si seulement les mots pouvaient parler

  • si seulement les mots pouvaient parler

    Publié par carole le 22 février 2018 à 22 h 27 min

    Bonjour,

    Me voilà toute timide, difficile de se présenter, à part vous dire que je suis là car HP, et puis aussi HP un peu souffrante d’être HP, juste parce que les costumes et l’analyse de chacun des mots avant de les dire, c’est pas simple, ça fatigue mais c’est nécessaire, car en cas de débordement, alors c’est soi qui chavire…

    Je me sens un peu seule, un peu beaucoup selon les jours, et puis un peu beaucoup dans le yoyo des émotions+++ malgré la résilience, ça fait quand même mal à chaque fois de tomber…

    Alors je viens là, sans trop savoir ce que je peux apporter ou dire, juste pour du lien, juste un lien où on sait tous cette particularité qui nous stigmate bien trop si on le dit dans la vraie vie.

    Voilà, pas très drôle et pourtant ça pourrait tellement l’être si…

    Carole

    carole a répondu il y a 6 années, 1 mois 3 Membres · 3 Réponses
  • 3 Réponses
  • abdel40

    Membre
    22 février 2018 à 23 h 19 min

    Salut à toi Carole,

    j’espère que tu trouveras ton bonheur sur ce site ! Ou au moins des gens avec qui le partager 🙂
    Tu verras, ici personne ne mord personne si ce n’est amicalement 😉

  • Membre Inconnu

    Membre
    23 février 2018 à 15 h 26 min

    Bonjour Carole.

    Les mots parlent! En te lisant, je descelle une personne pleine de sensibilité, d’humanité, de questionnements… avec aussi, son lot de souffrance.

    Ici, tu verras, il y a beaucoup de bienveillance, et d’entraide, j’espère que tu t’y sentiras bien!

    Bienvenue

  • carole

    Membre
    23 février 2018 à 21 h 36 min

    Merci, c’est adorable à vous, j’espère m’y sentir bien et inconsciemment j’ai dut le sentir sinon je n’aurais pas prit le risque de me confronter je crois.

    La souffrance c’est juste et ce juste est presque injuste ! Lol ! de ce demander comment fonctionner au quotidien avec cet hyper tout qui lit entre les lignes, qui écoute plus le processus que le contenu… etc mais qui doit taire cela, pour ne pas apeurer

    J’ai la chance d’être coach, une formation tardive audacieuse, un cadeau que je me suis autorisée à me donner, je peux sous couvert de mon “costume de travail”, décortiquer et laisser libre court à ce que je contient pour apporter cette vision aiguisée à l’autre.
    L’autre versant de ce métier que j’ai choisit, c’est se spécifier dans les mécanismes cérébraux (dont je suis friande à la base), c’est magique de découvrir les mécanismes humains, mais, car il y a un mais, cette nourriture, nourrie justement son prorpre cerveau boulimique et là ce n’est plus l’image que l’on perçois, mais comme dans un ordi, des 1 et des 0. Et comment calmer cette vision dans un quotidien ou il la simplicité est là et qu’il n’ai aucunement besoin de regarder derrière le mot ce que l’autre exprime pour de vrai.

    Je me retrouve également ici, car j’ai épuisé ma psy, je l’ai “dépassé” ou “débordé”, j’ai ce pouvoir là, il pourrait être magique, et je peux tel harry potter apprivoiser ce pouvoir pour ne plus le retourner contre moi, mais le gros frein, l’énorme et gigantesque frein, c’est la peur de la solitude.

    Quand on ne se sent déjà pas de ce monde, perdre ne serait-ce que le lien avec sa boulangère c’est ce dire ok, comme le petit prince, j’ai besoin d’un serpent, je dois rentrer chez moi.

    Merci à vous de me permettre d’écrie cela, et je pourrais écrire des romans entiers sur tout le paradoxe du don, du pouvoir magique et de ces multiples effets et la procrastination qui en résulte tant le peur du rejet et de la solitude exacerbe l’insensé d’être dans ce monde.

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