Et la solitude, dans tout ça ?


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  • bagayaga

    Membre
    26 décembre 2019 à 22 h 47 min

    @RoseDesVents

    Oui je comprend. J’en reviens aussi. Mais pour mieux m’entourer de solitude^^ 

    Je garde mes quelques amies très chères de passage, les discussions ici et là avec des Hp,qui sont de loin mes favorites, même si des fois cela est très prenant et usant. Et le reste ma solitude chérie^^ Bonne soiree à toi aussi! 

    @amonk

    Voilà celui que j’avais perdu de fil. 

    Un amoureux au diapason^^ Eh bien après huit ans avec un homme où j’ai du vraiment composer. Je me l’étais imposé. Je voulais être normale. 

    Eh bien je suis en phase de renaissance active et découverte de mon moi profond. Et comme nous faisons connaissance, j’aurai du mal à faire des concessions. 

    Je l’avoue. Et c’est sûrement pourquoi je ne tombe plus amoureuse. Et que j’éconduis mes prétendants un à un. Tu as sûrement raison. Mais pour l’instant je ne suis pas prête je pense. Merci pour ce chouette retour!

  • amonk

    Membre
    26 décembre 2019 à 22 h 55 min

    @bagayaga

    C’est rigolo, car je n’étais pas friand de contacts. Peu me suffisait.

    Puis on m’a fait un peu découvrir ce que j’appelle le “monde social” où l’on découvre des personnes amies d’amis.

    J’ai un peu de mal avec les “contacts éphémères”, mais j’apprends petit à petit.

    Je comprends le temps pour s’ouvrir. Je suis un peu dans ce cas et plein de facteurs entrent en jeu, je n’ouvre qu’un peu, parfois.

    L’écoute, c’est important : peu de gens savent écouter.

    Ça fait un sacré chemin, tout ça. Je suis d’accord, cela prend du temps. Et demander de l’aide, c’est tout aussi compliqué pour moi ! J’ai appris à le faire une fois. Et une autre fois, personne n’a pu être présent (donc, renfermement). Plutôt que naissance, j’appelle cela une “re-naissance”. Cela ne signifie pas pour autant tout ‘tuer’ chez son ancien ‘soi’. Des amis m’avaient fait des remarques : un peu délaissées au début, certaines se sont avérées exactes ensuite ^^

    Je comprends très bien : je suis pareil : peu de téléphone (idem pour les prises de rdv à faire par téléphone; sauf certains cas).

    Contrairement à beaucoup, j’ai toujours fuis les colocations. J’aime bien avoir un “point de chute” où je peux me ressourcer.

    Du coup, à lire tout cela : est-ce qu’on peut dire qu’une sociabilité trop envahissante a mené à une solitude acceptée et salvatrice ?

    C’est une séparation qui t’a révélé qui tu étais ?

    Entre-temps, tu postes la suite qui répond à ma dernière question !

    Je pense que je comprends que pour cela, il te faut donc du temps : c’est génial, prends le, ce temps, pour découvrir ton moi profond. Ce sera la plus belle rencontre de ta vie !

    Avec plaisir pour les retours. J’essaie d’apporter un maximum d’objectivité (et pas que, puisque j’explique quelques cas personnels, il est vrai, donc subjectif; grrr, auto-analyse…). Parfois, c’est des discussions informelles dans des forums qui peuvent fournir des outils pour ouvrir plein de chemins à plein de gens ^^

    @RoseDesVents

    Ahah, j’ai sûrement trop écrit ^^

    Tiens, ça me fait penser que j’avais oublié un point : pourquoi je dis de régler ses propres problèmes ? Tout simplement car un zèbre a tendance à vouloir aider les autres. Or, s’il se place comme un sauveur dans le triangle de Karpman, cela peut ouvrir de mauvaises portes.

    Good evening @ll 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    27 décembre 2019 à 21 h 11 min

    personnellement pour me répondre quand à mon tour je me suis posé la question” faut il continuer à aimer en sachant qu’en même temps, ça fait mal ou gêne…”, je me suis fait la réflexion que le même oxygène qui nous fait vivre, lorsque nous le respirons contribue grandement au vieillissement de nos cellules et ainsi nous tue à petit feu…faut il pour autant ne plus respirer?

    J’ai donc convenu avec moi même que l’amour était mon oxygène et tant pis pour l’usure…

  • Membre Inconnu

    Membre
    28 décembre 2019 à 18 h 37 min

    Hello Adrien, 

    J’aime beaucoup ta réponse, jolie image! 

    Pour ma part, je reste convaincue que l’amour qu’on se porte à soi-même, surtout après avoir été en contact avec des personnes toxiques (comme l’a aussi mentionné @amonk), reste une armée infaillible qui permettera des relations stables et peut être à ”limiter la casse” lorsqu’on souffre en amour… 

    Bonne soirée

  • Membre Inconnu

    Membre
    28 décembre 2019 à 21 h 21 min

    Bonsoir, je me permet de donner mon avis sur ce sujet intéressant.
    La solitude est quelque chose sur lequel j’ai beaucoup réfléchi, y étant moi même particulièrement confronté, je vais tacher de t’apporter des réponses au plus proche de ce que tu pourrais chercher.
    Il me semble que dans ton cas, ce sont tes émotions particulièrement fortes qui posent problème et mènent au paradoxe dont tu parles. Tu es à la fois tentée de t’approcher de certaines personnes et lier des relations avec elles, mais d’autre part, tes expériences te font craindre la manière dont la personne avec qui tu souhaites créer un lien va répondre.
    Pour te sortir du ‘cercle vicieux’ que tu t’es formé, je pense qu’il faut que tu adopte une approche différentes vis-à-vis des personnes avec qui tu souhaites te lier. Ce n’est pas toujours facile pour tout le monde de faire face à un désir de nouer une relation sincère et profonde, c’est quelque chose qui peut faire peur.
    Je pense qu’en tentant de nouer une relation plus simple, où tu te prends moins la tête, avec plusieurs personnes pour éviter que tu ne t’attaches démesurément et retombe dans ce cercle.
    En privilégiant la quantité de relations à la force de celles-ci, tu seras plus à même de construire des relations dans lesquelles chacun de tes camarades sera en mesure de répondre, et tu pourras toi aussi apprendre à contrôler davantage tes émotions et ensuite pouvoir créer une relation plus profonde et stable avec quelqu’un qui pourra te le rendre.

    J’espère avoir répondu au problème initial, j’ai un peu de mal à m’exprimer compte tenu des différents éléments importants et des nuances à apporter, j’ai tenté d’être concis. J’avoue préférer le format de discussion plutôt que de rédaction.

    En ce qui concerne ton dernier message, je ne pense pas que l’amour de soi soit une arme réellement infaillible. Il s’agit, plutôt que d’une arme, d’un bouclier qui peut se montrer d’autant plus fragile qu’il est difficile à réparer une fois abîmé. Une perte plus ou moins violente de confiance en soi peu l’ébranler. D’autre part, le replis sur soi diminue les repères. Les repères extérieurs se font de plus en plus rare et on peut ainsi beaucoup perdre en lucidité et perdre la notion de réalité.
    Je pense donc que la solitude n’est pas un bon remède, juste une parade parfois utile. Le mieux étant selon moi de continuer d’entretenir des liens, même a priori futiles, avec des gens.

  • Membre Inconnu

    Membre
    28 décembre 2019 à 22 h 03 min

    Merci pour ce point de vue intéressant Arthur. Il est clair que ces relations futiles ont au moins pour elles l’avantage de ne pas entraîner de souffrance après- coup ! 

    Tu m’as néanmoins mis en miroir une erreur que j’ai du faire dans la présentation du problème , aha. En fait, tisser ces liens superficiels à défaut d’autres plus authentiques, c’est ce que j’ai fait, et pendant un temps important! La personne toujours sympathique, souriante, intéressée aux autres, mais vient un moment où le ”fossé” se creuse, et où la soif de quelque chose de plus vrai et fondé sur des bases solides(pour ça il faut se sentir sur la même longueur d’ondes…), Se fait sentir. 

    De nouveau, peut être que le fait d’avoir été en contact avec des gens toxiques a un impact indirect dedans et rend peut être floue la frontière subtile entre l’envie de profondeur intense des HP et le désir d’être reconnu soi-même pour ce que l’on est. 

    Quand je parle d’amour de soi, c’est plus dans le sens decesser de se saboter et croire à des absurdités que des personnes, par exemple de type manipulateur, ont pu nous faire penser sur nous-mêmes…

    Alors, certes, les liens superficiels sont utiles un temps et évitent indirectement une souffrance, mais jusqu’à quel stade? 

    Merci  d’avoir partagé tes pensées 

    Bonne soirée 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    28 décembre 2019 à 22 h 32 min

    Je ne pense pas qu’il s’agisse d’une erreur mais plutôt d’une omission due au format : comme je l’ai dit, je préfère les discussions dans lesquelles on peut poser des questions et davantage prendre connaissance des particularités des situations.

    Je pense comprendre ce que tu peux ressentir dans ce cas. Je déduis de ça que tu dis que parmi les relations ‘futiles’ que tu as créées, aucunes ne t’as semblée apte à être approfondie. Le problème a l’air donc plus complexe puisqu’il s’agit de trouver quelqu’un avec qui tu puisses partager quelque chose de plus fort. 

    La question que je te pose donc est: quelles sont tes attentes à l’égard d’une personne avec qui tu souhaiterais créer un fort lien ?

    D’autre part, tu mentionnes à plusieurs reprises dans tes messages une certaine relation toxique. Cela semble assez important pour toi alors si tu te sens de le partager, je veux bien t’écouter et te donner mon avis.

    J’espère sincèrement t’apporter les réponses que tu cherches, cela me tient à cœur. Si je suis dans l’erreur, fait m’en part et j’essaierai de corriger. 

    Je te souhaite une bonne soirée à toi aussi.

  • Membre Inconnu

    Membre
    28 décembre 2019 à 23 h 09 min

    L’erreur était de mon côté 😉 

    Au niveau des relations toxiques, je les ai mentionnées plusieurs fois c’est vrai, c’est aussi un constat objectif pour avoir connu un petit nombre de HP , sujets à ce type de relations!  Comme si l’empathie surdeveloppee et le désir d’authenticité du HP étaient une sorte d’aimant pour ce genre de personnes.

    Oui, effectivement, j’ai du coup approfondi ce genre de quesionnements voyant que je devais reconsidérer mes attentes comme tu l’as dit 🙂 

    Merci beaucoup de ta proposition, c’est  gentil à toi! Oui, j’ai aussi été touchée par ce genre de personnes, (d’où l’association quasi automatique quand on parle de HP) mais c’est qqchose dont on sort progressivement 

    À plus 😉 

  • pulsar

    Membre
    29 décembre 2019 à 23 h 02 min

    Salut,

    Lire tous vos messages m’a fait penser à une interrogation qui m’a pas mal turlupiné assez récemment : quel lien y a-t-il entre la solitude et l’isolement ?

    Voici le fruit de ma réflexion : on pourrait croire que ce sont des choses assez similaires, sinon identiques, mais à y regarder de plus près, ces deux notions me semblent différentes bien que l’une puisse être la conséquence de l’autre.

    Il y a deux types d’isolement : celui qui est d’ordre physique (au sens de géographique), et celui qui est d’ordre social (“isolement intérieur”). Par contre, il n’y a (selon moi) qu’un seul type de solitude. Cela dit, face à cette dernière, il y a deux types de gens : ceux qui la recherchent et ceux qui la subissent.

    Les premiers sont (toujours selon moi) tout au mieux des ignares qui confondent tranquillité et solitude ; tandis que les seconds ne l’ont pas un seul instant choisie, comme si elle leur était tombée dessus et qu’il en était très difficile de s’en départir.

    C’est malheureux à dire mais ceux qui recherchent la solitude en sont presque à jalouser ceux qui en souffrent et la vivent comme un fardeau !! Quand les premiers finiront par obtenir l’objet de tous leurs fantasmes et qu’ils se prendront en pleine face sa véritable nature ainsi que tout ce que cela entraîne comme conséquences sociales, ne comptez pas sur moi pour aller les plaindre ! Ils ont cherché leur merde, ils l’ont eue. Bien fait pour leur gueule !!

    Ça peut paraître salaud de ma part, mais ces gens qui cherchent à tout prix à être seuls alors qu’ils ont tout pour eux, ça me dépasse. Sincèrement.

    J’ai moi-même subi la solitude puis l’isolement à l’époque du lycée (puis un peu plus tard mais dans une moindre mesure à la fac), et je peux vous assurer que j’en ai eu ma dose ! Pour ma part, ça a commencé le jour où celui que je considérais à l’époque comme mon meilleur pote m’a lâché comme une grosse merde sans que je m’y attende. Je l’ai vraiment pris comme une trahison. Et comme à l’époque j’avais très peu d’amis mais énormément de “connaissances”, je peux vous assurer que ça ne sert à rien de se retourner vers ces personnes car, dans ces moments-là, elles révèlent ce qu’elles sont vraiment : de simples connaissances. Et c’est hallucinant à la vitesse à laquelle on devient transparent (pour ne pas dire invisible) aux yeux du monde, y compris de ceux que l’on cotoyait quotidiennement auparavant.

    Depuis cet épisode qui m’a beaucoup affecté à l’époque, je considère que je n’ai plus que des connaissances plus ou moins proches (et j’en ai beaucoup moins qu’avant). J’ai l’impression de ne plus être capable de me lier d’amitié avec quelqu’un, tout du moins pas d’une manière profonde, même avec une personne que j’apprécie beaucoup. La peur d’être déçu une nouvelle fois, sans doute. Pourtant, j’ai bien senti que certaines personnes essayaient de se rapprocher de moi. Mais quand on porte en nous ce genre de blessures, on ne se laisse pas approcher aussi facilement, comme si on avait érigé une barrière infranchissable autour de nous.

    Et ça se traduit pas un cercle vicieux :

    1. on cherche à s’approcher de quelqu’un alors qu’on est blessé ;
    2. quand on y est parvenu, on ne se livre pourtant pas complètement ;
    3. ce qui produit chez nous une certaine frustration, et chez l’autre une forme d’incompréhension ;
    4. ces deux sentiments finissent par geler la relation ;
    5. la lassitude s’installe de part et d’autre ;
    6. puis l’on finit par s’éloigner l’un de l’autre, ce qui ne manque pas de nous blesser un peu plus : retour au point de départ.

    À force de tourner dans ce schéma, l’énergie que l’on investit à chaque tour diminue à progressivement. Puis vient le moment où l’on arrête de tourner parce que l’on n’a plus ni la force ni le courage d’aller vers autrui. On finit isolé du reste de la société. Cet isolement est terriblement difficile à rompre : aller vers qui ? Comment être sûr que ça ne servira pas à rien ? Et la dépression, cette saloperie pernicieuse, qui en profite pour s’installer durablement pendant ce temps-là sans même qu’on s’en rende compte. Sans parler des personnes nocives que l’on peut croiser et qui sapent allègrement notre estime de nous-même déjà bien mal en point…

    C’est essentiellement pour ça que je ne comprends pas tous ces gens qui recherchent la solitude, quand ils n’en font pas carrément son éloge. Ils ignorent tellement la profondeur des abysses qu’ils prennent pour un paradis ! Si seulement ils savaient ! (Qu’ils y plongent, tiens ! Après, ils sauront !!)

    Bon, je crois que je vais m’arrêter là car je pourrais encore pester contre ces fous pendant des heures. Et en plus, moi qui ne suis pas adepte de la lecture des pavés philosophiques interminables, je me rends compte que je viens d’en pondre un moi-même ! Ce n’est pas pour me rappeler l’adage « faîtes ce que je dis, pas ce que je fais ! »

  • amonk

    Membre
    30 décembre 2019 à 1 h 46 min

    Je vois quelques idées écrites tournant autour d’une “nécessité” absolue d’entretenir des liens et des refus de solitude.

    D’après moi, une telle force d’affirmation de ce refus cache une résonance de problème personnel.

    J’avais aussi pensé à cette dualité “subie/choisie”.

    En revanche, si un schéma de dessine pour “isolement”, pourquoi ne s’applique t’il pas aussi à la solitude, qui est un quasi équivalent dans certaines définitions ?

    Schéma : physique-géographique / social-intérieur. On peut être en solitude sans être humain au sommet d’une montagne (physique). Et se sentir en solitude en plein milieu d’un repas de famille ou d’une foule (social, intérieur).

    Qu’est-ce que la solitude ? c’est en lien avec son soi au contact d’autrui, voire au contact d’autres êtres.

    Qu’est-ce que l’isolement ? c’est en lien avec filtrer, mettre de côté. Un isolement électrique : on “protège” les fils dans une gaine.

    Quand on met une personne à l’isolement, on filtre en général un groupe d’une autre personne. Celle-ci, isolée, se retrouve en état de solitude. Si cette personne n’a pas géré cet état, elle est effectivement alors au status de “solitude subie”.

    Pourquoi ceux qui recherchent la solitude jalouseraient ceux qui en souffrent ? Ce n’est pas très cohérent, de ce que je comprends.

    Pourquoi compter sur toi, @pulsar, pour les plaindre ? Quelqu’un t’y oblige ? As-tu eu une mauvaise expérience pour dire cela ?

    On ressent, au travers des mots et de la ponctuation, une grande douleur sur ce sujet.

    As-tu lu la BD conseillée dans un de mes précédents messages ?

    Quand on a un vide, on a un manque, on a une douleur.

    Chercher absolument le contact des autres pour résoudre ses propres problèmes, c’est comme ce que la BD explique : on prend la pièce de puzzle des autres pour combler le “trou” chez soi. C’est malsain, je pense.

    Tourner en rond dans des schémas qui épuisent, et se demander ensuite “aller vers qui ?”.

    La réponse est pourtant là, a priori : Aller vers soi.

    Comme n’importe quel schéma, quel est le point qui crée tout ? Le point d’origine. L’axe des abscisses et des ordonnées.

    Savoir qui on est et où on est suffit à briser des cercles vicieux puisqu’on sait ainsi, toujours où on se trouve et surtout où l’on peut aller. On ne s’épuise pas si on est en harmonie avec soi-même.

    Chacun est responsable de sa vie. Personne d’autre ne va vivre votre vie à votre place. Et si c’est difficile, si c’est douloureux : ne restez pas isolé, cherchez un professionnel qui connaît mieux ce sujet pour vous aider.

    “Ils ignorent tellement la profondeur des abysses qu’ils prennent pour un paradis !”

    Que ce soit une vision de voir la solitude comme des abysses ne permet pas une telle affirmation énoncée comme une vérité générale. Surtout sans savoir quel a été le parcours d’autrui.

    En développement personnel, le jugement crée la violence. Le langage non violent (CNV) permet de donner son avis, sans émettre de jugement qui peut heurter ses interlocuteurs. Et cela entraîne dans bien des cercles vicieux.

    Juger quiconque de “fou” d’autres personnes, simplement basé sur un choix qui leur est propre, n’est donc pas très glorieux.

    Poser des questions pour comprendre les choix des autres est un meilleur signe plutôt qu’un jugement hâtif.

    Comme dit Orson Welles : “On naît seul, on vit seul, on meurt seul. C’est seulement à travers l’amour et l’amitié que l’on peut créer l’illusion momentanée que nous ne sommes pas seuls.”

    Je serais même d’avis de craindre, du coup, ceux qui recherchent à tout prix la présence d’autrui comme un grand cri de personnes instables. Les faits divers ne sont-ils pas remplis de cela ? Une femme souhaite partir avec ses enfants, et le mari tue la famille entière car il refuse cette liberté ? Tout cela, juste parce que la personne “pète un câble” et s’autorise à prendre la vie d’autrui, en ayant cet état non équilibré ?

    Rien qu’en cherchant sur internet quelle position peuvent avoir des professionnels sur cette question, je trouve quelques pistes intéressantes :

    https://www.psychologies.com/Moi/Moi-et-les-autres/Solitude/Articles-et-Dossiers/6-habitudes-pour-lutter-contre-la-solitude

    Les deux premiers points sont axés… sur soi !!

    Bref, c’est un vaste sujet qui n’est pas figé puisque la vision la plus courante est de voir la solitude comme un aspect négatif et cette vision rencontre d’autres visions où il est partagé qu’il est possible de voir l’aspect positif. Chacun peut ainsi forger un avis respectueux.

    D’autres chemins peuvent aussi être partagés : il y a bien des personnes qui partagent leur expérience en révélant qu’ils ont rencontré une entité divine (au choix parmi les grandes religions) ou d’autres entités (au choix parmi l’anémisme, le chamanisme, etc, se renforçant au gré des années). Ils n’ont pas dit qu’ils allaient vers eux-mêmes mais qu’ils ont rencontré leur dieu, leur gardien, leur guide, etc. Et parfois, certaines voies se rejoignent.

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