[hhspirit]

Bonjour,

pour ma part, j’ai longtemps cherché à être heureux en lisant des livres de philosophie, développement personnel, suite à un mal-être indéfini, confus quant à son origine, si ce n’est qu’il s’exprimait par des insatisfactions dès lors que des problèmes surgissaient.
J’ai été aidé par ces livres. Puis j’ai lu ces livres:
– Thomas d’Ansembourg: Du Je au Nous. Le meilleur de soi au service de tous,
– Guy Corneau : le meilleur de soi
– Christophe André: Méditer jour après jour, qui m’ont beaucoup aidé. J’ai pris conscience petit à petit de l’importance de l’intériorité (et des deux parties que l’on possède en nous : le personnage et l’Etre essentiel) et de la pleine conscience.
Cette pleine conscience (observation de ce que je fais, dis, de comment je me comporte, de la manière dont je gère mes émotions) m’a permis de mieux me connaître.
Moi qui ai une nature cérébrale, qui intellectualise tout, je me mettais à accueillir les émotions des moments difficiles. En parallèle à cela je tenais un journal et je tenais un cahier de réflexion qui m’avait amené à mettre la joie comme moteur de la vie.

Je veux aussi vivre une vie totale car la spiritualité, est selon moi une attitude, qui doit être au service des domaines dans lesquels nous sommes impliqués.
Ainsi, il faut avoir aussi clairement définis nos attentes, nos désirs et notamment dans les domaines souvent importants: vie amoureuse, familiale, vie professionnelle.

Régulièrement je garde à l’esprit et je célèbre ce que j’ai appelé les cinq piliers:
– la joie d’être en vie et en bonne santé
– la joie d’éprouver l’ensemble de mon être en symbiose avec l’Univers
– la joie de vivre chaque instant, sans a priori, de savourer son caractère toujours nouveau, toujours inconnu, toujours potentiellement surprenant (enchantant ou dérangeant)
– la joie d’agir pleinement, intensément, avec bonté dans tous les domaines de ma vie
– la joie de participer et de contribuer à la création d’un monde humaniste, fraternel

Cependant, je crois que l’aspect fondamental est la quête par soi-même de son bonheur, qui est affaire non seulement d’âge (on n’a pas les mêmes priorités, désirs, responsabilités selon les périodes de la vie) mais aussi de l’émergence de la manifestation de son Etre essentiel.

Voilà ce que je voulais partager.

Olivier

[peche]

Merci pour cette réponse riche, Olivier. Cela donne matière à réflexion… enfin méditation plutôt 🙂
Cela rejoint pas mal de choses que je ressens aussi. Par rapport à ta liste de lectures, j’ai seulement lu un livre de Guy Corneau (Victime des autres, bourreau de soi-même) mais le titre du livre d’Ansembourg est très prometteur. Je suis persuadée que lorsque l’on fait quelque chose de vraiment bien pour soi, c’est aussi bon pour tout le monde et réciproquement. C’est même une manière de jauger si l’on est sur la bonne voie.
Ma difficulté à l’heure actuelle, ce n’est pas tant de me reconnecter à moi-même (à mon Etre essentiel, si tu veux) mais de côtoyer des gens qui font la même chose et qui ne vont pas me tirer “vers le bas”, vers le côté obscur de moi-même 🙂
Merci
Pêche

[Membre Inconnu]

Hello,

Pour ma part j’ai expérimenté la méditation. Le seul effet que j’ai obtenu pour l’instant c’est d’avoir ressenti des fourmillements dans l’hemisphere gauche du cerveau à plusieurs reprises. Avez-vous déjà eu ce genre de ressenti ?

[peche]

Bonjour,
Le fourmillement dans le cerveau, ça ne me dit rien, j’ai jamais senti. Mais le fourmillement tout court dans le corps, c’est une manifestation d’une forme de méditation, selon Eckhart Tolle (plein de videos sur internet). Il appelle ça sentir le “Inner body” – ressentir le corps intérieur, avec notamment des sensations de chaleur, fourmillement…

[Membre Inconnu]

D’accord ! J’ai lu le moment présent mais je ne me rappelle pas de ce passage. J’ai lu aussi que ça pouvait être un signe d’autoguérison par la pensée…

[peche]

C’est vers le milieu du livre 🙂 Autoguérison, oui certainement mais je dirais que c’est plus la méditation que la pensée qui guérit…

[hhspirit]

Merci pour ta réponse.
Si tu es suffisamment connectée à toi-même, tu “devrais” repérer dans les gens que tu côtoies les personnes qui te tireront vers le bas.
Il est évident que les relations interpersonnelles sont plus ou moins compliquées selon leurs natures: plus l’affectif s’en mêle plus il est difficile de nouer des relations justes.
Une manière de connaître des relations “saines” est la communication non violente. Et une bonne approche et une idée de ses applications peut être la lecture du livre de Marshall Rosenberg: les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs).
L’ultime manière de pouvoir ne pas se laisser tirer vers le bas est une connaissance approfondie de soi-même. Mais c’est une quête éternelle car on se connaît de plus en plus au travers des relations que l’on fait, des expériences que l’on vit. Et comme on en fait toujours, si notre vie est riche : on se découvre toujours. Enfin, il y a quand-même un moment où l’on ressent “une certitude profonde de valoir en soi” expression d’un livre que j’ai beaucoup apprécié: l’arc-en-soi de Denis Pelletier.
(il n’est plus publié mais on le peut trouver sur divers sites)
Un outil intéressant, complémentaire à la méditation de pleine conscience est la réflexion sur soi et notamment ces deux questions:
à ce moment, dans cette situation, dans cette relation: qu’est-ce que je veux? qu’est-ce que je peux?

Bonne aventure dans cette vie qui peut devenir merveilleuse si l’on acquiert de plus en plus, une certitude profonde de valoir en soi, un amour de la vie (indépendamment de soi), une envie de vivre
sa vie et une confiance en la vie.

Olivier

[hhspirit]

La réponse précédente était pour le message de pêche du 15 août.
Olivier

[Membre Inconnu]

Je rebondis sur ce topic car j’ai récemment lu beaucoup de livres qui encouragent à la méditation, à la pleine conscience, à s’éveiller, au lâcher prise, à laisser les choses arriver. Il faudrait vivre l’instant présent, ressentir la paix, “être” tout simplement, bannir de l’esprit nos pensées trop analytiques et négatives, trop dans le passé ou le futur, trop dans le désir, le manque, l’addiction, et être moins dans le mental qui est souvent un ennemi car flatteur d’égo etc.

Pourtant je n’arrive pas à m’en défaire. Mon mental est beaucoup trop envahissant et je ne suis pas capable de le mettre sur pause ou de bannir les pensées négatives. C’est un “problème” typique des HP, globalement. Donc ma question est : n’est-ce pas beaucoup plus compliqué de pratiquer avec succès la méditation quand on est HP ? Quels sont vos conseils ?

[Membre Inconnu]

Aceventura ! (le détective animalier !)
A titre informatif, je te recommande de lire la page wikipédia sur la méditation.
Pour ma part, sans jamais avoir été ni dans aucune secte ni dans aucun mouvement religieux, j’ai été amené à pratiquer depuis fort longtemps.
Et je peux dire une chose, c’est qu’on en (re)découvre toujours.

Concernant l’expression de ton problème, autant justement utiliser tes capacité de HP et méditation :
– pensées négatives ? postes toi la question des “pourquoi”. Si tu as du mal tout seul, un interlocuteur éclairé (et optimiste aussi) peut t’aider à trouver des bonnes réponses. Évidemment, les “pourquoi” diffèremment selon le typez de pensées négatives. Par exemple, “pourquoi je me sens mal ?” “Y a t il un problème ?”, “si oui lequel ? comment le résoudre ?”, “si non, alors tout va bien !”.
– mental envahissant ? il suffit de se concentrer (méditer, donc) sur un objet d’attention particulier. Un truc tout bête, et qui est recommandé il me semble, c’est de se concentrer sur une partie du corps, la respiration et les poumons par exemple. Inspirer en écouter, percevant, ressentant l’air qui s’engouffre, traverse sinus et/ou gorge, trachée, et remplie les alvéoles pulmonaire … puis expirer et suivre le cheminement inverse, c’est à dire les poumons qui se vident, remontant les voies respiratoires pour s’extraire et retrouver l’air extérieur. Se concentrer quelques minutes ainsi, ou jusqu’à ce ne plus penser à rien d’autre.

Il existe milles autres pistes, et parfois ouvrir un bon livre fonctionne aussi, ou dessiner, ou écrire, ou écouter de la musique (et se concentrer dessus) … Oui, ce sont des formes de méditation si on se concentre activement dessus.