Amitié zébrée

  • Amitié zébrée

    Publié par Membre Inconnu le 28 juillet 2018 à 23 h 20 min

    J’ai une question qui me turlupine… Constatez-vous une facilité dans les liens amicaux entre zèbres ?
    Je précise ma situation :
    J’ai beaucoup de mal (depuis toujours) à tisser des liens amicaux authentiques forts. Je les souhaite ardemment et y met tout ce que je peux mais ça tombe à plat très souvent. Les zébrures font peut-être fuir je ne sais pas trop. Avec l’âge (ben oui 44 ans quand même) je constate que je recherche de plus en plus de qualité dans les relations et je suis complètement sortie du schéma “se caméléonner pour coller à l’ambiance” mais du coup je ne suis plus intéressée par grand monde du point de vue amical (ne parlons pas du point de vue amoureux qui constitue un désastre absolu et d’une complexité qui souvent me laisse perplexe). J’ai pourtant une vie sociale, je sors, j’aime voir des gens mais ça reste des relations de surface.
    Récemment j’ai rencontré une nouvelle amie qui se disait HP et au début je trouvais qu’on se comprenait et qu’on pouvait facilement échanger. Joie ! Je pensais que c’était grâce à ce point commun. Et puis petit à petit en allant plus loin je me suis progressivement aperçue qu’en fait elle ne comprenait pas de quoi je parlais (et ne s’en rendait pas compte). Je ne pouvais pas aller aussi loin que je voulais dans mes raisonnements (délires ? sans doute un peu parfois mais bon) et ça a fini par mal tourner parce que je ne pouvais pas me saisir des réponses qu’elle me faisait et qu’elle a fini par se vexer.
    Du coup je compte mes amis proches à l’unité (parfois moins) et je me demande si c’est une fatalité ou si c’est juste moi qui me débrouille super mal. Comment ça se passe pour vous ?

    Membre Inconnu a répondu il y a 6 années, 2 mois 3 Membres · 4 Réponses
  • 4 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    29 juillet 2018 à 8 h 20 min

    Je veux juste te dire que tu n’es pas seule!! J’ai beaucoup de difficulté à avoir des amies. Ce n’est pas exactement la même chose que toi mais je comprends le sentiment.

    J’ai quelques amies que je vois de temps à autre et malgré que je les aime beaucoup et que je serais toujours là pour elle (et je sais qu’elles seront toujours là pour moi), c’est toujours un réel fardeau pour moi d’aller les rejoindre pour une sortie ou un souper… Je n’ai jamais compris pourquoi ça me semblait si lourd la planification de ce moment et pourquoi j’avais AUCUNE envie de m’y rendre, c’est comme si je devais me « forcer » à chaque fois… un coup rendue sur place, je suis contente de les voir et je passe souvent un bon moment (même si je n’ai pas l’impression que je peux être moi même à 100% et que même si elles font tous les efforts du monde et qu’elles sont géniales, je ne crois pas qu’elles me comprennent réellement).

    J’ai lu dans un livre sur les zèbres que pour l’auteure, son temps était ultra important et qu’elle détestait avoir l’impression de le perdre… et je pense que c’est Ça la clé de mon « problème »… j’ai inconsciemment l’inpression Que de planifier une sortie avec mes amies, le fait de devoir me rendre (souvent à environ 1 heure de chez moi), et de passer une partie de ma fin de semaine avec elles, me fait « perdre » du temps que je pourrais utiliser pour faire autre chose…

    Je suis horrible, je sais. Ça me fait pourtant du bien de voir des gens, de sortir de chez moi. Mais je ne réussis jamais à m’enlever complètement le goût d’etre ailleurs…

    Je ne sais pas si ça pourrait être différent avec des amies HP…

    La seule personne avec qui c’est différent, c’est ma soeur. On se ressemble sur de nombreux points et C’est toujours si simple avec elle que ce n’est jamais un fardeau de planifier quelque chose et on s’amuse tout le temps ensemble, on ne voit pas le temps passer… sauf qu’elle est déménagée loin, et j’ai l’impression qu’elle cherche à s’eloigner De moi… Je dois absolument me trouver de nouvelles amies si je veux pas devenir une vieille gribouille seule dans son appartement… 😂

    Pourtant, j’adore tellement les gens. J’adore parler au monde, leur sourire… On dirait que quand JE décide de le faire, ça me va. Sinon, c’est toujours ardu…

    Dites moi que je suis pas seule (ou folle)!! Hahaha!!!

  • Membre Inconnu

    Membre
    29 juillet 2018 à 14 h 10 min

    @genny Ça me rassure de voir que quelqu’un vit quelque chose de comparable 🙂

    Tu as le droit de ressentir un décalage entre l’attendu et le réalisé dans une relation amicale.
    Peut-être que ce que tu décris comme “décider de le faire” c’est juste de voir des gens au moment où tu as besoin de lien et de partage et que quand tu as besoin d’autre chose c’est plus difficile ce qui est finalement bien normal. On ne peut pas être toujours disponible pour socialiser.

    J’ai abandonné les relations où je ne peux pas être moi à 100 %. (Trop souffert de ça) Enfin j’en ai mais je ne les considère plus que comme ce qu’elles sont c’est à dire simplement de surface. Mon besoin d’authenticité prime sur mes besoins de lien et d’appartenance. De toute façon si je ne suis pas moi, je n’appartiens pas vraiment à ce groupe puisque je fais semblant et le lien ne sera qu’à sens unique puisque dès que je vais manifester ce que je suis vraiment ces “pseudos-amitiés” vont s’éloigner voire disparaître. Je cherche donc à rencontrer des personnes avec lesquelles créer des amitiés fortes, authentiques et réciproques.

    J’ai un peu la même idée que toi à propos du temps et de l’efficacité de l’usage qu’on en fait. Je me dis qu’en abandonnant certaines relations je fais de la place pour d’autres. Bon pour le moment c’est pas florissant mais ma démarche est récente alors d’un côté je me dis qu’il faut que je sois patiente et d’un autre je me demande si je ne suis pas juste trop exigeante.

    Est-ce que les gens ont vraiment ce type de relation où chacun peut être lui-même ?

  • svinep

    Membre
    29 juillet 2018 à 21 h 06 min

    Bonjour a tous(tes).
    En lisant la question de @origami je me vois, d’une certaine façon. J’ai beaucoup déménagé dans mon enfance et j’ai toujours considéré que c’était pour cette raison que j’avais du mal à avoir des amis (du fait que je ne les gardaient qu’un an…) Plus tard j’ai compris que la plupart des personnes que je rencontrais n’était pas … intéressantes… Malgré tout j’ai eu la chance de trouver des personnes avec qui j’ai vraiment pu partager. J’ai donc catégorisé mes relations: Amis (pour qui je serais toujours là)(cela représente moins de 10 personnes), les connaissances (que j’apprécie le temps d’une soirée par exemple) et enfin le reste de la population. Lorsque l’on m’a dit que je devais être un HP, je me suis demandé si dans mon entourage il n’y avait des personnes correspondant au profil. Je me suis rendu compte que la moitié pouvait en faire partie. il s’avère qu’actuellement un de mes amis s’est fait diagnostiqué HP. Je me te cache pas que je partage beaucoup de points de vu avec lui mais j’ai noté que nous avons des valeurs similaires. je pense que le côté HP aide dans la communication mais qu’il ne faut pas négliger les valeurs que nous avons, entre notre éducation et notre expérience personnelle.

  • Membre Inconnu

    Membre
    29 juillet 2018 à 21 h 40 min

    @svinep Merci pour ce témoignage encourageant 😊

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