besoin d aide svp

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    6 novembre 2023 à 4 h 27 min

    L’allopensance est le contraire de la normopensance dont c’est la rareté des idées & opinions. Ça ne concerne pas le fonctionnement de la pensée elle-même ni le câblage cérébral bien que c’en soit une conséquence·
    Donc oui ça reste assez imprécis par son essence mais on peut estimer le taux de normopensance ou d’allopensance d’une personne quand on la connaît bien : par exemple moi je pense avoir 95 % d’allo- minimum & 5 % de normo- maximum· ˙

    Pour schématiser un sujet normopensant adhère @ la pensée de groupe dominante de la masse & ses théories communément acceptées, un sujet xénopensant adhère @ des pensées de groupe & théories alternatives ou en marge {il y a pas mal de tels individus ici} & un sujet néopensant se construit totalement un système de pensée individualisé·
    Moi ça doit être 75 % de néopensance, 23 % de xénopensance & 2 % de normopensance — je suis un peu moins généreuse finalement·

    La créativité n’est pas tout @ fait la même notion·

    Au-dessus de la pensance il y a le mode de construction du système de pensée comme je l’avais expliqué du temps de Norbert : pour simplifier énormément il peut surtout être rationnel ou associatif – mimétique, plus il sera rationnel [on cherche la logique & le sens] plus cela aboutira @ un niveau élevé de néopensance & plus il sera mimétique [on reproduit ce qu’on observe chez le plus grand nombre] plus cela aboutira @ un niveau élevé de normopensance.
    Là on se situe au niveau du processus de création des voies de la pensée ou disons du pré-marquage [il doit y avoir un meilleur terme] comme quand une machine va préparer les pistes de ski.

    Encore au-dessus de ce mode de construction on trouve les considérations neuropsychologiques donc là on va regarder ce que j’appelle avec pertinence ‾le neurotype‾, les troubles divers etc qui feront pencher la balance vers plus de rationnalité ou plus d’associativité & de mimétisme.

    Par conséquent les personnes neurotypiques seront beaucoup plus souvent normopensantes & celles neuroatypiques beaucoup plus souvent allopensantes, mais ça n’a rien de systématique justement car ces niveaux s’imbriquent & que pas mal d’influences peuvent intervenir @ chaque niveau.

    Quant @ la pensée divergente ou convergente ce n’est là qu’une qualification de la qualité de la pensée si j’ose dire, c’est un jugement de valeur & une considération lointaine & imprécise qui ne traite pas du processus de la pensée lui-même donc indigne d’une étude sérieuse concernant la pensée. ‾Indigne‾ est vraiment l’adjectif qui me vient quand je vois des gens promouvoir cette notion puisque ça nivelle par le bas.

    J’ai créé une ressource sur mon site dédiée uniquement @ ce processus de pensée qui prend en compte le type d’information, la multidimensionnalité ou non etc… Y compris donc cette histoire de pensée en arborescence ou en réseau qui @ mon sens n’a rien à voir avec la pensée divergente car il s’agit d’une caractéristique essentielle de la pensée qui donc en décrit une part du fonctionnement avec précision : la manière dont les briques élémentaires de la pensée & de la perception s’enchaînent dans le temps. C’est autrement plus intérêssant que de discriminer une démarche mentale entre la convergence & la divergence ce qui n’apporte rien.

    Donc voilà pour récapituler il faut distinguer
    1 le niveau cérébral étudié par la neuroscience que tu viens de mentionner,
    2 le niveau du profil psy- qui relève plutôt de la neuropsychologie & de la psychiatrie,
    3 le niveau de la construction de la base de donnée mentale – sémantique alias ‾système de pensée‾ qui se fait surtout au début de la vie & @ un degré toujours plus faible @ mesure qu’on grandit,
    4 le niveau du processus courant de la pensée qui est permanent sauf lors du sommeil profond non-pathologique
    & enfin 5 le niveau des idées & opinions personnelles donc de la mémoire.

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    9 novembre 2023 à 13 h 56 min

    @possesseusedelultimeconnaissance

    Je me suis mal exprimé.

    Une pensée originale (dans le sens de nouvelle, qui s’affranchit d’un paradigme communément admis), à mon sens, c’est la créativité.

    Je la distingue de l’intelligence “pure” dans le sens qu’être capable de manipuler des équations d’un degré d’abstraction extrême ne fait pas de vous un génie des mathématiques, ni même un chercheur correct.

    On peut, par exemple être ingénieur, avoir ces compétences mathématiques, et voir sa créativité s’exprimer dans la résolution de problèmes techniques plutôt que dans l’exploration des mathématiques pures.

    Ou fabriquer des algorithmes de micro-trading pour les banques…

    Je note que une créativité fabuleuse peut être associée à un qi parfaitement dans les normes, l’activité artistique virtuose ne me semble pas réservée aux neuroatypiques et en tout cas, pas qu’aux hqi 😂

    Pourtant cette créativité est bien le fruit de notre cerveau, à l’image de l’intelligence, mais il semble qu’elle fonctionne totalement différemment.

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    9 novembre 2023 à 14 h 08 min

    Je vois ça comme ça:

    L’intelligence est une ressource tout de suite disponible, “rapide”.

    La créativité est une ressource lente, qui mûrit par la répétition de la stimulation de l’intelligence dans des secteurs cognitifs divers.

    C’est mon ressenti, il n’y a aucune validité scientifique sur le processus que je décris, mais les recherches récentes en neuropsy semblent en effet distinguer intelligence et créativité.

    Ça sous entendrait que le hpi est très créatif et le tsa moins, tu dois te situer entre les deux, ou, très créative dans tes sujets de prédilections et très “rigide” avec ceux qui t’indiffèrent ou t’agacent.

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    10 novembre 2023 à 5 h 52 min

    On n’est pas très loin d’être d’accord.

    Pour schématiser on pourrait dire que la créativité soit la capacité @ penser de manière non-commune pour aboutir @ des résultats originaux & que l’intelligence soit la capacité @ penser de manière dense, précise, exacte & opportune.

    Il m’a toujours paru naturel que ce soit deux facultés non-liées, deux propriétés de l’esprit indépendantes donc je ne l’ai probablement jamais précisé, je n’ai jamais rien vu qui sous-entendrait le contraire ou le mettrait en question, d’ailleurs je ne sais même pas pourquoi on en est là @ en parler.

    Par contre il est important de distinguer la créativité & l’inspiration. La première ne fait pas forcément appel @ la seconde mais la seconde est la meilleure source qui soit pour la première.

    L’inspiration c’est quand toute une création nous arrive presque pré-mâchée comme si elle venait depuis l’extérieur, on n’a aucune maîtrise là-dessus.
    La créativité on l’a tout le temps en nous bien qu’elle ne s’exprime pas toujours autant, elle peut nous permettre de trouver des astuces pour améliorer notre quotidien ou performer dans nos activités…
    Mais les grandes créations dans les films, musiques, œuvres littéraires voire traités aussi bien que dans les modèles mathématiques ou les grandes théories physiques viennent de l’inspiration.
    L’inspiration nous apporte une grande idée déjà très construite voire toute faite & nous vient quand on ne l’attend point, parfois elle se répète durant des mois & des années alors que chez d’autres elle n’arrive qu’une ou deux fois dans la vie…

    Pour prendre mon propre exemple j’ai été très prolifique musicalement & textuellement pendant la première partie de ma vie, j’ai dû écrire une centaine de chansons dont une grande partie avec musique originale, puis quand j’ai attaqué la transition de sexe ça a fait comme si un canal se refermait assez vite & @ part deux au tout début je n’ai plus jamais rien composé. Par contre j’ai davantage écrit d’histoires ou de récits courts émotifs.

    Au collège j’attendais avec impatience ma prochaine salve d’inspiration qui pouvait nourrir mon monde intérieur pendant des mois avec plein de sous-produits dérivés comme des dessins, des jeux, des sous-histoires à raconter, des citations & plein de choses à faire vivre en soi… Presque une (sous-)culture complète. & j’en ai eu beaucoup comme ça pendant mon enfance & ma pré-adolescence dont certaines qui me fascinent presque autant. Maintenant [adolescence] j’ai le cerveau très dégradé depuis une chirurgie au point de n’avoir plus beaucoup d’inspiration, de grands troubles de l’attention & de l’humeur, un état ressemblant @ celui d’un légume avec grande faiblesse physique & de ressentir un puissant malaise émotionnel en écoutant un certain nombre de musiques ainsi que la perte de goût d’en rechercher ou écouter & même le silence sonore intérieur la plupart du temps [car toute ma vie j’avais eu une musique ou une autre qui tournait en boucle en moi en permanence & ça s’est même éteint tant mon cerveau a pâti] mais j’ai sauvé une partie de tout cela par des procédures biochimiques trop longues à développer pour le moment & j’ai parfois des sortes des flashs de clairsavoir qui m’expliquent en détail le fonctionnement de certains processus de l’esprit ou de la conscience & le reste du temps c’est mon don de conscience autolucide qui m’en dévoile des pans entiers d’où mes nombreuses publications dans ce domaine certes passionnant (sans cette passion mes flashs ne porteraient pas sur ce domaine). Ma télépathie en a été très dégradée aussi évidemment — je n’ai probablement pas 20 % de ce que je peux faire.

    Pour en revenir @ l’inspiration je connaîssais un autre autiste lui non-surdoué qui avait aussi cette particularité de fonctionnement @ salves riches & plus ou moins régulières tous les quelques mois mais ça ne semble pas s’étendre @ tous les sujets.
    C’est sûr que c’est autre chose que la jeunesse abrutie de maintenant aux cerveaux défoncés par l’abus de smartphones depuis un âge trop jeune & qui n’a pratiquement aucune intériorité — ce que je vois comme une maladie responsable d’une partie des maux de la société l’imagination étant si importante pour le développement & les écrans la détruisant·

    Beaucoup de grand[e]s aut|rice–eur|s ou grand[e]s musicien[ne]s ont l’impression que des esprits supérieurs leur communiquent leurs créations & c’est vrai que de mon point de vue qui l’ai vécu ça fait comme une connection avec une autre partie du versant informationnel de l’univers que celui de notre propre psychisme [regardez le schéma de mon modèle]. Je suis d’avis qu’aucune de nos grandes créations ne nous appartienne & que cela vienne d’ailleurs, nous ne sommes que des récepteurs· C’est particulièrement marquant pour les artistes qui rêvent des musiques originales toutes faites & les retranscrivent @ leur réveil… N’était-ce pas le cas d’auteurs-compositeurs-interprêtes dans les années 1980 ¿ Je l’ignore mais par là en tout cas : ma mère a bien ouï cela venant d’artistes interrogés. C’est mon cas aussi pour les plus belles de mes œuvres que j’ose @ peine considérer comme miennes mais @ notre époque aucune chance de voir cela @ nouveau·

    Je ne pourrai sûrement plus répondre @ cette discussion @ l’avenir car retrouver le message initial seul me permettant de répondre devient trop long & fastidieux. Si vraiment besoin il faudra que je te transmette une réponse autrement & que tu l’y ajoutes en précisant qu’elle soit de moi·

Page 2 sur 2

Connectez-vous pour répondre.