la musique ou de suppression de la fatigue pour mieux profiter de la musique en festival par exemple.

    Je fume par contre pas mal de clopes , j’ai tenté d’arrêter à plusieurs reprises , plusieurs fois sur de longues périodes , j’ai de nouveau arrêté il ya un mois  , j’utilise une cigarette électronique en ce moment et ça fonctionne plutôt bien.

    Je suis aussi ultra accro à la caféine (qui fait au passage le même effet que d’autres stupéfiants dosé correctement niveau suppression de la fatigue).

    Le reste ne m’attire pas spécialement , je n’en vois pas l’intérêt.

    Je m’étais toujours posé ces questions concernant les drogues et les zèbres, et surtout la tendance pour beaucoup à facilement devenir accro que j’explique difficilement à part peut-être envie de fuir le réel , de même pour leur criminalisation que je trouve débile au possible.

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 juin 2019 à 10 h 30 min

    Bonjour , idem que ginute , pour moi celle que j’ ai toujours préféré était le LSD au niveau des drogues dur , mais effectivement à consommer quand tout va bien sinon tu peux passer plus de 12 h à te dire dans ta tète ” c’ est quand que ça s’ arrête ” , vécu en teckos ( horrible ) .

    J’ ai essayé également la salvia divinarium ( plante shamanique ) effet très court mais d’ une intensité spirituel incroyable , je ne dirais pas ce que j’ ai vécu avec ça sinon vous allé me prendre pour un fou .

    Après il faut tout de même se méfier de certaines choses qui pourraient attirer certain tel que : laitu sauvage , datura , mescaline , aminite et bien d’ autres encore , qui peuvent vous faire passer ce que moi j’ appel ” le point de non retour ” , autrement dit , vous devenez un corps vide , ” un légume mental ” jusqu’ à la fin de votre vie .( j’ en ai connu ).

    Le café a été aussi une de mes addiction , le pb c’ est qu’ en trop grande quantité quotidienne  , ça peut avoir les mêmes effets que l’ alcool , c’ est à dire cirrhose , j’ en ai consommer jusqu’à 2l par jour , maintenant 2 tasse , c’ est suffisant .

    Le cannabis , consommation toujours d’ actualité pour moi , au quotidien , (sauf quand je dois faire des longs trajets en voiture , car délit de faciès souvent rencontré) , ça me permet de m’ endormir relativement facilement , je dis bien relativement , préférant l’ herbe à la résine , bien qu ‘ayant eu l’ occasion d’ en goûter de très bonnes il y à longtemps ( afgan , fil rouge , pakistanais )qui aujourd’hui ne sont pas courantes . J’ ai fais ma propre résine également qui était très bonne aussi . Je te rejoins sur la concentration truemilitant au niveau de la musique , non pas pour l’ écouter mais pour en faire , je mix sur platine vinyle , si j’ ai pas une petite bière et quelques joints , il m’ est très difficile de rester concentré , et le stress à gérer ( compliqué ) .

    Moralité , ça a été des expériences enrichissantes , mais a consommer avec modération , bien sûr .

  • cinematographe

    Membre
    17 février 2023 à 19 h 37 min
  • Membre Inconnu

    Membre
    17 février 2023 à 20 h 06 min
  • olbius

    Organisateur
    22 mars 2023 à 15 h 49 min

    Sous DMT, les enregistrements de l’activité cérébrale des volontaires ont révélé “un effet en profondeur sur l’ensemble du cerveau, particulièrement dans les zones les plus évoluées chez les humains, celles qui jouent un rôle dans la planification, le langage, la mémoire et la prise de décisions complexes”, écrit le quotidien britannique.

    Source : Psychotropes. Une étude souligne les effets profonds de l’ayahuasca sur le cerveau

  • demaintenant

    Membre
    31 mai 2023 à 6 h 30 min

    Bonjour, <div>

    Je viens partager les expériences que j’ai eues avec des pychotropes sachant que j’ai cliqué sur “peut-être HPI” tant que je n’aurai pas fait plusieurs tests WAIS. Deux addictologues: un psychologue et une psychiatre me l’ont néanmoins suggéré et m’ont dit ne pas avoir besoin de mesurer pour poser leur premier diagnostic. D’une part: j’aimerais néanmoins mesurer. D’autre part: catégoriser systématiquement déplaît aux psy’ et je comprends pourquoi (et mes proches pensent que je ne le suis pas – c’est vrai qu’il doit y avoir des excès depuis l’évolution et une mode s’est installée- mais je viens de faire admettre à mon compagnon, après une grosse engueulade qu’il avait un complexe d’infériorité expliquant peut-être sa réticence…)

    Mes expériences avec psychotropes, dont la plupart addictogènes mais aussi ma relation avec mes hormones et neurotransmetteurs (les principaux concernés):

    – Préambule : une prédisposition génétique me permet/ me font prendre le risque d’ingurgituter des doses colossales satisfaisant ma curiosité jusqu’à aux limites dangereuses: le gène de rouquin! Des études montrent qu’on a besoin de 20% d’anesthesiants et certaines drogues en plus pour atteindre les mêmes effets.

    – Deuxième préambule : vu mes parents ne s’entendre les 18 premieres années de ma vie que lorsqu’ils picolaient en accueillant de manière hebdomadaire des fêtes… Donc musique et alcool comme tutoriel par ma famille (seulement, un seul des deux n’est pas dangereux pour la santé évidemment !)

    – À partir de 8 ans et demi : exploration du corps exarcerbée donc commandé par testostérone et endorphines.

    – De 17 à 34 ans: englué dans le cannabis car c’est lui qui m’a permis au début de me sociabiliser (rejeté au collège car trop maniéré… J’ai joué un rôle au lycée.) J’en suis rapidement venu à consommer 6 à 8 douilles par jours pour finir les dernières années à 2-3 pet’ car réveil trop vaseux le matin. Plus aucune sollicitation de la curiosité voire l’inverse. Pauses de 6 à 8 mois maintenant mais je vais peut-être “devoir” retourner à la consommation soft des dernières années pour me passer des dernières drogues dont je vais parler… (… Teasing!)

    + Nicotine à partir de la même période.

    – De 28 à 32 ans: MDMA. Potentiel addictif modéré car la descente 2/3 jours après s’exprime par une petite déprime qui calme! Les effets, majoritairement sérotoninergiques m’ont beaucoup plus: désinhibition à fond sur musique, socialisation et sexe!

    – À partir de 36 ans et demi : découverte du chemsex au premier confinement, 2 drogues impliquées : 3-mmc, effets entre MDMA et cocaïne ( proportions sérotonine/dopamine et adrénaline que j’ai vraiment trop apprécié avec libération d’endorphines inégalée car orgasmes de 40 secondes! Et en suis venu à tester le mode d’administration d’injection au point de m’en rendre bien plus accroc.

    Avec GHB, “MDMA liquide”, sans déprime après consommation, mais m’ayant fait frôler la mort 2 fois… Arrêté la première, pas sûr que ce soit définitif, mais m’en suis dégoûté. Pas la 2ème, malgré les 2 rapprochements avec la faucheuse car couplée à la caféine (4 à 5/jour), la curiosité et l’appréciation de la musique atteignent un nouveau niveau très haut!

    – Testé la cocaïne. Pas mon kiff.

    – Testé la psylobicine, psychotrope bienfaisant et non addictogène mais pas assez puissant pour moi.

    – Extraction et test du plus puissant psyché connu: la DMT bientôt. Déjà étudiée dans la littérature scientifique récente comme pouvant devenir une des meilleures sources pour soigner dépression / addictions.

    Ah! Ça fait du bien d’écrire tout ça !

    Merci !

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