Pouvoir et puissance des mots – savoir faire et recevoir des compliments

  • Pouvoir et puissance des mots – savoir faire et recevoir des compliments

    Publié par Membre Inconnu le 2 juillet 2020 à 11 h 51 min

    Généralisation sur la critique et le compliment :
    La vie entourée de nos congénères implique parfois (souvent ?) la mesure et l’appréciation de chacun d’eux sur une tâche ou un travail réalisé. De fait, s’il est toujours appréciable et nécessaire d’émettre certaines critiques lorsqu’il y a nécessité et besoin d’amélioration, il est aussi nécessaire de qualifier positivement, au travers d’appréciations ou compliments, lorsqu’au contraire la réalisation apporte quelque chose de bon et d’utile.

    En d’autres termes : c’est bien de dire ce qui ne va pas, mais c’est mieux de dire ce qui va bien.

    Avez vous tendance à trop critiquer en oubliant de complimenter ?

     

    Prendre de bonnes habitudes, faire le tri, bien mesurer, évaluer, rester réaliste :

    Parallèlement, comme les habitudes s’ancrent assez vite dans le train train quotidien, il faut pratiquer afin de prendre les bonnes habitudes.

    Ainsi, je vous propose, pour pratiquer donc l’analyse et la critique négative et positive, d’expérimenter sur n’importe quel sujet de votre choix, afin d’en extirper le mauvais mais surtout le bon. Car c’est ce dernier qu’on oublie trop souvent.

    Dans cette analyse, il y a possibilité d’intégrer plusieurs points de vue : le point de vue individuel (le soi) le point de vue collectif (l’ensemble), et le point de vue absolu (en désanthropomorphisant par exemple).

     

    Savoir dire merci :

    Et parce que les compliments, félicitations pour le travail accompli (de préférence bien fait), nous font du bien, j’en profite pour remercier les participants faisant preuve d’abnégation et d’efforts constants pour ne pas laisser les émotions intra-personnelles (humeurs du jour par exemple) empiéter sur le bien être collectif.

    Enfin, un merci au maître des lieu pour nous accueillir sur le site web qu’il fait héberger, et faire en sorte que celui fonctionne au mieux pour notre plus grand plaisir.

    Un compliment par écrit est un peu comme un sourire.

    Membre Inconnu a répondu il y a 4 années, 2 mois 1 Membre · 4 Réponses
  • 4 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    2 juillet 2020 à 12 h 59 min

    @Neba vous aurez compris que “Pouvoir et puissance des mots” est le sujet principale, et “savoir faire et recevoir des compliments” la sous partie qui nous intéresse ici. La question n’est pas “récompense” ou “punition”. Mais bien es mots employés pour indiquer, à titre informatif, ce que l’on pense d’une situation.

    Je trouve en effet que la tendance général est à la critique égocentrée un peu trop vive et rapide, sans jamais offrir de porte ouverte vers d’autres interprétations possibles. (oui on peut aussi parler de fenêtre et murs, ou tout autre objets d’orientations et cheminements ou déplacements) Et surtout pas, grand Dieu, le moindre compliment ! Ce qui est un peu triste en soi, car reflétant de la tristesse et de l’incapacité d’aimer d’une personne incapable de reconnaître le beau, mais au contraire perpétuellement concentré sur ce qui ne va pas.

    Il suffit parfois d’un regard vers le firmament étoilé pour que tout prenne une nouvelle dimension.

  • Membre Inconnu

    Membre
    2 juillet 2020 à 14 h 05 min

    @Neba la CNV est un autre sujet sur lequel je ne souhaite pas “m’attarder”.

  • Membre Inconnu

    Membre
    2 juillet 2020 à 18 h 21 min

    Dans le fait de ne pas regarder au-delà du sens que vous donnez aux mots
    “critiques” et “compliments”, vous ne vous permettez pas de voir que
    “la critique” est “une punition” et “le compliment” est “une
    récompense”.

    Il existe des critiques élogieuses aussi. En appliquant la signification synonyme d’évaluation.

    Pourquoi la critique serait elle une punition ?

    Et le compliment une récompense ?

    Je comprend que l’on puisse le considérer comme tel. Mais est ce vraiment le cas ?

    Ne plus émettre d’évaluation, cela n’équivaut il pas à renoncer à s’exprimer ? Dès lors, si cessation des communication, où cela peut il nous mener ? Sans compter le “laisser faire” puisqu’on ne peut plus rien dire ? Et là, on laisse la place aux irrespectueux de ces règles qui eux n’auront aucun scrupule à critiquer d’un côté pour affaiblir l’opposant, et complimenter d’un autre pour obtenir quelque chose en retour.

    C’est pour cela que j’ai mis en évidence l’idée de “savoir donner” tout autant que “savoir recevoir”.

    C’est aussi pour cela que j’ai parlé de trois points de vues : subjectif, objectif et absolu.

    Et là aussi il s’agit plus d’un exercice, que d’une façon de faire générale.

    Prendre l’habitude. Que cela devienne réflexe. De savoir donner et recevoir. En justes dosages.

    Je reste incertain quand à la méthode CNV. Si on cherche à imposer à l’autre, alors cette communication “non violente” devient “violente”. Sans compter le côté infantilisant.

    Je pense que la plupart du temps on cherche juste à être soi (sans forcément l’expliquer), à communiquer comme on aime le faire : de façon simple et efficace. Le plus facile serait de trouver des personnes communicants de la même façon. Le plus enrichissant serait d’apprendre différents modes de communications. On pourrait parfois se retrouver à dire “défi accepté !” tant parfois l’écart semble infranchissable et irréconciliable. Être soi étant parfois à tort considérer comme “être sans effort”. Car justement, au prétexte qu’on pense communiquer d’une façon qui ne nous est pas familière, on pensera “je ne suis pas moi en m’exprimant de la sorte”. Mais pourtant on peut s’exprimer de cette façon inhabituelle. Il y a cette dimension “temps”. Passé, présent et futur. Puisque je m’exprime d’une certaine façon, alors c’est ma présente façon de m’exprimer, et ainsi je suis moi en m’exprimant de cette façon. Si être soi (chercher, donc, la facilité) équivaut à créer du tort autour de soi, ne vaut il mieux pas, alors, opter pour un autre “soi” ? Un soi qui apprendra, expérimentera et pratiquera une autre forme de communication. Alors “l’ancien soi” ne sera plus le “soi présent” en sa façon de communiquer. Et on pourra toujours décider de quel “soi futur” on tentera d’être. Acteur de la vie. Choisir lorsqu’on peut choisir. Après tout, les liberté sont assez mince, alors pourquoi s’en priver ?

    Pour revenir brièvement avec critique et compliment, le problème survient lorsqu’on a trop de l’un ou de l’autre. Ou même lorsqu’il ne sont aucunement justifiés. Quelqu’un qui insulte à tout va sur un forum, qui se montre odieux, le complimenter en clamant “oh je le trouve drôle et charmant ! continuez ainsi l’ami !” est une façon de l’enfoncer un peu plus dans ses erreurs. Et au contraire agresser un individu lorsqu’il tente de se montrer utile, même si maladroitement, et surtout l’accuser d’hypocrite alors qu’il cherche à se montrer sincère, c’est finalement une façon de “tuer la bonté”. Ainsi, pour toute critique, pour tout compliment, il faudra que celui ci soit motivé par la sincérité, et ce qu’il y a de plus louable à rechercher dans les échanges humains. Ce qui s’appelle aussi “apprendre à construire le monde ensemble”. Chercher à solliciter le meilleurs en chacun. Ce qui ne garanti en rien d’y parvenir. Mais qu’est ce qui est le plus louable, le plus souhaitable, après tout ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    2 juillet 2020 à 18 h 25 min

    Par exemple, autre sujet mais étroitement lié : n’avez vous pas remarqué que certains médias (TV, radio, web …) mette en scène l’agression verbale, l’humiliation, les insultes, comme si c’eut été la meilleure des choses à faire ? Plus ou moins, avec toujours une pseudo morale qui laisse poindre son nez assorti de fausse honte et propos du type “Ah mais non, ça il ne faut pas le faire”. Les mots rabaissant deviennent bon, et tout ce qui est vertueux devient vil. N’est ce pas là une forme de perversion ? Et de penser que, de nos jours encore, les jeunes se laissent bercer et éduquer par cette purée d’informations douteuses.

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